SUPPLÉMENT DE LA CLEF *

1240
1713

Titre(s)

Supplément de la Clef ou Journal historique sur les matières du temps, contenant ce qui s'est passé en Europe d'intéressant pour l'histoire depuis la paix de Riswick. Par le Sieur C.J.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Publication unique en 2 tomes en 1713, pour compléter le périodique. Approbation et privilège du 24 avril 1712.

Description de la collection

2 volumes in-8°, 95 x 158, de 423 et 558 p. + tables.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Première partie : Verdun, chez Claude Muguet marchand libraire ; seconde partie : s.l., imprimé chez Jacques le Sincère, à l'enseigne de la Vérité.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Claude JORDAN (1659 ?- ?) aidé de l'abbé Jean-Paul BIGNON (1662-1743) et du marquis de TORCY.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

L'auteur de la Clef (depuis juillet 1704) répond à la demande de ceux qui voudraient qu'il fasse remonter son journal jusqu'à la paix de Ryswick «afin que dans le même corps d'ouvrage, on eût pu trouver tous les événements historiques arrivés en Europe depuis ce traité, jusqu'à celui qui rétablira le calme parmi les princes chrétiens» ; de nouvelles instances, à l'occasion de la paix d'Utrecht, l'ont enfin déterminé à renouveler les contacts et à rassembler des pièces authentiques qu'il reproduira «en entier, ou par des extraits très exacts» ; bulles papales, traités, lettres et actes.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° Lc2 61.

Bibliographie

B.H.C. p. 55.

Historique

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un périodique, mais d'un complément destiné à faire de la Clef une chronique complète depuis la paix de Ryswick. Le premier tome (ou partie) couvre la période 1697-1700 et le second la période 1701-1704, de manière à rejoindre l'époque où commençait la Clef elle-même en 1704.

Titre indexé

SUPPLÉMENT DE LA CLEF *

Date indexée

1713

SUITE DE LA CLEF OU JOURNAL HISTORIQUE

1230
1717
1776

Titre(s)

Suite de la Clef, ou Journal historique sur les matières du temps, contenant aussi quelques nouvelles de littérature, et autres remarques curieuses. Par le Sieur C.J.

Continuation de La Clef du cabinet des princes de l'Europe (1704-1706) et du Journal historique sur les matières du temps (Verdun, 1707-1716).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Janvier 1717–décembre 1776. 120 tomes. Mensuel, chaque numéro étant composé de 5 feuilles de 16 p. (80 p. environ). Privilège daté du 10 novembre 1716.

Description de la collection

En tout 120 t. in-8°, 100 x 160. Un tome contient 6 numéros de pagination continue, soit environ 450 p., plus une table des matières. T. I-II (1717), III-IV (1718), etc.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Paris, chez Etienne Ganeau, libraire rue Saint-Jacques, aux Armes de Combes, vis-à-vis la Fontaine de Saint-Séverin, puis chez Ruault, libraire, rue de la Harpe.

Une vignette représentant une ville avec le nom de Verdun – qui figurera sur la page de titre jusqu'à la fin – sert à signaler aux lecteurs qu'il s'agit toujours du journal précédemment édité à Verdun et connu sous le nom de «Journal de Verdun».

Souscription : 8 £ 8 s. à Paris ; en province il faudra payer au total 4 £ 4 s. de poste à l'arrivée (en 1762).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Claude JORDAN (mort en 1727), puis L.J. de LA BARRE, C.P. de MONTHENAULT D'EGLY (en 1739), Pierre Nicolas BONAMY (en 1749), et l'abbé Hubert Pascal AMEILHON.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Nouvelles politiques et royales, documents, quelques nouvelles littéraires, énigmes et vers. Le journal se caractérise, au dire de Ganeau, par sa diversité : d'abord les faits historiques «sur le grand théâtre de l'Europe», ensuite des «pièces volantes et intéressantes, dont la plupart seraient perdues, pour bien des gens, si l'on ne prenait soin de les insérer dans un ouvrage de la nature de celui-ci». Il est en outre dans ses principes de refuser toute expression d'animosité et toute offense à la religion ou aux «puissances souveraines» («Avis du libraire»).

Table générale, alphabétique et raisonnée en 9 vol. in-8°, due à M. Dreux Du Radier, disponible en souscription en 1762-1763 pour 30 £.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° Lc2 62.

Bibliographie

B.H.C., p. 55. H.G.P., p. 251.

Historique

La Suite de la Clef a une longue histoire sous un format étonnamment constant, qu'évoque l'Avis de sa dernière année : «Ce journal est un des plus anciens ouvrages périodiques sur la littérature et sur l'histoire politique. Il parut pour la première fois en juillet 1704, sous le titre de Clef du cabinet des princes, et ce ne fut qu'au mois de janvier 1717, qu'il prit celui qu'il porte encore aujourd'hui ; c'est peut-être le seul de tous les journaux qui n'ait essuyé aucune interruption depuis sa naissance. Le recueil complet de cet ouvrage forme actuellement une chaîne continue d'événements politiques qui se sont passés sur la scène du monde pendant le cours de 70 ans».

