SUITE DU SECRÉTAIRE DU PARNASSE

1234
1724

Titre(s)

Suite du Secrétaire du Parnasse, par le Poète sans fard. Seconde partie. Brochure in-octavo, vingt sols.

Même privilège que pour le Secrétaire du Parnasse (1698, 1723).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1724. Un seul numéro. Date du privilège : 12 novembre 1723. Approbation : 10 mars 1724.

Description de la collection

Le numéro est divisé en «lettres». Nombre de p. : 1 f° d'approbation + 48 p., dont 2 p. de privilège. Cahiers de 16 p., 105 x 184, in-8°.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, chez François Fournier, rue Saint-Jacques, aux Armes de la Ville. Libraire associé : D'Houry fils, rue de la Harpe, vis-à-vis la rue Saint-Séverin.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Auteur : François GACON.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Littérature ; pièces de poésie ; théâtre ; polémique.

Principaux auteurs étudiés : Boissy, p. 41 ; abbé Desfontaines, p. 44 et p. 45 ; La Motte, passim ; Mémoires de Trévoux, p. 44 ; abbé Richard, passim ;  Voltaire, p. 40 et p. 45.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Exemplaire étudié : B.N., Yf 9414 ; autre ex. : Ye 33591.

Bibliographie

Lachèvre F., «Bibliographie des ouvrages de Gacon», Bulletin du bibliophile,1927, n° XI, p. 186-187.

Historique

Dans son Approbation de la Suite du Secrétaire du Parnasse, l'abbé Richard, après avoir critiqué Gacon sur le fait qu'«il n'est secrétaire que de lui-même», en fait l'éloge : «S'il continue à nous donner des pièces aussi curieuses que celles que je viens de lire, le public qui aime la critique trouvera beaucoup de plaisir dans la lecture de celle qui sort de sa plume, toujours un peu vive, mais qui a pourtant cela d'heureux qu'elle n'attaque que les ouvrages et jamais les mœurs».

Titre indexé

SUITE DU SECRÉTAIRE DU PARNASSE

Date indexée

1724

LE SECRÉTAIRE DU PARNASSE

1202
1723

Titre(s)

Le Secrétaire du Parnasse, au sujet de la tragédie d'Inès de Castro. Et souscription désintéressée par le P[oète] S[ans] F[ard]. Brochure in-octavo, 23 sols.

Continué par la Suite du Secrétaire du Parnasse (1724).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Un seul numéro paru en 1723 ; un premier projet de journal en 1698 semble avoir échoué. Date du privilège : 12 novembre 1723. Approbation du 19 septembre 1723. La Suite du Secrétaire du Parnasse «par le Poète sans Fard» (Paris, 1724, 48 p.) est moins une «suite» qu'un pamphlet nouveau de Gacon (voir ce titre).

Description de la collection

Le numéro est divisé en «lettres». Pagination : 1 f° d'approbation + 54 p. + 2 f° d'errata et de privilège. Cahier de 111 x 180, in-8°.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, chez François Fournier, rue Saint-Jacques, aux Armes de la Ville.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

François GACON (Quérard, t. III, p. 231).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Littérature ; théâtre, poésie ; pièces de poésie ; querelle des Anciens et des Modernes.

Principaux auteurs mentionnés : La Motte (Inès de Castro) ; Boileau.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., Yf 6495. Autres exemplaires : B.M. Grenoble, E 11486 ; B.N., Yf 9413 ; Yf 11590.

Bibliographie

Contrefaçon hollandaise : La Haye, M. Roguet, 1724, in-8°, 54 p. (B.N., Rés. Z Beuchot 1151 [3]). – Lachèvre F., «Bibliographie des ouvrages de Gacon», Bulletin du bibliophile, 1927, n° IV, p. 139.

