LA MUSE LYRIQUE

Numéro

0967

Titre(s)

La Muse lyrique, dédiée à Madame la Dauphine. Recueil d'airs avec accompagnement de guitare.

Continué par : Journal de Guitare et de Lyre (1788-1810), in-8°. Par P. Porro.

Titre indexé

MUSE LYRIQUE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Novembre 1770 – 1789. 18 volumes (voir 1789, p. 192). Périodicité : hebdomadaire. 52 livraisons par an. 1 vol. en moyenne par an.

T. ? : nov. 1770 ; t. ? : nov. 1771 ; t. ? : janv. 1774 ; t. V : 1775 ; t. VIII : 1778 ; t. IX : 1779 ; t. X : 1780 ; t. XI : 1781 ; t. XII : 1782 ; t. XIII : 1783 ; t. XV : 1785 ; t. ? : 1786 ; t. ? : 1789.

Description de la collection

Chaque volume est divisé en numéros. Nombre de pages des volumes : 1770, 208 p. ; 1771, 208 p. ; 1774, 198 p. ; 1775, 198 p. ; 1778, 192 p. ; 1779, 192 p. ; 1780, 192 p. ; 1781, 192 p. ; 1782, 192 p. ; 1783, 192 p. ; 1785, 202 p. ; 1786, 202 p. ; 1789, 192 p.

Cahiers de 4 p. in-8° (une ou deux chansons, la musique et les paroles).

Frontispice de A. Huet gravé par L. Legrand. Ce périodique de musique est entièrement gravé.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Lieu de publication : Paris. Chez Jolivet, «marchand de musique de la Reine», rue Française. En 1780, Baillon, successeur de Jolivet ; en 1789, Baillon tient boutique rue du Petit Reposoir à La Muse lyrique, près de la Place des Victoires. Graveur : L. Legrand.

De 1775 à 1789, la souscription est de 12 £ pour Paris et de 18 £ pour la province. En 1789, la collection complète de 18 vol. coûte 216 £ (1789, p. 192).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Fondateur : PATOUART fils.

Collaborateurs réguliers : Baillon, en 1775, «ordinaire de l'Académie royale». P. Porro, guitariste (1783).

Collaborateurs occasionnels : 1771, Maborde, Albanese, Glück ; 1778, Taccuset ; 1782-1783, Mouzin de Lizys ; 1786, Martini ; 1789, Trille-Labarre, Rocas.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Musique : chansons légères. Principaux auteurs étudiés : airs de pièces de Favart, Beaumarchais, Sedaine, L.S. Mercier. Table à la fin de chaque volume.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., département de la musique : Vmc3 (1-3), nov. 1770, nov. 1771, 1779 ; Vm Coirault 854, 1770, 1774, 1775, 1778, 1780, 1781, 1782, 1783, 1785, 1786, 1789, (Réserve).

Exemplaires spéciaux : le t. I et le t. II de Vmc3 sont imprimés sur grand papier. Les vol. de Vm Coirault 854 pour les années 1778, 1781, 1782 sont frappés du nom «Antoinette».

La Muse lyrique est un recueil musical périodique de chansons, d'airs de théâtre et d'opéras comiques. On y trouve la musique de grands auteurs : Piccini, Glück, Rousseau, Philidor, Rameau, Grétry. Voici comment l'éditeur Jolivet présentait, dans sa Dédicace à la Dauphine, La Muse lyrique:  «Les moindres ouvrages ont droit à votre protection. Appui des Beaux-Arts, vous aimez à les soutenir dans leurs branches les plus faibles. La permission que Vous daignez m'accorder de vous offrir mon recueil, l'hommage que je dois à tant de vertus qui brillent en vous près du Trône, m'auraient inspiré, sans doute, le projet d'essayer votre éloge, si j'avais osé oublier que le silence est le tribut que votre modestie exige de tous ceux qu'honore votre bonté» (t. I, 1770).

Date indexée

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