Après avoir publié 25 volumes de la Clef devenue Journal historique ou «Journal de Verdun (imprimé à Verdun, en dernier lieu par Claude Vigneulle), l'auteur Jordan et l'éditeur André Chevalier se séparent, ce dernier pour continuer à publier le Journal historique à Luxembourg. Jordan de son côté passe un contrat avec l'éditeur parisien Ganeau à qui il cède le privilège (15 nov. 1716) et son journal (on continuera de l'appeler «Journal de Verdun»). L'«Avis du libraire» publié en tête des quatre premiers numéros de la Suite de la Clef en 1717 souligne la continuité avec celui «qui paraît tous les mois, depuis treize ans», le «même auteur ayant traité avec moi, pour continuer l'impression de ce Journal». On recommence à numéroter à partir du t. I, mais la collection complète est disponible chez le libraire.

En 1776 le journal paraît toujours avec privilège (l'approbation est renouvelée dans chaque numéro), chez Ruault, libraire, rue de la Harpe. Il consiste surtout en comptes rendus de livres avec extraits, mais aussi en poésies fugitives et documents. «Chaque année est toujours de 14 volumes ; les 2 journaux du 15 juin et 15 décembre renferment une notice avec des édits, déclarations, lettres patentes, etc. qui paraissent dans le courant de l'année». La souscription est de 12 £ 12 s. en province ; de 8 £ 8 s. à Paris.

Avis de l'auteur à la fin du dernier numéro : «Je dois au public, et me dois à moi-même, de l'instruire des vraies raisons pour lesquelles ce journal ne sera plus continué. La suppression des nouvelles politiques à laquelle j'ai été forcé par des ordres supérieurs, l'ayant dénaturé dans une de ses parties essentielles, ce changement lui a fait éprouver une révolution qui, jointe à la modicité du prix des souscriptions, ne lui permet plus de suffire aux pensions ni aux autres charges pécuniaires qu'il était obligé de supporter. En conséquence, j'ai pris le parti, ainsi que le libraire, de l'abandonner».

Titre indexé

SUITE DE LA CLEF OU JOURNAL HISTORIQUE

Date indexée

1717
1718
1719
1720
1721
1722
1723
1724
1725
1726
1727
1728
1729
1730
1731
1732
1733
1734
1735
1736
1737
1738
1739
1740
1741
1742
1743
1744
1745
1746
1747
1748
1749
1750
1751
1752
1753
1754
1755
1756
1757
1758
1759
1760
1761
1762
1763
1764
1765
1766
1767
1768
1769
1770
1771
1772
1773
1774
1775
1776

LE PROGRÈS DE LA MÉDECINE

1146
1695
1709

Titre(s)

Le Progrès de la médecine, contenant un recueil de tout ce qui s'observe d'utile à la pratique, avec un jugement de tous les ouvrages qui ont un rapport à la théorie de cette science.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Livraisons mensuelles de janvier à avril 1695, avec privilège, puis en 1697 : volumes pour l'année 1697 et 1698 sans tomaison ni subdivisions ; nouveau mensuel lancé en 1709.

Description de la collection

La collection de la B.N. consiste en quatre éléments du même format, in-12°, 85 x 155 : 1) 4 numéros in-12 de janvier à avril 1695, 85 x 155 ; 242 p. de pagination continue. 2) Une réédition de ceux-ci en 1697. 3) Un volume pour l'«année 1697», 160 p., portant la date de 1698 et un achevé d'imprimer du 12 octobre 1698. 4) Un «journal singulier pour l'année 1698», 80 p., portant la date de 1699 et un achevé d'imprimer du 31 janvier 1699. 5) 3 numéros pour janvier-mars 1709.

Quelques planches hors-texte illustrent un appareil chimique, un schéma théorique physique ou une maladie ou difformité physique.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, Anisson (1695) ; pour la suite : «à Paris, chez Laurent d'Houry, rue S. Jacques devant la Fontaine S. Severin au Saint Esprit» (1697). Le volume «année 1697» porte en plus la marque de l'imprimerie d'André Cramoisy, rue de la Harpe, au Sacrifice d'Abraham. Le journal est dédié à M. de Bourdelot, médecin ordinaire du Roi.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Jean BRUNET, «libraire de Paris».

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Une série d'articles (de 5 à 7 p.) traitant d'expériences, d'anecdotes et prodiges d'ordre médical (une enfant à face monstrueuse, une grossesse d'homme), d'explications médicales et physiques : problèmes de médecine, théorie (explication de l'élévation des vapeurs dans l'air, nouvelle explication de la formation de l'univers). Brunet y met à contribution des mémoires publiés auparavant dans le Journal des savants, par exemple son «Nouveau système de la pesanteur» (1692, p. 295-296) et sa «Nouvelle explication de la réfraction de la lumière» (1693, p. 247-249).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° T33 10 et 10(7) (seul le premier numéro comporte une page de titre).