Historique

Un arrêt du Conseil privé du Roi du 26 mars 1698 a annulé le privilège du Secrétaire du Parnasse et en a interdit l'entrée en France car de Laulne, en obtenant le privilège, n'avait pas dit qu'il s'agissait d'un périodique. Dans son Approbation de 1723, l'abbé Richard, censeur du Secrétaire du Parnasse,fait le commentaire suivant : «Je ne trouve pas moins de vivacité dans ce premier essai du secrétaire du Parnasse sur la tragédie d'Inès de Castro que dans les autres critiques ; cependant l'auteur y paraît toujours plein d'estime et de vénération pour M. de La Motte ; il n'attaque que ses vers, mais encore avec beaucoup de délicatesse et sans aigreur. S'il y avait moins de feu la lecture en serait insipide».

Le Secrétaire du Parnasse est en fait une violente attaque contre les Modernes et une critique générale d'Inès de Houdart de La Motte : «Il n'y a dans son Inès aucune utilité morale», écrit Gacon, et «cette pièce est plus propre à corrompre les mœurs qu'à les régler» (p. 31). A l'occasion, Gacon ne dédaigne pas non plus de faire des vers sur La Motte : «Houdart en vers fades et pesants / Et dont le style est déplaisant, / A pourtant composé des fables : / Or bien qu'elles soient misérables, / Il en a par souscriptions / Fait au moins cinq éditions» (p. 43).

Titre indexé

SECRÉTAIRE DU PARNASSE

Date indexée

1723

RÉFLEXIONS PHILOSOPHIQUES SUR L'ORIGINE DE LA CIVILISATION

1184
1778

Titre(s)

Réflexions philosophiques sur l'origine de la civilisation et sur les moyens de remédier à quelques-uns des abus qu'elle entraîne.

Modification dans la réédition Belin : de remédier aux abus...

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Publication en 1778. Des numéros sans date. Trois volumes au total ; 12 livraisons par an.

Description de la collection

Chaque volume est composé de cahiers, divisés en chapitres. Chaque volume fait au moins 315p. Cahiers de 64 p., in-8°, 122 x 215.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Publié à Amsterdam et à Paris par Le Jay, rue Saint-Jacques, puis par Belin, même rue.

L'abonnement était de 5 £ pour six cahiers, c'est-à-dire 10 £ par an. Chaque cahier coûtait 1 £ pour Paris et 1 £ et 4 s. pour la province.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

J.V. DELACROIX, avocat (D.P. 2 et Barbier, t. IV, p. 136).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Droit : droit criminel, organisation de la justice, prisons. Principaux auteurs étudiés : Montesquieu, t. I, p. 26 ; J.J. Rousseau, t. I, p. 13 et 17.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., *E 5152-5154 ; Rz 3805.

Bibliographie

Deuxième édition ? «De 1778 à 1783, l'auteur a publié chez Belin 7 cahiers formant le premier volume d'un second ouvrage, sous le même titre, qui semble n'être qu'une nouvelle édition de celui-ci» (Quérard, t. II, p. 432). Voir les exemplaires E 5152-5153 de la B.N.

Mention dans la presse du temps : Journal de littérature, des sciences et des arts, 1780, t. IV, p. 50.

Les Réflexions sur l'origine de la civilisation soulignent tout d'abord la nécessité, dès 1778, de la réforme du système judiciaire : «Il est universellement reconnu que notre justice criminelle a le plus grand besoin d'être réformée» (t. I, p. 5). Certains passages rappellent l'influence qu'a eue J.J. Rousseau sur La Croix ; ainsi, «plus les hommes se sont éloignés de l'état de nature, plus ils ont multiplié les crimes» (t. I, chap. I).

Après une révérence à Montesquieu (t. I, p. 26), La Croix présente l'objet de son journal : «Je me bornerai à observer les maux de toutes espèces que les diverses passions ont fait naître, les remèdes que les législateurs ont apportés ; [...] si je ne puis pas les guérir, peut-être pourrais-je soulager [la société]. Voilà le but de mon travail» (t. I, p. 26-27).

