L'OBSERVATEUR DES SPECTACLES

1073
1762
1763

Titre(s)

L'Observateur des Spectacles ou Anecdotes théâtrales, ouvrage périodique par M. de Chevrier.

Modifié en Dernier observateur des Spectacles (juin 1762, mais il s'ensuit une interruption de six mois).

Continué par Le Nouveau Spectateur de Le Prévôt d'Exmes (1770).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Janvier 1762–mars 1763. Trois volumes. Sans date de prospectus. Périodicité annoncée: en 1762 toutes les deux semaines; en 1763: tous les mardis, ce qui est tenu. Nombre de livraisons annoncé: 4 volumes par an. Datation des volumes: T. I, 1er janv.–15 mars 1762; t. II, 1er avril–15 juin 1762; t. III, 1er janv.–15 mars 1763.

Description de la collection

Pagination: t. I, 344 p.; t. II, 324 p.; t. III, 206 p.

Cahier: de 22 à 48 p., 93 x 155 (Ars.); 104 x 164 (B.A.A.) et 100 x 155 (Opéra), in-12.

Citations de divers auteurs.

Trois amours allégoriques en frontispices. Portrait de Rosette Baptist (t. I, p. 289).

Musique: 4 p. de romance tirée d'Anneto et Lubin de Blaise (t. II, p. 94) (ex. de l'Opéra).

Dépliant illustré: Fitz-Giggo à propos de l'émeute du public à Drury-Lane, le 29 janvier 1763.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

La Haye, puis Amsterdam; H. Constapel. 1763: 2 s. en Hollande, 1 ducat pour l'année de souscription. 15 £ en France: s'adresser au sieur de Lorme, receveur des postes à Lille.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

François Antoine de CHEVRIER. En juin 1762 (t. II, p. 276), on annonce un supplément pour 6 s., contenant les «particularités de [la] mort» de Chevrier et un abrégé de sa vie (publié p. 310-316). La fin des feuilles préparées par Chevrier est indiquée p. 310.

Collaborateurs occasionnels: correspondants-spectateurs de théâtre dans une quinzaine de villes d'Europe (qui semblent se raréfier avec le temps).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Tous les spectacles d'Europe. Pièces et ballets, auteurs, acteurs, danseurs, mœurs, seront la matière du journal.

Contenu réel: comptes rendus des spectacles de Paris (3 théâtres), Liège, Bruxelles, Gand, Louvain, Amsterdam, Théâtre français de La Haye, Overtomese-weg, Londres (Drury-Lane), Copenhague, Rome, Vérone, Venise, Livourne, Bologne, Düsseldorf, Francfort, Vienne en Allemagne (sic).

Centres d'intérêt: théâtre, acteurs et actrices, surtout. Plus de pièces analysées que d'études d'auteurs, mais Voltaire, Fréron, Chaumeix, Crébillon, Marivaux (son éloge n° 12, 22 mars 1763).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Opéra, C 3371 (1-2-3), 3 vol., seule bibliothèque possédant cet ensemble (avril 1762–mars 1763); B.A.A., Doucet 673 T 23 (2 vol.): avril-juin 1762, 11 janv.–mars 1763; Ars., RJ 853 (1 vol., 3 janv.–juin 1762).

Bibliographie

B H.C.; H.G.P.; D.P. 2., art. «Chevrier». – Gillet N.A., Notice historique sur Chevrier, 1863.

Additif

Édition(s), abonnement(s)Gazette d’Amsterdam, 18 déc. 1761: "On trouve aujourd’hui chez H. Constapel, libraire à La Haye: L’Observateur des spectacles ou Anecdotes  théâtrales, ouvrage périodique par M. de Chevrier, 8° aux dépens de l’auteur. Cette feuille de 48 pages paraîtra tous les 1er et 15 de chaque mois au prix de 6 sols. Elle renferme un détail exact et critique de tous les théâtres de l’Europe, n’importe dans quelle langue, avec les anecdotes relatives aux auteurs, acteurs et actrices. Le prospectus qui précède le premier cahier, donne l’idée précise de cet ouvrage. On le trouve en Hollande et ailleurs chez les principaux libraires."

