Henri DURANTON

Courrier extraordinaire apportant les nouvelles de Bordeaux, Bourg, Livourne ... et autres lieux.

Donne rendez-vous «au premier jour» à son lecteur et lui promet «deux cahiers» qu'il donnera «de temps en temps».

Un seul numéro connu, occupant un cahier de 8 p., 150 x 220, in-4°.

Paris, J. Chevalier.

Nouvelles politiques.

B.M. Lyon, Rés. 309.179; B.N., 4° Lb³⁷ 5249 (49).

Courrier de Pontoise, apportant toutes les nouvelles de ce qui s'est fait et passé à la cour.

Un seul numéro.

Un cahier de 8 p., 15 x 22, in-4°.

Paris, Nicolas Lerrein.

Nouvelles politiques.

B.M. Lyon, Rés. 390.952; B.N., 4°LB³⁷ 5251 (28).

Moreau, n° 824; B.H.C., p. 15; H.G.P., p. 97.

Le Courrier de la Guienne, apportant le véritable Etat des Affaires.

Un seul numéro connu, paru en 1652. Promet de «présenter souvent ce courrier».

Un cahier de 8 p., 150 x 220, in-4°.

Paris, Jacob Chevalier.

Nouvelles politiques.

B.M. Lyon, Rés. 309.391; B.M. Bordeaux, Br. 40 et 2455.

Moreau, n° 822; B.H.C., p. 15; H.G.P., p. 97.

Sous ce titre, repris de C. Moreau, ont été rangés les courriers en vers burlesques rédigés par Saint-Julien: I – Le courrier français traduit fidèlement en vers burlesques; II – Le courrier burlesque de la guerre de Paris, envoyé à Monseigneur le Prince de Condé, pour divertir Son Altesse durant sa prison. Ensemble tout ce qui se passa jusqu'au retour de Leurs Majestés. III – Le courrier burlesque envoyé à Monseigneur le Prince de Condé, pour divertir Son Altesse durant sa prison, lui racontant tout ce qui se passa à Paris en 1648, au sujet de l'arrêt d'union. Seconde Partie.

12 courriers burlesques, relatant les événements du 6 janvier au 1^er avril 1649 (1649) (I). Réimpression du précédent avec de nombreuses modifications (1650) (II). Un volume qui narre les événements du 13 mai au 24 octobre 1648 (1650) (III).

12 livraisons in-4° (I): 32 in-4° (II): 36 in-4° (III).

Paris, Claude Boudeville, rue des Carmes, au Lys fleurissant (I). «Le courrier, bien que venant des Pays-Bas est natif de Paris, sur les fonds de Saint-Paul», dit le Courrier de lui-même. De fait, Saint-Julien a cédé son privilège à Antoine de Sommaville qui l'a exploité en compagnie d'A. Courbé et T. Quinet (II). Paris (III).

SAINT-JULIEN.

Saint-Julien a prétendu traduire en vers burlesques les événements de la première Fronde, en s'inspirant d'autres journaux du temps. Ainsi le Courrier français traduit fidèlement en vers burlesques est bien un remaniement versifié du Courrier français en prose. Le courrier burlesque envoyé à Monseigneur le Prince de Condé ... Seconde partie utilise Histoire du temps et le Journal du Parlement, autres publications de 1649.

B.M. Lyon, Rés. 310. 282-310. 304; B.N., Ye 2424/35 (I); B.M. Lyon, Rés. 310. 467; B.N., Ye 4309 (II); B.M. Lyon, Rés. 310.468, et 810.079 pour la réimpression in-12; B.N., Ye 4308, et Ye 4805 pour la réimpression.

H.G.P., p. 98 et 104; D.P. 2, art. «Saint-Julien»; B.H.C, p. 14-15; Moreau, n° 2848 (I), 814 (II), 815 (III).

II: l'édition de Lyon se présente «jouxte la copie imprimée à Anvers». A côté de l'édition in-4°, la plus courante, il en existe une autre: une réédition en 1657. III: une réédition au moins, «jouxte la copie imprimée à Paris» (voir Moreau, n° 815).