La Croix propose ainsi tout un ensemble de réformes, d'abord celle des prisons : nécessité de séparer les prisonniers, «les accusés» et «les débiteurs» (t. I, p. 59), nécessité d'un lieu carcéral adapté : «Commençons donc par transférer nos prisons dans un lieu bien aéré ; qu'une cour vaste y entretienne la salubrité et donne à ceux qui ne peuvent que la parcourir le moyen d'y prendre un exercice salutaire» (t. I, p. 61). Enfin, les peines elles-mêmes doivent être revues ; La Croix présente un véritable programme juridique : «De l'infanticide» (t. II, chap. V) ; «Du vol avec effraction» (chap. VI) ; «Des banqueroutes» (t. III, chap. III) ; «Des peines infamantes» (chap. XVIII) ; «Des peines corporelles» (chap. XIX) ; «Des erreurs de la justice» (chap. XX).

Titre indexé

RÉFLEXIONS PHILOSOPHIQUES SUR L'ORIGINE DE LA CIVILISATION

Date indexée

1778

LE RADOTEUR

1155
1775
1776

Titre(s)

Le Radoteur ou Nouveaux mélanges de philosophie, d'anecdotes curieuses, d'aventures particulières, auxquelles on a ajouté des pièces fugitives très intéressantes, tant en prose qu'en vers, qui n'avaient jamais paru, entre autres la Critique du Barbier de Séville, etc. «Ouvrage recueilli dans le porte- feuille de plusieurs gens de lettres d'un mérite reconnu, qui ont bien voulu faire part de leurs lumières et de leurs découvertes.»

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Trois tomes en 2 volumes publiés de 1775 au 22 décembre 1776. Permission tacite donnée à Cerfvol le 27 avril 1775 (Cior 18, t. I, n° 16451). A l'origine, les auteurs voulaient rédiger 12 vol. (t. II, p. 326, note 3). Les deux volumes portent la date de 1777.

Description de la collection

Chaque volume est divisé en «articles». Nombre de pages des volumes : t. I : 428 p. ; t. II : 414 p. ; t. III : 128 p. ; Cahiers de 16 p., in-8°, 126 x 210.

Devise : Non equidem hoc studeo, bullatis ut mihi nugis / Pagina turgescat, dare pondus idonea suma, Pers., Sat. V.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, chez Jean-François Bastien, rue du Petit Lyon, Faubourg Saint-Germain.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Le Radoteur était «publié et mis en ordre par M. de C***, auteur de plusieurs ouvrages connus». Les auteurs étaient CERFVOL, P.J.B. NOUGARET et J.H. MARCHAND (Barbier, t. IV, p. 3 ; Quérard, t. II, p. 100 ; t. IV, p. 459 ; t. V, p. 512).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Principaux centres d'intérêt : littérature, théâtre (drame), réflexions morales («Du jeu», t. I, p. 73 ; «De la corruption», t. I, p. 88 ; «De l'esprit», t. I, p. 94 ; «De l'éducation», t. I, p. 97 ; «Des mœurs», t. I, p. 145). Pièces de poésie.

Principaux auteurs étudiés : Beaumarchais, t. I, p. 273, 289, 292, 307, 337, 373 ; t. II, p. 231-232 ; La Harpe, t. I, p. 134 et suiv.

Une table à la fin de chaque volume.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée : B.N., Z 27907-27908. Autres collections complètes : Ars., 8° NF 6801 et 6802.

Bibliographie

B.H.C., p. 57.

Le Radoteur est rédigé sur un ton satirique et badin («Sur les calembours», t. I, p. 369). Le drame, par exemple, est attaqué de façon ironique et plaisante (t. I, p. 30 et suiv.). Mais, à l'occasion, les auteurs ne dédaignent pas des réflexions plus austères : sur les voyages (t. I, p. 170), sur la louange (t. I, p. 193), sur la profession d'avocat (t. I, p. 206) ou sur Mécène (t. I, p. 225).

Enfin, l'un des intérêts majeurs du Radoteur est d'aborder, de toutes les manières, le théâtre du XVIIIe siècle : d'une démarcation critique du Barbier de Séville de Beaumarchais (t. I, passim) à des remarques sur les spectacles forains (t. I, p. 314) en passant par l'évocation des «drames dansants» (t. II, p. 3). On y trouvera aussi une analyse du Vidangeur sensible de J.H. Marchand, parodie dramatique du drame (t. III, p. 96).