 Cette première livraison (p. 1-48), datée "La Haye, 15 décembre 1761", renferme le prospectus (p. 1-14). Ce journal fut régulièrement annoncé dans les gazettes. Par exemple:  Leydse Courant, 1 sept. 1762: "H. Constapel [...] débite L’Observateur des spectacles, par M. de Chevrier, n° 13 et dernier à 6 sols. contenant outre les extraits des pièces nouvelles, un abrégé de la vie de l’auteur et les particularités de sa mort. [...] Le même ouvrage complet en 2  volumes à ƒ3:0."

 

Historique : En janvier 1763, Constapel commence un nouveau journal sous le même titre, mais de nouveau à partir d’un tome I (n° i: 4 janvier - xi : 15 mars). Le  rédacteur est un certain Lambert (Gazette d’Utrecht, 4 janvier 1763: "Mardi 4 janvier on publiera à Amsterdam le premier numéro de  L’Observateur des spectacles ou des Anecdotes théâtrales par M. Lambert, à 2 sols [...]"). Cette fois il y a aussi des articles plus généraux: Gazette d’Amsterdam, 25 janvier 1763: "Aujourd’hui (25 janvier) on a publié le n° 4 de  L’Observateur des spectacles ou Anecdotes théâtrales par M. L***. Cette feuille contient l’état actuel des théâtres de Paris avec un précis des talents des acteurs, et continuera de paraître régulièrement tous les  mardis. Les feuilles précédentes contiennent l’origine et l’état actuels des théâtres d’Amsterdam et de La Haye. Cet Observateur se vend à Amsterdam 2 sols la feuille, chez H. Constapel, libraire près de la Bourse [...]"

 

Localisation(s), collections connues : Deux collections complètes au Nederlands Muziek Instituut (29 G 35-37 et 9 M 29-30).

 

 

Auteur additif

Titre indexé

OBSERVATEUR DES SPECTACLES

Date indexée

1762
1763

LE NOUVEAU SPECTATEUR 3

0992
1776

Titre(s)

Le Nouveau Spectateur ou Examen des nouvelles Pièces de Théâtre servant de Répertoire Universel des Spectacles.

Titre modifié à partir du n° 5 (1er juin) : Journal de Théâtre ou le Nouveau Spectateur, servant de Répertoire universel des Spectacles (dit aussi Journal des Spectacles sur la reliure). A partir du n° 10 (15 août) : Journal des Théâtres.

Continuation de : Le Nouveau Spectateur de Le Prévost d'Exmes (1770-1775) (Prospectus : «Le Propriétaire de cet ouvrage vient de nous céder son Privilège»).

Continué par : Le Journal des Théâtres ou le Nouveau Spectateur par Le Vacher de Charnois (1777-1778), puis G. de La Reynière (jusqu'en 1790), édité jusqu'en 1792.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1er avril 1776 – 15 octobre 1776. Deux volumes. Privilège : 4 janvier 1776. Prospectus, 12 janvier 1776. Périodicité annoncée : le 15 et le dernier de chaque mois, respectée avec quelque retard en septembre, dû au censeur. 24 livraisons prévues.

Datation : t. I, 1er avril – 15 juillet 1776, 8 livraisons (le cahier du 15 juillet, en fin du t. I, se trouve aussi en début du t. II (ex. de la B.N.) ; t. II, 1er août au 15 oct. 1776, 6 livraisons.

Description de la collection

La collection se compose de 14 fascicules. T. I : 532 p., et t. II : 452 p.

Livraisons de 64 p., 115 x 190 (B.N.), 126 x 198 (Ars., Opéra), in-8°.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, éditeur : Esprit, librairie de S.A.S. Mgr. le Duc de Chartres, Palais-Royal. Puis associé avec Ruault (15 mai), libraire, rue de la Harpe, près la rue Serpente, puis seul Ruault (1er juin) puis à nouveau Esprit et Ruault le 15 juillet.

Imprimeur : Michel Lambert, rue de la Harpe pour le Prospectus, de Stoupe, rue de la Harpe, puis Gueffier P.F., rue de la Harpe pour les cahiers.