Ayant essayé sans succès de lancer son journal en 1695, Brunet (Jean et non Claude avec qui il est parfois confondu) a fait une nouvelle tentative avec le même matériel en 1697. Les numéros de 1695 et 1697 sont identiques ; d'ailleurs l'extrait de privilège est dans les deux cas daté du 28 octobre 1694, et l'achevé d'imprimer du 31 janvier 1695. L'Avertissement de 1698 affirme que «la suspension de ces journaux» n'a pas interrompu les études de l'auteur, qui retient malgré tout le projet de «mémoires qu'on publiera tous les mois», sans s'en expliquer plus longuement. Le titre se modifie en même temps en «contenant tout ce qui s'observe de singulier par rapport à sa théorie et à sa pratique, avec un jugement sur toute sorte d'ouvrages de physique, et de nouvelles explications des principaux phénomènes de la nature». Le volume suivant abandonne la forme de compilation d'articles, et ajoute : «où l'on examine le sentiment de M. Mery, de l'Académie des Sciences, sur la circulation du sang dans le foetus par le trou ovalaire». En 1709, Brunet avec un nouveau privilège revient au sous-titre : «contenant des recueils de tout ce qui s'observe de singulier dans cette science, avec des réflexions de théorie et de pratique et de nouvelles explications des principaux phénomènes de la nature».

En fait, il est évident que le projet de périodique n'a pas réussi ; Brunet profite du privilège, accordé en 1694 pour six ans pour «un nouveau journal de médecine» en un nombre illimité de volumes, pour écouler toute une série d'écrits discontinus. Ainsi paraît sous ce même privilège, sans autre page de titre, la Lettre de M. Silvestre à M. Régis (titre courant : «Nouvelle lettre anatomique, encore au sujet de la théorie de M. Mery»), 48 p., et peut-être d'autres ouvrages encore.

Titre indexé

PROGRÈS DE LA MÉDECINE

Date indexée

1695
1696
1697
1698
1699
1700
1701
1702
1703
1704
1705
1706
1707
1708
1709

LE POSTILLON FRANÇAIS

1134
1739

Titre(s)

Le Postillon françois. Premier ordinaire [Second Courrier].

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Deux numéros ou «ordinaires», datés de mai et juin 1739.

Description de la collection

Deux fascicules de 48 p.; cahiers de 16 p. in-8°, 100 x 175.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Bruxelles, sans nom d'éditeur.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Joseph Du Fresne de FRANCHEVILLE (d'après F.L., 1769).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Dans le premier numéro, lettres de différentes provenances françaises racontant des anecdotes, des faits divers, des nouvelles «curieuses», voire des contes. Dans le second, des nouvelles et critiques littéraires, des épîtres et poèmes satiriques. Les nouvelles sont datées de leur lieu d'origine, comme dans une gazette (de Paris, Bordeaux, Toulouse, Pontoise, etc.), lieux et dates étant probablement imaginaires.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° Lc2 65 bis; Ars., 8° H 26705B; B.M. Lyon, B 509028.

Bibliographie

B.H.C, p. 58; D.P.2, art. «Francheville».

Historique

Il s'agit d'une sorte de «spectateur» lancé par Francheville seul, sur une inspiration très vague, et qui n'a pas abouti. Le deuxième numéro cite une lettre critiquant le premier dans ces termes: «j'ai été fort surpris de n'y voir régner qu'une fade uniformité; de n'y trouver qu'un assemblage de quelques contes froids, ou de quelques prétendus bons mots». L'auteur propose en conséquence de transformer sa feuille en «une espèce de journal historique et critique des théâtres de Paris»; il affirme avoir obtenu l'accord de ses nombreux correspondants, sans doute fictifs. Ce numéro donne effectivement des nouvelles littéraires, surtout théâtrales (Mahomet II, L'Ecole de la raison, etc.), de Paris, et quelques poèmes, mais le Postillon n'en disparaît pas moins avec ce second «ordinaire».

Additif

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s): Dans les Lettres sur les affaires du temps, Jacques Elie Gastelier consacre deux comptes rendus détaillés aux deux livraisons du Postillon français. Le premier considère cette revue comme une rapsodie insignifiante de faits divers; le second est d’un ton différent: «Une seconde partie qui vient d’être imprimée et dont on saisit hier les exemplaires chez le libraire, et qui est aussi jolie que la première était maussade comprend une critique, mordante à la vérité, des ouvrages qui paraissent journellement, tant imprimés que sur nos théâtres» (juin 1739, p. 245-246; août 1739, p. 270-272). Gastelier semble supposer deux auteurs différents, mais ne donne aucun nom d’auteur.