Le Radoteur a suscité un Anti-Radoteur ou le Petit Philosophe par Claude Peyssonnel (Londres, 1785. In-12, VIII-288 p.).

Titre indexé

RADOTEUR

Date indexée

1775
1776

LE POLITIQUE HOLLANDAIS 2

1127
1780
1785

Titre(s)

Le Politique hollandais.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1780 – 1785. Hebdomadaire paraissant le lundi. En principe, 2 volumes par an, de 52 numéros chacun. 6 volumes au total.

La collection de la B.N. comporte 4 vol.: t. I, manque; t. II, 13 août 1781; t. III, 11 févr. 1782; t. IV, 12 août 1782.

Description de la collection

Les volumes sont composés de numéros. T. I: manque; t. II: 420 p.; t. III: 416 p.; t. IV: 128 p. Cahier de 16 p., in-8°, 130 x 220.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Editeur: J.A. Crajenschot à Amsterdam.

Libraires associés: Walree à Haarlem; Luzac, Van Damme et les frères Murray à Leyde; D.F. Gosse, J. Van Cleef, Van Drecht et la veuve Staatman à La Haye; Van Goor à Nimègue; J.G. Virchaux à Hambourg.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Auteurs: M.A. CERISIER, secrétaire d'ambassade à La Haye (D.P. 2) et A.J. CRAJENSCHOT (Barbier, t. III, p. 946; Quérard, t. II, p. 101 et 329).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Principaux centres d'intérêt: villes d'Amsterdam et de Genève (t. III); politique internationale; politique internationale de la Hollande; Russie; indépendance américaine; liberté de la presse (t. II); catholicisme; Courrier du Bas-Rhin (notamment, t. IV).

Principaux auteurs étudiés: Linguet, t. III, p. 136; Raynal, t. IV, p. 2; J.-J. Rousseau, t. IV, p. 2.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée: B.N., M 30968-30971 (jusqu'au 30 septembre 1782); B.L., 934 f 17 (8) (1783).

Bibliographie

Lettre à l'auteur de la feuille hebdomadaire intitulé Le Politique hollandais, par un vrai Hollandais, [La Haye, 1783], (B.L., 934 f 17 (9).

Historique

Le Politique hollandais est une feuille politique assez caustique qui semble avoir eu des difficultés avec la censure hollandaise (t. II, p. 101-102). Il fut souvent en opposition avec Le Courrier du Bas-Rhin (voir t. IV, n° LXXIX, 12 août 1782: «Dialogue entre le Courrier du Bas-Rhin et Le Politique hollandais»).

Le Politique hollandais se gausse d'un «petit nouvelliste de la Basse Germanie»: «ce renard, si glorieux d'être sorti du pays des marmottes, a trouvé cette fois ses ruses ordinaires en défaut: forcé dans ses tours, ses saillies lui ont manqué; pour se dérober aux piqueurs qui le pressaient vivement, il a poussé des cris d'un genre nouveau: Bête et Népomucène, Lourd et Claude, Sophistique et Pancrace. Avec quelle adresse il sait allier ces mots grecs et savoyards! Il ne nous manquait que son nom pour être baptisé complètement. Tout cela nous a beaucoup amusés; et nous ne désespérons pas que cet Allobroge nous rendra un jour ses lumières, l'énergie et l'éloquence persuasive qu'il trouvait autrefois chez nous» (n° LXXXI, p. 46-47).

Additif

Titre indexé

POLITIQUE HOLLANDAIS 2

Date indexée

1781
1782
1783
1784
1785

LE POLITIQUE HOLLANDAIS 1

1126
1779

Titre(s)

Le Politique hollandais, ouvrage adressé aux puissances de l'Europe sur les affaires présentes.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Parution sans date précise. Très certainement 1779.

Description de la collection

Un seul numéro (n° 2), de 68 p. Cahier de 16 p., in-8°, 112 x 179.