18 £ pour Paris, 24 £ franc de port pour toute la France.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

LE FUEL DE MÉRICOURT du 1er avril 1776 jusqu'à l'hiver 1776. Dès le n° 3 (1er mai) «rédigé par M. Le Fuel de Méricourt», sous divers pseudonymes : «Aucun de nos collaborateurs ne se fera connaître ; et pour qu'ils ne soient pas confondus, l'un se nommera : l'Homme retiré du Monde, l'autre le Sceptique, celui-là l'Insouciant, celui-ci le Philosophe, un autre le Mécontent ; le dernier enfin, le Pacifique» (p. 3).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé : 1) comptes rendus de pièces ; 2) recherches sur les théâtres anciens et modernes ; 3) dans chaque volume un Proverbe ; 4) un précis de toutes les pièces jouées ou non ; 5) morceaux de musique dans les nouveautés lyriques ; 6) musique, déclamation et tout ce qui aura quelque rapport à l'Art théâtral ; 7) nouvelles éditions et traductions des pièces de théâtre ; 8) jugement des autres journalistes ; 9) auteurs dramatiques, musiciens, comédiens.

Contenu réel : comptes rendus d'opéras, des spectacles de boulevard, Théâtre-Italien, Théâtre-Français, pseudo-lettres d'observateurs. Anecdotes. Annonces des spectacles de Paris.

Centres d'intérêt : comptes rendus polémiques. Lettres et réponses contre les Comédiens Français (sauf Le Kain). Auteurs étudiés : Mercier, Dorat, Voltaire, Gluck, Calsabigi.

Tables à la fin de chaque cahier.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., Yf 2004-2005 ; Opéra, Pi 113 ; B.H.V.P., 3354 (2 vol.) ; Ars., 8° 20568 a (1 et 2) pour ces deux collections ; sous la même cote les exemplaires suivants sont le Journal de Le Vacher de Charnois. Sur l'exemplaire de la B.N. 1er avril à 15 juil. 1776 (inclus), quelques corrections manuscrites éparses sur les titres des pièces de théâtre.

Bibliographie

H.G.P. (une erreur, t. I, p. 270 : les Comédiens Français ne furent pas soutenus contre lui par Rutlidge, au contraire !) ; D.P. 2, art. «Méricourt».

Presse du temps : Le Babillard (Rutlidge), 5 sept. 1778, t. II, p. 12. La Harpe, Corr. litt., t. I, p. 361-362. M.S.,19 août 1776, 20 sept., 22 sept., 10 oct., 13 déc. 1776, 9 mars, 17 juil. 1777. – Desgranges D.G., Geoffroy et la critique dramatique sous le Consulat et l'Empire, 1897.

Titre indexé

NOUVEAU SPECTATEUR 3

Date indexée

1776

LE NOUVEAU SPECTATEUR 2

0991
1770
1775

Titre(s)

Le Nouveau Spectateur ou Examen des Nouvelles Pièces de Théâtre dans lequel on a ajouté les Ariettes notées.

Modification : Pièces de Théâtre tant français, italien qu'opéra, par M. Le Prévost d'Exmes. En 1775 : Le Nouveau Spectateur ou Examen des Nouvelles pièces de Théâtre.

Continuation supposée de L'Observateur des Spectacles ou Anecdotes théâtrales de Chevrier.

Continué par : Le Nouveau Spectateur ou Journal de Théâtre de Le Fuel de Méricourt.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Deux volumes. Approbation et privilège pour trois ans, juillet 1770. Annoncé mensuel, mais peut avoir un retard de 2 semaines. Longue interruption de 1771 à 1775. Vol. I : 3 numéros, 1770 ; vol. II : 4 numéros, 1775.

Description de la collection

12 livraisons in-8° de 5 feuilles : musique à la fin de chaque cahier. Vol. I, 190 p. dont 32 de musique ; vol. II, 304 p. dont 29 de musique.

Livraisons de 50 à 80 p. (1770), de 68 à 88 (1775), 135 x 218, puis 133 x 210, in-8°.