Auteur additif

Titre indexé

POSTILLON FRANÇAIS

Date indexée

1739

NOUVELLES SOLIDES ET CHOISIES

1059
1683
1689

Titre(s)

Nouvelles solides et choisies.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1683–1689 (?). Une livraison, datée mais non numérotée, tous les mardis et jeudis.

Description de la collection

Chaque livraison est de 4 p. in-4°, 140 x 200.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

S.l. [Amsterdam].

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Journal fondé par Gabriel de CEINGLEN (1620?-1684), ou Saint-Glen, ou Saint-Glain. Y auraient contribué après sa mort, selon Bayle, Noël Aubert de VERSÉ (1645?-1714), le sieur Flournois (Genevois qui passa quelque temps en Hollande, d'après Michaut), et d'autres.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Les Nouvelles solides et choisies sont un concurrent des Nouvelles extraordinaires de divers endroits («Gazette de Leyde»); elles paraissent sous le même format et au même rythme (l'exemplaire de la B.N., provenant selon la note écrite à la main «de la bibliothèque des Minimes de Paris», les mélange un peu pêle-mêle, de manière à ce que les Nouvelles solides semblent tantôt remplacer les numéros manquants des Nouvelles extraordinaires, et tantôt les doubler). Bayle classe les Nouvelles solides parmi les «gazettes raisonnées» qui ne sont destinées «presque qu'aux pays étrangers et ainsi cela ne fait guère de bruit en Hollande, si ce n'est quand l'ambassadeur de France s'en plaint quelquefois».

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., G 4390 (28 sept. 1684–6 déc. 1685); G 4392 (inclut quelques numéros de 1688). La B.L. garde des exemplaires datés de 1689.

Bibliographie

B.H.C., p. 86; G.H., p. 155-157; D.P. 2, art. «Ceinglen, Gabriel» et «Ceinglen, Marie Patoillat»; H.G.P., t. I, p. 144-145. – Francès M., «Un gazetier français en Hollande; Gabriel de Saint-Glen, traducteur de Spinoza», R.S.H., 1955, p. 407-420.

Historique

La Gazette de Leyde «est complétée, en 1681, par les Nouvelles du temps, de 1683 à 1695 par les Nouvelles solides et choisies» (H.G.P., t. I, p. 144). L'existence du journal est attestée en mars 1683 grâce aux protestations diplomatiques anglaises et françaises. «Pour ce qui est de notre gazetier», écrit Bayle en 1683, parlant vraisemblablement de Ceinglen, «on l'a prié de divers endroits de France de ne parler de nos affaires, ni en bien, ni en mal. Il est donc devenu si complaisant pour la France qu'il supprime presque tout ce qui pourrait déplaire à M. d'Avaux, ambassadeur de cette couronne à la Haye» (H.G.P., t. I, p. 145). La veuve de Ceinglen, Marie Patoillat (? -1713?) s'efforce de continuer le périodique après la mort de son mari, survenue en 1684. Elle affronte deux interpellations judiciaires; Bayle affirme n'avoir vu la gazette à cette époque que quatre ou cinq fois. En 1686 Marie Patoillat est bannie d'Amsterdam pour trois ans; le journal continue à paraître «de façon épisodique et semi-clandestine» jusqu'en 1689. En 1690 elle se réfugie à Rotterdam et se charge de la Gazette qu'elle gardera jusqu'en 1716.

Les Nouvelles solides, si elles ne partagent pas directement les sources de la Gazette de Leyde, les suivent systématiquement. Un exemple typique: un numéro des Nouvelles (6 nov. 1695) rapporte des lettres de Rome le 13 oct., Gênes le 13 oct., Venise le 20 oct., Paris le 30 oct., Londres le 16 oct., Hambourg le 30 oct., Cologne le 2 nov., Bruxelles le 31 oct., La Haye le 4 nov. Or les lettres de la Gazette de Leyde de la même date correspondent exactement par la provenance et la date à celles-ci, sauf que la lettre de Bruxelles manque; celle de Londres est du 30 oct., et il y en a une de Vienne du 21 oct. Cette corrélation est évidemment trop grande pour qu'on pense à une simple coïncidence, cependant le contenu des articles n'est pas le même. Il semble que la Gazette de Leyde rapporte davantage les nouvelles militaires et politiques et les Nouvelles solides et choisies des informations politiques.

Titre indexé

NOUVELLES SOLIDES ET CHOISIES

Date indexée

1683
1684
1685
1686
1687
1688
1689

NOUVELLES OU ANNALES DE L'ART DE GUÉRIR *

1055
1788
1791

Titre(s)

Nouvelles ou annales de l'art de guérir. Recueil raisonné de tout ce qu'il importe d'apprendre pour être au courant des connaissances et à l'abri des erreurs relatives à la médecine, à la chirurgie, et à la pharmacie.