Devise : Amicus anglus, amicus gallus, sed magis amica patria.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Lieu de publication mentionné : «En Hollande» [Amsterdam].

Libraires associés : J. Meyer à Wageningen ; Boehemer et W. Abrahams à Middelbourg ; Houttuyn à Amsterdam ; Du Mee, Staatman et Wymants à La Haye ; Luzac à Leyde ; Bronkhorst, Bennet et Hake à Rotterdam ; Paddenburg et Spruit à Utrecht.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Auteur anonyme.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Principaux centres d'intérêt : politique ; commerce (p. 31 et suiv.) ; révolution américaine (p. 26 et suiv.) ; politique internationale de la Hollande (p. 42).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée : B.N., M 30972.

Le Politique hollandais est une sorte de pamphlet périodique tourné contre la France. Qu'on en juge : «La France s'est toujours conduite suivant son ambition et ses intérêts ; elle a toujours suivi une politique relative à ses vues d'agrandissement et de domination : son propos a toujours été d'abaisser les Puissances qui tenaient le premier rang dans l'Europe, espérant de ramener à elle seule tous les avantages qu'on peut tirer de ces puissances et de parvenir enfin à donner la loi et des fers à toute l'Europe» (p. 16).

Titre indexé

POLITIQUE HOLLANDAIS 1

Date indexée

1779

NOUVELLES DE LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES ET DES ARTS

1018
1779
1788

Titre(s)

Nouvelles de la République des Lettres et des Arts.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

26 janvier 1779–16 juillet 1788 (suspension du périodique en 1784). 9 volumes.

Prospectus de 1777: Les Nouvelles de la République des Lettres et des Arts, ouvrage périodique par M. Pahin de Champlain de La Blancherie, Paris, Ruault, 1777, in-8°, 79 p. (B.N., Z 21888).

Périodicité hebdomadaire. Paraît le mardi (1779-1780), puis le mercredi (1781-1788). Un vol. en moyenne par an.

Datation des volumes: t. I: 1779; t. II: 1779-1780; t. III: 1781; t. IV: 1782; t. V: 1783; t. VI: 1785; t. VII: 1786; t. VIII: 1787; t. IX: 1788.

Description de la collection

Chaque volume est divisé en numéros. Le nombre de pages par volume est très variable: t. II: 140 p.; t. VII: 556 p.

Le numéro fait 8 p., imprimées sur deux colonnes. Un supplément paraît épisodiquement en 1785, puis systématiquement l'année suivante.

Cahiers de 8 p. grand in-4°, 190 x 255.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, «Au Bureau de la Correspondance». Libraire associé: Ruault (1785).

Imprimeurs: en 1779, Louis Jorry, Veuve Thiboust, Quillau, Knapen; de 1780 à 1783 et en 1785, Knapen; en 1786, P.G. Simon, N.H. Nyon, Clousier, Cailleau; en 1787-1788, Cailleau.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Fondateur et principal rédacteur : Claude-Mammès PAHIN DE LA BLANCHERIE (voir D.P.2).

Brissot a collaboré aux Nouvelles de la République des Lettres et des Arts vers 1781 (Mémoires, éd. Cl. Perroud, t. I, p. 191).

Collaborateurs occasionnels: en 1786, Batelier, A.M.H. Blin de Sainmore, J.L. Carra (D.P.2), Callet, professeur de mathématiques, Denis, J.A. Dulaure, Grand Maison, Le Gendre, J.B. Lefevre de Villebrune, J. Mallet Du Pan (D.P.2).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Informations diverses sur la littérature, les sciences, les beaux-arts, les techniques, sur les expositions organisées par le Bureau de la Correspondance. Le Supplément donne un compte rendu détaillé des réunions hebdomadaires de la société littéraire animée par La Blancherie.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.M. Dijon, D 15626 (26 janv. 1779–16 juil. 1788; 4 vol., des lacunes); Ars., 4° H 8913 (1785-1788); Bibliothèque d'Art et d'Archéologie, Paris, 164 u 5 (1779); Bibliothèque de l'Assemblée nationale (juin 1785–déc. 1786); au XIXe siècle, il s'y trouvait 2 vol. des Nouvelles de la République des Lettres et des Arts. Il n'en reste aujourd'hui plus qu'un seul; B.N., Rés. Z 1149-1156 et Z 4331-4334. Autre collection complète: B.L., PP 4326 ab («Very imperfect»).

