NOTICES ET EXTRAITS DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI *

Numéro

0977

Titre(s)

Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque du Roi, lûs au Comité établi par Sa Majesté dans l'Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres (t. I-III).

Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale, lus au Comité établi dans la ci-devant Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (t. IV).

Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque Nationale et autres Bibliothèques, publiés par l'Institut National de France ; Faisant suite aux Notices et Extraits lus au Comité établi dans la ci-devant Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (t. V-VII).

Par la suite, le titre varie en fonction des circonstances politiques : «Bibliothèque Impériale», «Bibliothèque du Roi», «Bibliothèque Nationale».

Titre indexé

NOTICES ET EXTRAITS DES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI *

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1787-1965. 43 tomes ; t. I : 1787 ; t. II : 1789 ; t. III : 1790 ; t. IV-V : an VII ; t. VI : an IX ; t. VII : an XII. Les t. VIII -XXXVI (1re partie) sont publiés de 1810 à 1899 ; les t. XXXVI (2e partie) – XLIII de 1901 à 1965.

Description de la collection

T. I : CII + 603 p. ; t. II : VIII + 730 p. ; t. III : VIII + 650 p. ; t. IV : XII + 715 p. ; t. V : XIV + 744 p. ; t. VI : XII + 623 p. A partir du t. VII : division en deux parties. Premiers tomes : cahiers de 8 p. in-4°, 190 x 250.

Illustrations soit en frontispice soit à l'intérieur des tomes.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Paris, De l'Imprimerie royale (t. I-III). A Paris, de l'Imprimerie de la République (t. IV-VII). A partir du t. VIII, l'adresse varie en fonction des circonstances politiques (de l'Imprimerie impériale, royale, nationale).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Rédacteurs initiaux des notices : Ansse de Villoison, de Brequigny, Gaillard, de Guignes, de Keralio, de Laporte Du Teil, Silvestre de Sacy, Vauvilliers. Parmi les autres rédacteurs : De l'Averdy, de Rochefort, baron de Sainte-Croix.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé : «notices exactes» et «extraits raisonnés» des manuscrits de la Bibliothèque du roi, traduction et publication dans leur langue originale des pièces jugées dignes d'être imprimées (Préface, t. I, p. II).

Contenu réel : analyse et/ou publication de manuscrits orientaux (arabes, persans, turcs, tartares...), grecs, latins, français, relatifs à l'histoire politique, diplomatique..., à la littérature, aux sciences (géographie, astronomie, histoire naturelle, sphère...).

Centre d'intérêt : faire connaître le contenu et l'intérêt de pièces qu'un Catalogue se contente de répertorier ou dont il ne peut donner qu'une idée sommaire.

Table des notices dans chaque tome.

Historique

Cette «collection», qui répond au désir de révéler à la France ses propres richesses et de les faire partager à l'Europe, s'inscrit dans le prolongement des établissements littéraires d'utilité publique fondés par Louis XIV. C'est le baron de Breteuil qui, en 1785, dans deux lettres successives adressées au prince de Beauvau, président de l'Académie des belles-lettres, fait part de l'intention du Roi de charger huit académiciens autoritairement désignés (les places vacantes seront ensuite pourvues par voie d'élection) de faire connaître les manuscrits de sa Bibliothèque : trois se consacreront à l'étude des manuscrits orientaux, deux à celle des manuscrits grecs et latins, et trois à l'examen des manuscrits relatifs à l'histoire de France et du Moyen- Age. Le roi invite d'ailleurs tous les académiciens à concourir à l'entreprise et appelle tous les savants à dépouiller les dépôts publics et privés. Par là, Louis XVI entend ranimer «l'étude des langues savantes et des monuments historiques» et aider à l'avancement des lettres et au progrès des connaissances. Lancée et poursuivie avec ardeur, la collection subit le contrecoup des événements révolutionnaires : l'impression du t. IV, commencée en 1791, est interrompue en 1792 (l'Académie est supprimée en 1793) et n'est reprise que dans le cours de l'an VI, à la demande de Silvestre de Sacy et grâce à l'appui de Ginguené, directeur général de l'Instruction publique. C'est l'Imprimerie de la République dirigée par P.D. Duboy Laverne qui achève l'impression du volume lequel paraît en l'an VII. Cependant, dans l'intervalle, l'Institut national des sciences et des arts prend la relève de l'académie défunte, est expressément chargé de continuer le travail (loi du 15 germinal an IV, art. 25), et publie le t. V l'année même où est publié le t. IV.

L'Empire et les divers gouvernements qui, depuis, se sont succédé ont eu à cœur de poursuivre l'entreprise.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.M. Bordeaux, Coll. 958.

Date indexée

1787
1788
1789
1790
1791
1792
1793
1794
1795
1796
1797
1798
1799
1800
1801
1802
1803
1804
1805
1806
1807
1808
1809
1810
1811
1812
1813
1814
1815
1816
1817
1818
1819
1820
1821
1822
1823
1824
1825
1826
1827
1828
1829
1830
1831
1832
1833
1834
1835
1836
1837
1838
1839
1840
1841
1842
1843
1844
1845
1846
1847
1848
1849
1850
1851
1852
1853
1854
1855
1856
1857
1858
1859
1860
1861
1862
1863
1864
1865
1866
1867
1868
1869
1870
1871
1872
1873
1874
1875
1876
1877
1878
1879
1880
1881
1882
1883
1884
1885
1886
1887
1888
1889
1890
1891
1892
1893
1894
1895
1896
1897
1898
1899
1900
1901
1902
1903
1904
1905
1906
1907
1908
1909
1910
1911
1912
1913
1914
1915
1916
1917
1918
1919
1920
1921
1922
1923
1924
1925
1926
1927
1928
1929
1930
1931
1932
1933
1934
1935
1936
1937
1938
1939
1940
1941
1942
1943
1944
1945
1946
1947
1948
1949
1950
1951
1952
1953
1954
1955
1956
1957
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965