Les Courriers de la Fronde en vers burlesques par Saint-Julien, revus et annotés par M.C. Moreau, Paris, P. Jannet, 1857, 2 vol., où l'ordre chronologique est rétabli, ce qui amène l'éditeur à mettre III en tête, puis I, comparé en notes avec II, qui en est la version remaniée. – Naudé G., Mascurat..., 1650, p. 286. – Grand-Mesnil M.-N., Mazarin, la Fronde et la presse, 1647-1649, Paris, A. Colin, 1967, p. 182-183.

Le courrier de la cour, portant les nouvelles de S. Germain depuis le 15 mars 1649 jusqu'au 22. Suite du courrier ... depuis le 22 mars jusqu'au 29.

15 – 29 mars 1649. Avec permission. L'«Avis au lecteur» du premier numéro promet de lui fournir d'autres nouvelles «si elles vous sont agréables».

Deux numéros occupant chacun un cahier de 8 p., 150 x 220, in-4°.

Paris, Denis Langlois, au Mont Saint-Hilaire, à l'enseigne du Pélican.

Nouvelles politiques.

B.M. Lyon, Rés. 310. 369/70 ; B.N., 4° LB³⁷ 5232 (18) ; B.M. Bordeaux, H 2823/7-8.

H.G.P., p. 97.

Jean Berthelin, de Rouen, en a donné une édition sur l'imprimé de Paris.

Contrefaçon versifiée de la première partie, Courrier de la cour en vers burlesques, à Paris, par Nicolas de la Vigne, et de la seconde, par veuve Musnier (B.M. Lyon, Res. 312. 024 ; B.N., 4° LB³⁷ 5238 (23-24). – Moreau, n°  821. – Grand-Mesnil M.-N., Mazarin, la Fronde et la presse, 1647-1649, Paris, A. Colin, 1967, p. 181.

Le courrier bordelais apportant toutes sortes de nouvelles.

Février – 11 juillet 1652 (?). Avec permission de S.A.R. Dans le n° 3, le Courrier promet de donner des nouvelles toutes les semaines, promesse tenue jusqu'à la fin.

17 numéros connus. Chaque numéro occupe un cahier de 8 p, 150 x 220, in-4°.

Paris, Salomon de la Fosse, sur le quai de Gesvres, près le Pont au Change (n° 1-6, 8-17) et Claude Le Roy, au Mont-Saint-Hilaire (n° 2-7). Le Courrier parle du «débit extraordinaire» qui s'en fait (n° 16).

Selon le Courrier de la Guyenne, son rival le Corrier bordelais serait rédigé par un nouvelliste des galeries du Palais.

Suite de nouvelles brèves, d'ordre politique et militaire.

B.M. Lyon, Res. 309. 593-309. 920 (numéros dispersés dans un recueil); B.N., 4° Lb³⁷ 2768, 40 Lb³⁷ 1379a (les deux incomplets).

B.H.C, p. 15.

Se plaint (n° 16) du Courrier de la Guyenne qui se pose en rival et censeur. Moreau, n° 811; Labadie E., Nouveau supplément à la Bibliographie des Mazarinades, n° 136; Garrier E., La Presse de la Fronde: les Mazarinades, la conquête de l'opinion, Genève, Droz, 1989, p. 212, note 37.

Le courrier bordelais apportant toutes sortes de nouvelles, contenant tout ce qui s'est passé à la faveur de Messieurs les Princes.

10 décembre 1651.

Un seul numéro occupant un cahier de 8 p., 160 x 230, in-4°.

Bordeaux, Mongiron-Millange, imprimeur ordinaire du roi.

Nouvelles politiques.

B.N., 4° Lb³⁷ 2068; Lb³⁷ 1379a.

Le second exemplaire de la B.N. est une réimpression.

Chaque numéro porte un titre différent: Le véritable Courrier bordelais..., Le Courrier bordelais apportant les nouvelles..., L'arrivée du courrier bordelais..., Relation..., Récit véritable apporté par le Courrier bordelais.

30 mai – 15 octobre 1650 (?). Paraissait à peu près toutes les semaines, malgré une interruption d'une longueur indéterminée vers la fin de la série. Le nouvelliste s'excuse plusieurs fois de l'irrégularité de sa production, due à la distance et aux difficultés qu'il rencontre.

