CORRESPONDANCE DRAMATIQUE

Numéro

0233

Titre(s)

Correspondance dramatique, ou Lettres critiques et historiques sur les spectacles.

Titre indexé

CORRESPONDANCE DRAMATIQUE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1er septembre 1776 – 1er juillet 1778. Périodicité mensuelle ou bimensuelle.

Description de la collection

Un volume en deux parties ; 1re partie : V-144  p. ; 2e partie : V + 145 + 296  p. Cahiers de 127 x 196, in-8°.

Devise : Ad spectacula currunt.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Paris, chez Couturier fils, quai des Augustins ; puis (pour 1778) Des ventes, Ruault et veuve Duchesne.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Alexandre Jacques Louis DU COUDRAY (cf. D.P.  2). Quelques collaborateurs occasionnels : «des personnes connues avantageusement dans la République des Lettres et quelques amateurs [m'ont] promis de coopérer à cet Ouvrage» (t. II, p.  227).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

«[...] c'est moins un ouvrage périodique qu'une dissertation raisonnée et continue sur le grand Art de la Comédie, sur ses parties, sur ses membres» (t. I, p.  1).

Chronologie critique du théâtre français et italien, annonces et publication de comédies nouvelles, jouées ou non jouées, textes sur l'art théâtral, quelques notices biographiques. Table des matières.

Historique

Il faut chercher l'origine de la Correspondance dramatique dans l'impossibilité pour Du Coudray de collaborer à part entière avec Le Fuel de Méricourt au Journal des théâtres. Du Coudray était sur le point d'acheter ce périodique quand «plusieurs difficultés [l']en ont empêché, même insurmontables» Correspondance dramatique,. I, p.  144). Ces «difficultés» ont donc amené Du Coudray à créer son propre journal, la Correspondance dramatique, présentée sous forme de lettres à une comtesse. Des spécialistes du théâtre, Palissot et Beaumarchais, avaient été pressentis pour y collaborer : finalement, cela n'a pas abouti (t. II, p. 227). On trouve dans la Correspondance dramatique des nouvelles théâtrales, des compte rendus de livres sur le théâtre, des récits de certaines représentations, un catalogue chronologique des pièces du théâtre français et du théâtre italien. Du Coudray promet aussi de publier un certain nombre de textes de critique inédits (de Nicolas Boindin sur Les Masques des anciens. I, p.  146) et publie effectivement quelques-unes de ses propres productions théâtrales (t. I, p.  112 ; t. II, p.  161, 210). Enfin, il se sert de la Correspondance dramatique comme d'une tribune, d'où il peut, par exemple, critiquer les comédiens (t. I, p.  29 ; t. II, p.  210). Bref, comme l'écrit Du Coudray, «ces lettres ne forment point une Histoire suivie ni raisonnée de nos spectacles : elles contiennent seulement des matériaux précieux pour l'écrire» (éd. de 1778, Avertissement, n.p.).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Ars., 8° BL 12449. Les seuls exemplaires connus de l'éd. de 1777 et de 1778 sont à l'Arsenal.

Bibliographie

B.H.C, p.  589. Rééditions en 1778, 2 vol., Ars., 8° BL 124501-2 ; autre ex. introuvable, anc. cote 9544.

Date indexée

1776
1777
1778