Illustration : en 1775, une vaste salle de bibliothèque à colonnes dont l'ouverture donne sur une ville ; animée de huit personnages.

Musique en fin de chaque cahier : 2 ou 3 ariettes.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Genève, Paris (1770), Paris (1775). Editeur en 1770 : Valade, rue Saint-Jacques, vis-à-vis la rue de la Parcheminerie ; en 1775 : Fetil, rue des Cordeliers près celle de Condé. Imprimeur en 1775 : Ph. D. Pierres, imprimeur ordinaire du Grand Conseil du Roi et du Collège royal de Fance, rue Saint-Jacques.

En 1770 : chaque cahier 24 s. ; en 1775 : 14 £ 8 s. par an, 18 £. port franc pour la France (un cahier : 30 s.) chez Mme Dassié de Poissenot, maison du Dauphin, rue Saint-Honoré, ou chez l'imprimeur.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

LE PRÉVOST D'EXMES. Collaborateur : Loyseau, pour «les caractères de musique».

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé : 1770, examen des pièces nouvelles (théâtre français, théâtre italien) ; 1775, tout ce qui se donnera de nouveau sur les trois théâtres de la capitale. Poésie, musique, annonces, ce qui forme bien le contenu réel. Les principaux auteurs étudiés sont : Sedaine, Favart, Beaumarchais, Marmontel, d'Orvigny, Gluck, Moline, Gossec, Monsigny, Grétry.

Tables annoncées mais absentes.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., Yf 1995-1997(2 vol., 7 livraisons, 1770) ; Yf 1998-1999, 2000-2001 (1775) ; Maz., 42906 11e pièce (1re et 2e livraisons, 126 x 194, de 1770, sans musique) ; Opéra, Pi 161 (1 brochure de la 1re livraison de 1775, 11e pièce) ; Ste G., Aej 8° 136 (tous les journaux publiés sous le titre Le Nouveau Spectateur de 1775 à 1792 quels qu'en soient les auteurs : Prévost d'Exmes, Le Fuel de Méricourt, Le Vacher de Charnois, G. de La Reynière).

Bibliographie

Bibliographie parisienne, année 1770, t. I ; Hatin, H.P.L.P., t. III, p. 227-228 ; Cior 18 ; Desessarts, Siècles littéraires de la France, 1801. – Lebreton T., Bibliographie normande, Rouen, 1857-1859, t. II, p. 531-532. – Frère Ed., Manuel du Bibliographe normand, 1858. – Christophe Grainville J.B., Eloge de Le Prévost d'Exmes, s.l.n.d.

Titre indexé

NOUVEAU SPECTATEUR 2

Date indexée

1770
1775

JOURNAL DES THÉÂTRES

0716
1777
1779 ?

Titre(s)

Journal des théâtres ou le Nouveau Spectateur, servant de répertoire universel des spectacles.

Continuation de: Le Nouveau Spectateur, ou Journal des théâtres, de Le Fuel de Méricourt.

Continué par une feuille hebdomadaire paraissant le vendredi: Le Journal des théâtres, supplément au Spectateur national (4 nov. 1791-23 juin 1792), par Le Vacher de Chamois.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1er avril 1777-15 juin 1778. 4 volumes. Prospectus du 5 mars 1777. Paraît tous les quinze jours; un seul retard, le 15 avril 1778 (n° XXVI). 26 livraisons par an. Datation des volumes: t. I, 1er avril-15 juil. 1777 (n° VII); t. II, 1er août-15 nov. 1777 (n° XVII); t. III, 1er déc. 1777-15 mars 1778 (n° XXIV); t. IV, 1er avril-15 juin 1778 (n° XXX).

Description de la collection

Cahiers irrégulièrement reliés selon les collections: t. I, 384 p.; t. II, 402 p.; t. III, 408 p.; t. IV, 304 p.; 48 ou 64 p. par cahier, 125 x 197, in-8°.

Devise: «Je loue avec plaisir, je blâme avec courage. Pope. Essai sur la critique, traduction de l'abbé du Resnel».