11 numéros connus, dont certains par leur réimpression dans Histoire véritable de ce qui s'est fait... H. Garrier ne compte que 9 numéros La Presse de la Fronde, p. 212, note 37 et p. 213, note 39). Chaque numéro occupe un cahier de 8 p., 160 x 230, in-4° (sauf s'il y a des pièces annexes qui forment un autre cahier).

Bordeaux et/ou Paris.

Nouvelles politiques.

B.N., 4° Lb³⁷ 1653 (incomplet), 1654 (rééd.); B.U. Bordeaux, P.F. 1593.

Il y a eu des réimpressions de numéros isolés. Réédition en un volume, sous le titre: Histoire véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux, 11 numéros s.l.n.d., divisé en autant de «courses» qu'il y a eu de numéros. Moreau, n° 812et 1638. Voir la mise au point de R. Granderoute dans le Catalogue des périodiques anciens (1600-1789) conservés à la Bibliothèque municipale de Bordeaux, Bordeaux, Société des bibliophiles de Guyenne, 1987, n° 45; voir également H. Garrier, La Presse de la Fronde (1648-1653): les Mazarinades, la conquête de l'opinion, Genève, Droz, 1989, p. 212-213.

Courrier bordelais apportant toutes les nouvelles de Bordeaux tant dedans la ville que de hors. Le sous-titre change à chaque fois.

Trois numéros ou «arrivées». Périodicité annoncée : «toutes les semaines jusqu'à ce que Dieu nous fasse la grâce de finir cette guerre».

Chaque numéro occupe un cahier de 8 p., 160 x 230, in-4°.

Paris, Jean Rat, rue des Sept-Voyes, devant le collège de Reims, à l'Image Saint-Etienne.

Nouvelles politiques de la première guerre de Bordeaux. Favorable aux insurgés.

B.N., 4°Lb³⁷ 1379-1381 ; B.M. Bordeaux, P.F. 4751(1-3).

Au moins deux rééditions «jouxte la copie imprimée à Paris». Moreau, n°  811 ; H.G.P., p.  97 ; B.H.C., p.  15. – Labadie E., Nouveau supplément à la Bibliographie des Mazarinades, Paris, Leclerc, 1904, n°  137-140.

Bibliothèque physico-économique, instructive et amusante, année 1782, ou première année, contenant des mémoires et observations pratiques sur l'économie rurale, sur les nouvelles découvertes les plus intéressantes, la description des nouvelles machines et instruments inventés pour la perfection des arts utiles et agréables etc. On y a joint nombre de remèdes pratiques et procédés découverts récemment sur les maladies des hommes et des animaux, sur l'économie domestique et en général sur tous les objets d'agrément et d'utilité dans la vie. Ouvrage à la portée de tout le monde. Avec des planches en taille-douce.

1782-1826. Il paraît un volume par an les quatre premières années, puis deux jusqu'à la Révolution, soit 1782 (t. I), 1783 (t. II), 1784 (t. III), 1785 (t. IV), 1786 (t. V-VI), 1787 (t. VII-VIII), 1788 (t. IX-X), 1789 (t. XI-XII). Par la suite, il a paru tantôt un, tantôt deux volumes par an.

Chaque volume, précédé d'une courte préface, se compose d'une série d'articles, allant d'une demi-page à une trentaine.

Cahiers de 24 p., in-12, 110 x 180, planches dans chaque volume.

Buisson, hôtel de Mesgrigny, 13 rue des Porteurs. 3 £ relié, 2 £ 12 s. broché. Le prix n'a pas varié pendant toute la période 1782-1790.

Pas d'indication d'auteur. Ce n'est qu'à partir de l'an VI (1797) que l'ensemble est dit «recueilli et mis en ordre par les citoyens Parmentier et Deyeux».

Le long sous-titre indique bien les ambitions. Les différentes rubriques y correspondent tout à fait, qui touchent aux domaines les plus divers des sciences appliquées. La pratique y prend systématiquement le pas sur la théorie. Tables à la fin de chaque volume.

B.M. Lyon, 399.967 et B. 508.707 (incomplet) ; B.N., 518 905-985.

Nombreuses rééditions. Le t. I d'une collection lyonnaise est une 6^e édition, les cinq premières ayant été «vendues très rapidement».