NOUVELLES LITTÉRAIRES 4

Numéro

1042

Titre(s)

Nouvelles littéraires par une Société de Gens de Lettres, ouvrage hebdomadaire, proposé par souscription.

Titre indexé

NOUVELLES LITTÉRAIRES 4

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Ce périodique resta à l'état de projet. Il aurait dû commencer au 1er janvier 1751. Date du prospectus: décembre 1750. Périodicité annoncée: bihebdomadaire.

Description de la collection

Devise: Veritati et virtuti.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Adresses: «à Mr. Pissot, Quay des Augustins, à Paris; à Mr. Marc Michel Rey, à Amsterdam; à Mrs. Petit et du Moutier, à Hambourg».

Libraires associés: pour les souscriptions étaient donnés le nom et l'adresse de 33 autres libraires de France, Pays-Bas, Suède, Danemark, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Angleterre.

Un tirage à 1000 exemplaires était prévu. Les souscriptions étaient proposées à 24 £ tournois par an, payables par trimestre, pour 104 feuilles.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Fondateur: Laurent Angliviel de LA BEAUMELLE en association avec M.M. Rey.

Collaborateurs prévus: Jean Angliviel, Méhégan, Morand.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé: «Embrasser toutes les sciences, tous les arts, toutes les parties du monde savant». «Un corps aussi vaste que l'est celui du Monde Pensant a besoin d'une voie de communication» rapide et qui rapproche «les espaces immenses qui séparent les différentes provinces de ce grand empire».

Historique

M.M. Rey et La Beaumelle, l'un comme «associé gérant et débiteur», l'autre comme «associé éditeur», signèrent un contrat le 9 décembre 1750 à Amsterdam. Durant son séjour à Paris, La Beaumelle avait conçu cette entreprise ambitieuse, qu'il proposa à Rey lors de son passage à Amsterdam en route pour Copenhague. Rey devait faire l'avance des frais, La Beaumelle se chargeait des correspondants. Le frère de La Beaumelle, Jean Angliviel, aurait tenu à Paris un rôle essentiel. Les deux associés escomptaient 2000 écus de bénéfice, en cas de succès, malgré les dépenses qui seraient considérables. Les frais de port et la difficulté de trouver des correspondants réguliers en des lieux aussi divers, firent échouer le projet, qui n'eut même pas un début de réalisation. On le connaît seulement par un exemplaire du prospectus et par le contrat passé entre Rey et La Beaumelle, qui ont été retrouvés.

Bibliographie

Mentions dans la presse du temps: Journal des savants, 12 déc. 1750. – Lauriol C, La Beaumelle. Un protestant cévenol entre Montesquieu et Voltaire,Genève, 1978, p. 214-216.

Date indexée

1751