Gravures: un cul-de-lampe (toujours le même) sur la couverture de chaque cahier; parfois une vignette (20 x 40) représentant un paysage, des chemineaux, etc.; à partir de Grimod de La Reynière, séparation par bandeaux divers, puis utilisation presque exclusive d'un corps plus petit.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris. Esprit, libraire de S.A.S. Mgr le duc de Chartres. Au Palais-Royal et rue Saint-Thomas du Louvre. Imprimé par Ph.D. Pierres, rue Saint-Jacques, puis par D.C. Couturier père, aux galeries du Louvre.

A partir du 1er avril 1777, le journal coûte 18 £ l'abonnement pour Paris, 24 £ pour la province. L'abonnement commence le 1er avril.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Après LE FUEL DE MÉRICOURT, LEVACHER DE CHARNOIS: il renonce en septembre 1777; le journal est alors continué par GRIMOD DE LA REYNIÈRE et un groupe d'amis. Un Avertissement des nouveaux auteurs, le 15 septembre 1777 (n° XII, p. 161), déclare: «par une Société de Gens de Lettres» et p. 165-166: «Nous sommes quatre, l'un donne ses soins à l'Opéra, l'autre aux Français, l'autre aux Italiens, le dernier se charge de veiller à l'impression. On n'en saura jamais davantage». Les réponses des rédacteurs aux lecteurs sont signées A., D., B., O.

Collaborateurs occasionnels: La Harpe, Leroy de Ligny, de La Tour, etc.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé: Théâtre-Français, Italien, Opéra, théâtres à l'étranger; pièces imprimées et non représentées, ouvrages didactiques.

Contenu réel: activités des théâtres (Français, Italien, Opéra; Lyon, Rouen, Bruxelles, Angleterre, puis Bordeaux, Strasbourg, puis Fontainebleau, Versailles; la Cour mais aussi le théâtre Montansier). Débuts d'acteurs à la Comédie-Française: «Les fautes des comédiens sont l'aliment de ce journal» (t. II, p. 123, 1er sept. 1777). Spectacles de société (t. IV).

Centres d'intérêt: acteurs, comptes rendus de quelques pièces nouvelles; pièces non jouées; mort de Le Kain (févr. 1778).

Principaux auteurs étudiés: Voltaire, Molière, Ducis, Le Mierre, Du Belloy, Dorat, Gluck, J.J. Rousseau (comme musicien), Noverre.

Tables à la fin des cahiers (sauf pour le n° I).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collections utilisées: B.N., Yf 2006-2009; Z 30051-30052 (2 tomes en un gros volume); Z 30053-30054; Ars.,

8° B 12502 A, 6 vol.: les deux premiers sont de Le Fuel, un gros volume comporte deux tomes du même (1er avril-15 oct. 1776).

Collections à Ste G., Opéra, B.H.V.P. (inc.); on ne trouve qu'à l'Opéra (Pi 111) la feuille hebdomadaire du supplément au Spectateur national.

Bibliographie

H.G.P. et D.P. 2.