La couverture porte ce titre : Nouvelles ou annales de l'art de guérir à l'usage des gens du monde.

Continuation de : Nouvelles instructives, historiques et critiques de médecine, chirurgie, et pharmacie (1785-1787).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Un volume annuel de 1788 à 1791.

Description de la collection

Quatre volumes in-12, 90 x 140 (cahiers de 24 et 12 p. alternant), de 503 à 576 p.

Epigraphe de la page de titre : Non ullam aut vim aut insidias hominum judiciis facimus, aut paramus ; verum eos ad res ipsas, et rerum foedera ita adducimus, ut ipsi videant quid habeant, quid arguant, quid addant atque in commune conferant. Baco.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

«A Paris au Bureau des Annales de l'Art de guérir, rue Saint-Honoré, près celle des Frondeurs, n° 238» : cette adresse n'est autre que celle de Retz lui-même. Le volume de 1791 ajoute à cette adresse celle de M. Méquignon l'aîné, libraire rue des Cordeliers, près Saint-Côme (déjà indiquée dès le t. 5 pour les souscriptions), qui est l'éditeur des volumes 1785-1787 ; en fin de volume, on trouve comme dans ceux-ci la mention : «Imprimerie de Clousier, rue de Sorbonne».

Souscription : 3 £ par volume franc de port dans tout le royaume en 1788.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Le Docteur Noël RETZ, dit de Rochefort (voir la notice des Nouvelles instructives).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

«On y donne l'analyse raisonnée de tous les ouvrages nouveaux ; on y apprécie les nouvelles découvertes ; on y recueille de bonnes observations ; on y détruit les nouvelles erreurs ; on y prononce sur les nouveaux remèdes. Cet ouvrage supplée à la plupart des livres de médecine, et il remplace, avec avantage, tous les ouvrages périodiques relatifs à la santé» (couverture des volumes). Chaque livraison est censée apporter «les connaissances médicales universelles d'une année» (t. 5, Avertissement, p. 20).

Chaque volume est complété par une table alphabétique d'auteurs, de maladies et de remèdes.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° T32 3 (vol. 4-7).

Historique

Selon l'Avis du dernier volume, la publication sera désormais étalée en feuillets successifs afin de ne plus faire attendre le lecteur pendant une année entière ; la nouvelle souscription, à 3 £ 12 sous, supposera ainsi une production de 12 feuillets par an. En effet les feuillets de 36 p., tout en gardant le même format d'imprimerie (chaque feuillet est composé de deux cahiers de 24 et 12 p.), sont maintenant numérotés, sans pourtant être divisés en numéros distincts ; en fait l'année 1791 comporte 14 feuillets. On peut supposer que la rapide prolifération des périodiques médicaux et leur concurrence inspiraient cette volonté de maintenir une présence mensuelle de la revue, mais les Nouvelles n'en succombèrent pas moins.

Titre indexé

NOUVELLES OU ANNALES DE L'ART DE GUÉRIR *

Date indexée

1788
1789
1790
1791

NOUVELLES INSTRUCTIVES *

1034
1785
1787

Titre(s)

Nouvelles instructives, bibliographiques, historiques et critiques de médecine et de chirurgie, ou recueil raisonné de tout ce qu'il importe d'apprendre chaque année pour être au courant des connaissances relatives à l'art de guérir.

Devenu Nouvelles ou annales de l'art de guérir (1788-1791).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1785-1787. 3 volumes. Un volume annuel. Avec privilège, selon la page de titre, mais le texte fait défaut.

Description de la collection

Cahiers alternés de 12 et 6 feuillets, format in-12, 80 x 130. Vol. I (année 1785), xxviii + 246 p.; vol. II (année 1786), 20 + 591 p.

Devise (premier vol. seulement): Non ultimus si...

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, Méquignon l'aîné, libraire, rue des Cordeliers, près des Ecoles de Chirurgie. Les volumes portent à la fin la mention: «de l'imprimerie de Clousier [et t. II: «imprimeur du Roi»], rue de Sorbonne». Le volume annuel au prix de 3 £ 10 s. franc de port.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Noël RETZ, dit de Rochefort, médecin de la marine royale à Rochefort. Le premier vol. donne, p. 210-231, une liste de 206 médecins de Paris dont lui-même: «Retz, médecin du Roi, ci-devant médecin d'hôpitaux de la Marine, rue Saint-Honoré, près celle des Frondeurs». Il serait mort en 1810 (Taton, p. 217).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

«On a eu pour but, dans cet ouvrage, de présenter à la fin de l'année 1784, tout ce qui a paru pendant cette année, propre à augmenter les connaissances des médecins et de ceux qui s'intéressent à la médecine» (Avertissement). «Nous offrons au public une bibliothèque universelle et portative, utile aux médecins, chirurgiens, pharmaciens, et à tous ceux qui s'intéressent aux sciences qu'ils cultivent» (t. II, Avertissement). L'auteur promet de pousser l'impartialité «jusqu'à l'indifférence», mais se ravise au t. II en promettant de «porter un jugement fondé tant sur les jugements des savants contemporains, que sur les écrits des auteurs qui ont précédé». Il veut à la fois contribuer à la formation continue des médecins «qui pourraient souvent flotter entre le pour et le contre, faute d'éclaircissements suffisants», et éduquer l'amateur «incapable d'en connaître par lui-même, et cependant toujours enclin à prononcer dans cette matière» (Avertissement, t. II).