Bibliographie

B.H.C., p. 51; H.P.L.P., t. III, p. 186. – Guénot H., La Blancherie, la Correspondance générale et les «Nouvelles de la République des Lettres et des Arts», mém. de maîtrise d'histoire, U. Paris I, 1981, t. II – Idem, «La Correspondance générale pour les Sciences et les Arts de Pahin de La Blancherie (1779-1788)», Cahiers haut-marnais, 3e trimestre 1985, p. 49-61. – Idem, «Musées et lycées parisiens (1780-1830)», Dix-huitième siècle, t. XVIII, 1986, p. 249-267. – Idem, «Les lecteurs des Nouvelles de la République des Lettres et des Arts (1782 et 1786)», dans La Diffusion, p. 73-88.

Historique

Les Nouvelles de la République des Lettres et des Arts sont l'organe d'une société littéraire, la «Correspondance générale pour les Sciences et les Arts», animée par Pahin de La Blancherie et installée à l'Hôtel Villayer, rue Saint-André-des-Arts à Paris (1779-1788). La Blancherie s'était fixé pour mission de faciliter la communication des savants, des artistes de l'Europe des Lumières en créant cette Correspondance. Celle-ci était constituée d'un Bureau de Correspondance (où l'on pouvait s'adresser pour tout renseignement sur les sciences et les arts), d'une assemblée hebdomadaire (le Salon de la Correspondance), où l'on pouvait rencontrer artistes et savants français (d'Alembert) et étrangers de passage (Volta, Franklin) et où l'on pouvait voir des peintures, des sculptures, des objets techniques, des livres récents exposés, enfin d'un périodique, les Nouvelles de la République des Lettres et des Arts, qui faisait toutes les semaines le point des nouveautés littéraires, artistiques, techniques et qui, dans un Supplément, consignait les demandes techniques et artistiques des adhérents de la Correspondance, résumait les débats, bref se livrait au compte rendu de la séance hebdomadaire.

Il y eut trois expositions importantes au Salon de la Correspondance: une exposition Hallé-Restout-Jouvenet (1782); une exposition Vernet (mars 1783); une exposition consacrée aux peintures de l'Ecole française (juin-avril 1783); de Jean Cousin jusqu'à Greuze et Fragonard, en passant par Watteau, Chardin, Boucher et Lebrun.

Additif

Titre(s): Cette revue a connu un faux départ en 1777. Pahin publie en effet en novembre 1777, après la page de titre du journal, un prospectus très développé qui occupe près de 16 pages. Le privilège et l’approbation sont datés du 7 novembre 1777. Ce premier numéro est suivi de quatre autres, sous le même titre et dans le même format (in-8°). Ces numéros sont constitués de nouvelles littéraires, consacrées à la littérature étrangère, et notamment à la littérature allemande. Le dernier constitue un «Supplément». L’ensemble est relié à la BnF en un petit volume de 79 pages (2 exemplaires : Z 21888 et R 10063). Après quoi, apparemment, la revue cesse de paraître pendant un an. Elle reprend le 26 janvier 1779. On peut supposer que l’interruption est due à l’un des nombreux voyages que Pahin de La Blancherie fait à cette époque (AS).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares: La date de début de cet hebdomadaire reste incertaine. Les collections complètes le font commencer en 1778, mais la date de 1777 est également proposée. La BnF signale la mention, sur un volume daté de 1777 : «ouvrage périodique par M. Pahin de La Blancherie» (ex. R 10063) ; un tome isolé  est daté de 1777 (Z 21888).  Peut-être s’agit-il de la feuille de correspondance adressée à chaque membre de la Société fondée par Pahin de La Blancherie en 1777 (JS).

