Philippe ROGER

Lettres patriotiques.

Suivies de la Première suite des Lettres patriotiques.

Bien que datées du 25 décembre 1788 (Lettre 1) au 5 février 1789 (Lettre 7) avec une périodicité hebdomadaire, les Lettres patriotiques ont sans doute paru en une fois et en un seul volume; la Première suite ne comporte aucune date.

Le recueil de l'Arsenal regroupe les Lettres patriotiques (64 p.), la Première suite (96 p.) et un 2^e exemplaire des Lettres patriotiques (64 p.). La numérotation des lettres est continue: 1-7 dans les Lettres patriotiques, 8-15 dans la Première suite.

Cahiers in-8°, 120 x 204.

Devise des Lettres patriotiques : Semper ne auditor? Numquam ne reponam?

Devise de la Première suite: «Un abyme effrayant s'est ouvert aux yeux du Roi et de la Nation. Il sera... fermé par la sagesse, de manière à ne jamais se rouvrir» (citation en épigraphe, sans doute extraite de la Pétition critiquée dans les L.P. et dans la Suite).

S.l.n.d.; Première suite : «A Londres. Et se trouve à Paris chez L'Esclapart, Libraire, rue du Roule, et chez les Marchands de Nouveautés». La Première suite présente trois tableaux encartés sur la rente (Lettre 13^e).

Les Lettres patriotiques sont, selon les termes de l'auteur, une réponse à «la Pétition des citoyens domiciliés à Paris (du 8 décembre dernier) que vous m'avez adressée par votre lettre d'avis du 15 desdits mois et an»; y sont réfutées, au nom de la référence franque, très insistante, les prétentions du Tiers-Etat. La Première suite présente un plan pour «libérer l'Etat» de ses dettes.

Ars., 8° Jo 20198.