Des nouvelles, des lettres, des mémoires, des comptes rendus. A la fin de chaque vol. on trouve un index d'auteurs, de maladies, et de remèdes.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° T32 2 (le t. III manque). Selon le National Union Catalog, des collections complètes de ce journal existent à l'Ecole de Médecine de l'Université de Yale et à la National Library of Medicine (à Washington).

Bibliographie

H.G.P., t. I, p. 315. – Taton R., Enseignement et diffusion des sciences en France au XVIIIe siècle, Paris, Hermann, 1986, p. 222-223.

Historique

Le premier volume seul commence par un calendrier de malades et de maladies (en blanc), avec des résumés de maladies saisonnières (78 p.), ce qui laisse supposer que la conception originale était celle d'un almanach, ou que ces cahiers numérotés en chiffres romains pouvaient se vendre séparément. On note à partir du t. II une perspective plus nettement critique; la mention «et à l'abri des erreurs» apparaît après le mot «connaissances»; l'auteur, selon l'introduction, aura soin désormais «d'éloigner les théories, de faire connaître les erreurs, d'écarter les abus».

Additif

Description de la collection:  La collection comprend 4 volumes ; le tome III se trouve à l’Université Complutense de Madrid. On trouve à la Welcome Library de Londres une collection complète des quatre volumes. À noter à partir du second volume un index des maladies traitées.

Auteur additif

Titre indexé

NOUVELLES INSTRUCTIVES *

Date indexée

1785
1786
1787

NOUVELLES DES MISSIONS ORIENTALES *

1023
1787
1794

Titre(s)

Nouvelles des missions orientales reçues au Séminaire des Missions Etrangères, à Paris.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Cinq volumes publiés de 1785 à 1794. L'intention était de publier un volume annuel, mais le premier tome rassemble deux années (1783-1784), le tome de 1787 couvre 1785-1786, celui de 1789, 1787-1788, et celui de 1794, 1782 (sic), 1791 et 1792.

Description de la collection

Cinq volumes in-12, 95 x170.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Amsterdam et se trouve à Paris chez la veuve Hérissant, imprimeur-libraire, rue Neuve Notre-Dame, à la Croix d'Or (1787); à Paris chez Crapart, libraire, rue d'Enfer, près la place Saint-Michel (1789); à Liège, de l'imprimerie de F. Lemarié, imprimeur et libraire de Son Altesse, sous la Tour (1794), «avec approbation et permission des supérieurs».

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Extraits de correspondances: le vol. de 1794 porte en sous-titre: «pouvant servir de suite aux Lettres édifiantes des Missionnaires de la Compagnie de Jésus». Ces lettres sont caractérisées par «la brièveté qui se borne aux faits» (Discours préliminaire, 1787) et un style simple: «on doit leur pardonner si quelquefois ils paraissent oublier la grammaire; leur style n'en est que plus naïf et plus touchant; c'est celui qui convient à des apôtres» (Préface de 1789).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° O2 437-439; Institut Catholique, 109065 bis.

Historique

Les Nouvelles sont une publication catholique qui se réfugie en Hollande; le privilège (du 2 févr. 1789) imprimé dans la deuxième partie de la livraison de 1789, publiée à Paris, couvre aussi la livraison précédente. Le dernier tome évoque la suppression du Séminaire par l'Assemblée nationale en 1792 et lance un appel aux contributions pour les missions en Chine: «Dès ce moment il a été impossible d'envoyer les secours ordinaires, ni même de faire partir, l'année suivante, les missionnaires qui étaient déjà préparés» (p. 7).

Titre indexé

NOUVELLES DES MISSIONS ORIENTALES *

Date indexée

1787
1789
1794

LA NATURE CONSIDÉRÉE 1

0971
1771
1781

Titre(s)

La Nature considérée sous ses différens aspects, ou Lettres sur les Animaux, les Végétaux et les Minéraux, contenant des Observations intéressantes sur l'Histoire Naturelle, les Mœurs, le caractère des Animaux, sur la Minéralogie, la Botanique, etc, et un détail de leurs différens usages dans l'économie domestique et rurale. Par M. Buchoz...