Historique

On trouve dans L'Espion anglais de mars 1777 un résumé très documenté de l'histoire du Journal des théâtres (t. V, Londres, Adamson, 1783, lettre VIII, p. 202-218). Le Prévost d'Exmes avait obtenu en 1770 un privilège pour Le Nouveau Spectateur, ou Examen des nouvelles pièces de théâtre. Le Fuel de Méricourt rachète le journal en 1776, moyennant une pension viagère de 600 £ versée à Le Prévost; le lieutenant de Police Lenoir était, au dire de l'Espion anglais (p. 205), favorable à cette transaction, et le censeur Crébillon fils devait lui accorder son appui, en partie contre les Comédiens Français, dont il avait eu à se plaindre. Mais en 1776, la direction de la Librairie passe à Camus de Neville, qui choisit comme censeur Coquelay de Chaussepierre, avocat des Comédiens Français. En butte aux tracasseries de son nouveau censeur, Le Fuel fait appel à ses lecteurs dans la «Lettre aux souscripteurs du Journal des théâtres » du 10 novembre 1776, mais doit finalement céder la place. Le Vacher de Chamois, gendre du comédien Préville, bénéficie de l'appui financier de son beau-père et traite directement du rachat avec Le Prévost d'Exmes, qui avait gardé un droit sur chaque souscription perçue. Le Fuel exprime son ressentiment dans un Mémoire à consulter pour les souscripteurs du Journal des théâtres, rédigé par le Sieur Le Fuel de Méricourt (Liège, nov. 1776). Il y expose les réponses faites aux souscripteurs étonnés (5 lettres, 12 nov. 1776-31 janv. 1777) et le résultat d'une comparution de toutes les parties le 30 janvier; une «Consultation» de 12 p. y fait suite, signée Falconet et Plaisant de La Houssaye, datée du 10 février 1777, et qui est une démonstration ironique et par l'absurde que le journal appartient à Le Fuel et doit être continué par lui. Une note a suivie d'une autre N.a dans le Nouveau Journal étranger (paru à Londres) (n° 2, sept. 1777, p. 3) rapporte une démarche qu'auraient faite antérieurement les parents de Le Vacher auprès du Garde des Sceaux, pour que le privilège du Journal ne lui soit pas accordé; ils ne voulaient pas qu'il épouse la fille d'un comédien... Il semble néanmoins que Le Vacher de Chamois ait obtenu de garder tous les souscripteurs qui n'avaient pas souscrit d'engagement nominal avec Le Fuel, d'où sans doute l'avis suivant, publié dans le 1er cahier d'avril 1777; «Il a été dit dans le prospectus de cet ouvrage qu'il serait tenu compte aux anciens souscripteurs des Cahiers du Journal des théâtres qui leur sont dus; nous avertissons ceux d'entre eux qui n'ont pas souscrit sur le nom seul de M. de Méricourt, et qui voudront bien prendre confiance dans les nouveaux rédacteurs, qu'en se présentant chez Esprit, Libraire, et en lui remettant la somme de 10 £ 10 sols pour Paris, et 14 Liv. pour la Province, il leur sera fourni une quittance de 18 £ pour une année entière, à compter du 1er de ce mois».

Mais le Journal des théâtres loue trop souvent Préville et sa fille, au détriment d'autres acteurs, particulièrement Molé, contre lequel Le Vacher revient sans cesse (cf. 6). A son tour, il est dépossédé. Dans une note d'une lettre de Cailhava à Le Vacher, celui-ci déclare renoncer au Journal des théâtres (t. II, n° 11, 1er sept. 1777, p. 114); dans ce même numéro, on trouve un Avis à son successeur et les Adieux du rédacteur, (p. 122, 126). Le journal est alors continué par Grimod de La Reynière et son groupe, jusqu'en janvier 1790 semble- t- il; les mêmes auteurs, s'inspirant du feu Journal des théâtres, fonderont en 1797 le Censeur dramatique. Le Vacher de Charnois, à partir du 15 juin 1778, collabore au Spectateur national.

Additif

Historique: Une lettre de Grimod de La Reynière datée du 21 juillet 1780 et adressée à un destinataire inconnu, peut-être le lieutenant de police Lenoir (collection François Moureau), résume l’histoire du Journal des théâtres :

« Les deux premiers volumes du Journal des Théâtres ont été composés en 1776 par M. Le Fuel de Méricourt ; et M. de Charnois et moi n’y avons aucune part.  M. Le Fuel a disparu au 14e numéro après avoir emporté l’argent des souscriptions, et ce n’est que 6 mois après que notre bail a commencé. J’espère que vous vous en appercevrez, Monsieur, au ton de modération qui règne dans le troisième volume et dans les suivants. Les 27e, 28, 29 et 30e numéros sont aussi d’une plume étrangère. M. de Charnois et moi avions quitté l’ouvrage après le n° 26 (qui est presque entièrement de moi), et les comédiens eurent le crédit de faire supprimer le journal au 30e numéro. Il est à présent réuni au Mercure ».

Ce résumé confirme et précise la présente notice et celle de Nina Gelbart (DP2 492). Grimod ajoute un détail important, qui justifie l’arrestation de Le Fuel : le vol des souscriptions, et il signale le moment de son départ, après le n° 26. Il confirme enfin la cessation du Journal des théâtres en 1779, après le n° 30 (Jean SGARD).