Auteur additif

Titre indexé

NOUVELLES DE LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES ET DES ARTS

Date indexée

1779
1780
1781
1782
1783
1784
1785
1786
1787
1788

LE NÉGOCIANT

0975
1762
1763

Titre(s)

Le Négociant ou Annonces et avis divers sur le commerce.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

15 mars 1762 – 14 février 1763. 49 numéros, réunis en un volume.

Hebdomadaire : paraît le lundi.

Description de la collection

Le volume est composé de 49 numéros, 404 p. au total. Cahier de 8 p., 125 x 200, in-8°.

A l'occasion un supplément de 4 p. est joint au numéro (voir n° 21 et n° 23).

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Bureau général, «rue du jour, vis-à-vis le grand portail St. Eustache, à Paris». Imprimeur : Knapen, pont Saint-Michel.

Prix de l'abonnement annuel : 9 £.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Louis-Florent LE CAMUS (D.P. 2 ; Barbier, t. III, p. 407 ; Quérard, t. V, p. 39).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Annonces économiques, commerciales et financières ; cours des matières premières ; nouvelles économiques et commerciales ; annonce des mises aux enchères.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., V 28630. Autre collection complète : Ste G.

Le Négociant est un ouvrage très utile pour l'historien : on y annonce les prix de toutes sortes de marchandises et même celui des matériaux (p. 43) ; on y ajoute quelques considérations générales et historiques sur des villes commerçantes comme Dijon ou Rouen. Dans le n° 1 (15 mars 1762), Le Camus prévient que «les commerçants doivent regarder cette feuille comme une nouvelle voie de communication que nous leur ouvrons soit avec le public, soit avec eux». «Nous les mettons à portée de donner et de recevoir facilement, et sans frais, tous les avis qui peuvent être utiles. Le succès de notre feuille augmentera la circulation entre les provinces et la capitale : mais en travaillant à procurer le bien public, nous aurons toujours attention de ménager les intérêts des particuliers. Tel est, conclut Le Camus, le plan que nous nous sommes tracé et dont nous ne nous écarterons jamais». Le journaliste prévient enfin qu'«on insère gratis dans cette feuille tous les avis concernant le commerce ; mais on avertit en même temps qu'on n'en employera aucun qui ne soit signé».

Titre indexé

NÉGOCIANT

Date indexée

1762
1763

LA MUSE LYRIQUE

0967
1770
1789

Titre(s)

La Muse lyrique, dédiée à Madame la Dauphine. Recueil d'airs avec accompagnement de guitare.

Continué par : Journal de Guitare et de Lyre (1788-1810), in-8°. Par P. Porro.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Novembre 1770 – 1789. 18 volumes (voir 1789, p. 192). Périodicité : hebdomadaire. 52 livraisons par an. 1 vol. en moyenne par an.

T. ? : nov. 1770 ; t. ? : nov. 1771 ; t. ? : janv. 1774 ; t. V : 1775 ; t. VIII : 1778 ; t. IX : 1779 ; t. X : 1780 ; t. XI : 1781 ; t. XII : 1782 ; t. XIII : 1783 ; t. XV : 1785 ; t. ? : 1786 ; t. ? : 1789.

Description de la collection

Chaque volume est divisé en numéros. Nombre de pages des volumes : 1770, 208 p. ; 1771, 208 p. ; 1774, 198 p. ; 1775, 198 p. ; 1778, 192 p. ; 1779, 192 p. ; 1780, 192 p. ; 1781, 192 p. ; 1782, 192 p. ; 1783, 192 p. ; 1785, 202 p. ; 1786, 202 p. ; 1789, 192 p.

Cahiers de 4 p. in-8° (une ou deux chansons, la musique et les paroles).

Frontispice de A. Huet gravé par L. Legrand. Ce périodique de musique est entièrement gravé.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Lieu de publication : Paris. Chez Jolivet, «marchand de musique de la Reine», rue Française. En 1780, Baillon, successeur de Jolivet ; en 1789, Baillon tient boutique rue du Petit Reposoir à La Muse lyrique, près de la Place des Victoires. Graveur : L. Legrand.