Puis en 1774 : La Nature considérée sous ses différens aspects, ou Journal des trois Regnes de la Nature, contenant Tout ce qui a rapport à la science Physique de l'Homme, à l'art Vétérinaire, à l'histoire des différens Animaux. Au Regne végétal, à la connaissance des Plantes, à l'Agriculture, au Jardinage, aux Arts. Au Regne Minéral, à l'exploitation des Mines, aux singularités, et à l'usage des différens Fossiles.

Voir également : Lettres sur la méthode de s'enrichir promptement (1768-1770), Lettres périodiques sur la connaissance des animaux (1769-1770), Lettres hebdomadaires sur l'utilité des minéraux (1770).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1771 : 2 feuilles in-12° (48 p.) par livraison ; 4 livraisons par mois en mars, juin, septembre et décembre et trois les autres mois ; 8 vol. en tout pour l'année. Selon Buchoz, l'excédent de tirage de 1771 fut rediffusé en 1775 sous le nouveau titre de Correspondance d'histoire naturelle sur les animaux, les végétaux et les minéraux, avec un avertissement qui n'est pas de lui.

1772 : Passé chez Fétil ; 3 feuilles par livraison chaque 15 du mois, sauf tous les quatre mois où on y joint une livraison le 30 ; 3 vol. seulement ; 2 vol. d'un supplément intitulé Venimecum de botanique.

1773 : aux frais de Buchoz, distribué par Lacombe ; 3 feuilles par livraison, 2 livraisons par mois ; 5 vol. pour l'année.

Antoine Boudet a réuni ces 5 vol. en 3 et les a publiés sous le titre de : Lettres curieuses et utiles sur les animaux, végétaux et minéraux et leurs propriétés en médecine.

1774-1779 : Lacombe, qui a revendu à Panckoucke son journal L'Avant-Coureur, essaie en 1774 de se reprendre en publiant La Nature considérée comme hebdomadaire in-8° (B.N., SZ. 589), mais sa tentative échoue ; 3 vol. in-12 ont paru cette année-là chez Lacombe. Le rythme de deux feuilles tous les quinze jours (tous les dix jours en décembre) sera gardé jusqu'en 1781. En 1779, un volume de supplément qui consiste en deux ouvrages : Traité de l'origine des macreuses de M. de Graindorge, et Traité de l'adianton ou Cheveux de Vénus de P. Formé. Buchoz commence à faire composer une demi-feuille, puis une feuille et enfin le périodique entier en caractères plus petits.

1780-1781 : nouvelle série, aux frais de Buchoz. 3 vol. pour 1780 et 2 vol. pour 1781, la publication s'arrêtant après le n° 15.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, Costard, rue Christine (1771) ; Fétil (1772) puis Lacombe, rue Christine (1773) ; de l'imprimerie de Michel Lambert, rue de la Harpe, près Saint-Côme (1774) ; de l'imprimerie de Demonville, imprimeur de l'Académie française, rue Saint-Séverin (1778) ; Debure l'aîné (1779) ; l'auteur et Saugrain et Lamy, quai des Augustins, au coin de la rue Pavée (1780). Souscription : 12 £ franc de port Paris ou province.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Pierre-Joseph BUCHOZ, médecin, rue des Saints-Pères, vis-à-vis de l'Eglise de la Charité ; plus tard rue de la Harpe, vis-à-vis celle de Richelieu-Sorbonne.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Nouvelles, rapports d'expériences, recettes, discussions théoriques ; quelquefois des avis et des annonces de livres nouveaux. Les rubriques suivent un ordre rigoureux : médecine, hygiène, anatomie, pharmacie, art vétérinaire, économie animale, pêche, insectologie, zoologie, économie végétale, agriculture, jardinage, mécanique, histoire naturelle, chimie, physique, arts et métiers. Plus tard, cet ordre est plus variable, et le journal comporte davantage de «nouvelles» et même de «variétés».

Table des matières à la fin de chaque volume.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., collection fragmentaire : S 21297-21299 (4 numéros de 1776-1778), 21305-21306 (2 t. de 1779), 21307-21311 (5 t. de la «seconde époque») ; Maz., 42258 (7 vol. divers). Les premiers volumes de la «première époque» de la Nature considérée publiés en 1780 (B.N., S 21300-21304, incomplet) ne sont qu'une réédition quelque peu remaniée des trois séries de lettres sur les végétaux, animaux et minéraux, antérieures à La Nature considérée.

Bibliographie

D.P. 2, art. «Buchoz».

Buchoz, «Anecdotes de ce journal, en forme de préface ou d'avertissement» (p. 3-9), «Liste chronologique des ouvrages publiés par l'auteur» (p. 10-34), et «Anecdotes concernant la naissance et la vie de l'auteur» (p. 35-40 et 263-264) dans La Nature considérée, 1780, t. I ; Liste chronologique des ouvrages publiés par M. Buc'hoz, s.l.n.d. [1786 ou 1787].

Historique

Périodique né de l'amalgame des Lettres sur la méthode de s'enrichir promptement et de conserver sa santé par la culture des végétaux exotiques, des Lettres périodiques, curieuses, utiles et intéressantes sur les avantages que la société économique peut retirer de la connaissance des animaux, et des Lettres hebdomadaires sur l'utilité des minéraux dans la société civile (voir ces titres). Après 1770, selon Buchoz, Durant possède tous les droits sur ces trois séries.

L'histoire extrêmement compliquée de ce périodique témoigne des difficultés qu'a Buchoz à maintenir le périodique en même temps que ses autres publications, de ses difficultés avec ses éditeurs, et d'une ténacité dans l'autopublicité, qui confine à la manie. Buchoz insiste à maintes reprises sur la continuité de la collection, qu'il fait commencer avec la première série de Lettres en 1768. En 1780, il inaugure la distinction entre ce qu'il appelle sa «première époque» et sa «seconde époque» : une réédition des trois séries de Lettres précédentes, puis La Nature considérée, qui enchaîne directement, à partir de ce moment, avec le journal, qui «durera autant que les événements divins et humains pourront le permettre à l'auteur».

Titre indexé

NATURE CONSIDÉRÉE 1

Date indexée

1771
1772
1773
1774
1775
1776
1777
1778
1779
1780
1781

LETTRES PÉRIODIQUES SUR LA CONNAISSANCE DES ANIMAUX

0833
1769
1770

Titre(s)

Lettres périodiques, curieuses, utiles et intéressantes sur les avantages que la société œconomique peut retirer de la connaissance des animaux, pour servir de suite aux Lettres sur les Végétaux. Par M. Pierre-Joseph Buc'hoz...

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1769-1770. Quatre volumes. Paraît tous les mardi. T. I-II (1769); t. III-IV (1770). Privilège du 15 mars 1769 pour une période de six ans; approbation datée du 31 janvier 1769.

Description de la collection

Chaque volume renferme 26 lettres, de 409 à 416 p. Chaque lettre hebdomadaire consiste en un cahier de 16 p. in-8°. Selon Buchoz, il y eut aussi un supplément en un volume «qui comprend différentes observations du Docteur Marquet sur son électuaire anti-vénérien» (La Nature considérée,«Anecdotes de ce journal», 1780).

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

£A Paris, chez Durand neveu, rue Saint-Jacques. Souscription: «14 £ à Paris ou 16 £ en province franc de port, ou 10 £ 8 sous pour ceux qui le font chercher chez le libraire».

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Pierre-Joseph BUCHOZ (1731-1807), «médecin botaniste lorrain, et de feu le Roi de Pologne, agrégé au Collège Royal des Médecins de Nancy, et à la Faculté de Médecine de Lorraine, démonstrateur en botanique audit collège, membre des académies de Mayence, Metz, Rouen, Chalons, Angers, Dijon, Béziers, Toulouse et Caën» (prospectus des Lettres sur la méthode de s'enrichir promptement).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

«Il est question dans ces quatre volumes de lettres de l'histoire naturelle de plusieurs animaux, des avantages qu'on en peut retirer pour la médecine, les arts et l'économie champêtre, et de quelques détails sur les différentes maladies qui attaquent le corps humain, entr'autres sur les maladies de poitrine» (La Nature considérée, «Anecdotes de ce journal», 1780). Les titres des dix premières lettres sont assez représentatifs de l'ensemble: «Sur l'utilité de la science économique», «Sur les avantages que la médecine peut tirer de l'homme», «Sur les différentes parties du corps humain», «Sur les perles et la manière de les pêcher», «Sur les truites», «Sur une nouvelle manière de traiter les maladies vénériennes», «Sur les parties des animaux qui peuvent servir à l'art vétérinaire», «Sur l'inoculation de la petite vérole», «Sur les moyens de conserver sa santé», «Sur le bison».

Table des lettres à la fin de chaque vol. Catalogue alphabétique des animaux mentionnés dans les deux premiers tomes, à la fin du t. II.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., S 11114-11117. Réédition sous le titre: La Nature considérée sous ses differens aspects (voir ce titre).

Tout en invitant ses souscripteurs à renouveler pour 1771 (t. IV, p. 410), Buchoz laisse entendre à la fin de 1770 qu'il compte fondre ses différentes séries de lettres en une seule: «Ces Lettres périodiques sur les animaux, les végétaux et les minéraux, qui se continueront toujours chez Durand, libraire, rue Saint Jacques, jusqu'au mois de janvier prochain, se trouveront réunies, pour le même temps, dans un seul et même corps d'ouvrage, sous le titre de La Nature considérée sous ses différents aspects» (t. IV, p. 400).

Titre indexé

LETTRES PÉRIODIQUES SUR LA CONNAISSANCE DES ANIMAUX

Date indexée

1769
1770