De 1775 à 1789, la souscription est de 12 £ pour Paris et de 18 £ pour la province. En 1789, la collection complète de 18 vol. coûte 216 £ (1789, p. 192).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Fondateur : PATOUART fils.

Collaborateurs réguliers : Baillon, en 1775, «ordinaire de l'Académie royale». P. Porro, guitariste (1783).

Collaborateurs occasionnels : 1771, Maborde, Albanese, Glück ; 1778, Taccuset ; 1782-1783, Mouzin de Lizys ; 1786, Martini ; 1789, Trille-Labarre, Rocas.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Musique : chansons légères. Principaux auteurs étudiés : airs de pièces de Favart, Beaumarchais, Sedaine, L.S. Mercier. Table à la fin de chaque volume.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., département de la musique : Vmc3 (1-3), nov. 1770, nov. 1771, 1779 ; Vm Coirault 854, 1770, 1774, 1775, 1778, 1780, 1781, 1782, 1783, 1785, 1786, 1789, (Réserve).

Exemplaires spéciaux : le t. I et le t. II de Vmc3 sont imprimés sur grand papier. Les vol. de Vm Coirault 854 pour les années 1778, 1781, 1782 sont frappés du nom «Antoinette».

La Muse lyrique est un recueil musical périodique de chansons, d'airs de théâtre et d'opéras comiques. On y trouve la musique de grands auteurs : Piccini, Glück, Rousseau, Philidor, Rameau, Grétry. Voici comment l'éditeur Jolivet présentait, dans sa Dédicace à la Dauphine, La Muse lyrique:  «Les moindres ouvrages ont droit à votre protection. Appui des Beaux-Arts, vous aimez à les soutenir dans leurs branches les plus faibles. La permission que Vous daignez m'accorder de vous offrir mon recueil, l'hommage que je dois à tant de vertus qui brillent en vous près du Trône, m'auraient inspiré, sans doute, le projet d'essayer votre éloge, si j'avais osé oublier que le silence est le tribut que votre modestie exige de tous ceux qu'honore votre bonté» (t. I, 1770).

Titre indexé

MUSE LYRIQUE

Date indexée

1770
1771
1772
1773
1774
1775
1776
1777
1778
1779
1780
1781
1782
1783
1784
1785
1786
1787
1788
1789

MA CORRESPONDANCE

0855
1785

Titre(s)

Ma Correspondance.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

La collection de la B.N., la seule disponible, est incomplète: du n° 53 (29 juin 1785) au n° 106 (23 déc. 1785). Un seul volume, daté de 1785. Bihebdomadaire.

Description de la collection

Le volume est composé de numéros; pas de pagination continue. Cahiers de 4 à 8 p. in-8°, 104 x 172.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Lieu supposé de parution: Paris. Prix de la souscription: 24 £ par an (voir n° 55).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

«Cette feuille contiendra des nouvelles politiques et littéraires, des anecdotes curieuses et des faits intéressants, qu'on chercherait vainement dans les gazettes ordinaires» (n° 55).

Principaux centres d'intérêt: nouvelles mondaines; nouvelles politiques, faits divers; affaire du Collier; Cagliostro; nouvelles des colonies et de la guerre maritime; nouvelles de l'Europe (Hollande, Allemagne, Autriche). Principaux auteurs étudiés: Beaumarchais, n° 67, 70, 95; Blanchard, n° 80, 82, 83; Marmontel, n° 67, 90; Mesmer, n° 53. 57; Mirabeau, n° 62, 90, 105; Mme de Staël, n° 80, 87, 90, 95; Thomas, n° 79, 81.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée: B.N., 8° LC2 93.

Ma Correspondancede par sa typographie et son inspiration, ressemble fort aux Mémoires secrets de Bachaumont et à la Correspondance secrète de Mettra. Il semble bien qu'il s'agisse d'un bulletin de nouvelles à la main qu'on aurait imprimé. On peut y glaner, ça et là, des renseignements intéressants.

Titre indexé

MA CORRESPONDANCE

Date indexée

1785