Titre indexé

JOURNAL DES THÉÂTRES

Date indexée

1777
1778
1779

COSTUMES DES GRANDS THÉÂTRES DE PARIS

0247
1786
1789

Titre(s)

Costumes des Grands Théâtres de Paris en Figures coloriées, accompagnés de Notices intéressantes et curieuses. Ouvrage périodique avec Privilège du Roi.

Modifications du titre : Costumes et Annales des Grands Théâtres de Paris en figures au lavis et coloriées, à partir de la «Ière partie de la seconde année», sans date précise (mi-avril 1787 ?).

Continué par : Recherches sur les Costumes et sur les Théâtres...

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

15 avril 1786 – 8 novembre 1789. Nombre de volumes : 4 ou 7 (voir ci-dessous).

Privilège accordé à Hilliard d'Auberteuil pour dix ans (texte), et au graveur Janinet (figures) ; s.d. Approbation d'abord hebdomadaire par Artaud, puis tous les 24 numéros, soit deux fois par an à partir de 1787. Paraît toutes les semaines, le samedi puis le vendredi à partir du 21 juillet 1786 («ou le dimanche, quand la gravure prend plus de soin et de temps», n°  26, 1789).

Nombre de livraisons : 48, puis 52 ; un volume annuel, d'avril à avril. I : 15 avril 1786 – 15 avril 1787 ; II : avril 17872 – avril 1788 (les dates ne sont plus indiquées) ; III : avril 1788 – mars 1789 ; IV : mars 1789 – 8 nov. 1789 ; p.  50 : une conclusion signée Le Vacher de Chamois.

Les 7 tomes (B.H.V.P.) sont datés ainsi : I : 15 avril 1786 – 13 oct. 1786 ; II : 15 oct. 1786 – 15 avril 1787 ; III : s.d.. – 30 déc. 1787 ; IV : s.d. – 10 avril 1788 ; V : s.d. – 13 sept. 1788 ; VI : s.d. – 16 mars 1789 ; VII : s.d. – 8 nov. 1789.

Description de la collection

48 numéros et 48 gravures, puis 52 numéros et 52 gravures, numérotées au cahier, puis en suivant : 16 feuilles par numéro, puis 12, ou même 8 (déc. 1786).

132 x 218, in-8° ; 174 x 234, in-4° ou 192 x 254, in-4°.

Format in-8° ou in-4° : les cinq premiers numéros n'ont paru à l'origine que dans le format in-4° : à partir du n°  6, les abonnés eurent le choix entre in-8° et in-4°, et les premiers numéros furent réimprimés en in-8° ; les exemplaires in-4° sont donc les seuls à contenir les n°  1 à 5 en premier tirage ; ajoutons que l'édition in-4° est imprimée en in-8°, et les feuilles comportent donc de grands blancs : était-ce pour mettre en valeur les gravures ?

Devises : Quo Phoebus vocet errantes, jubeat que reverti, Virg. Eneid. disparaît au n°  XV, (4 août 1786), parfois au profit de Erat quod tollere veres, puis Vires acquirit eundo. Gravures : des principaux acteurs du Théâtre-Français dans tel ou tel rôle, puis des personnages anonymes (soldats, prêtres ...), puis des armes, des accessoires ; gravures de Janinet ; quelques airs de musique (vaudevilles) imprimés en in-8°, même dans l'éd. in-4°.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris. Janinet, graveur, rue Hautefeuille, puis Drouhin, rue Saint-André-des-Arts (mars 89). Associés : Mérigot le jeune, Desene, l'Esclapart, Royer. Imprimeur : Couturier, quai des Grands Augustins, puis veuve Hérissant, rue Neuve N.D.

Bureaux de la souscription : rue Serpente, rue des Fossés Saint-Bernard ; au Palais-Royal, au Bureau du Journal des Costumes des Théâtres.

Prix : in-8°, 30 £ à Paris, 33 (puis 36) £ en province ; in-4°, 42 £ à Paris, 48 £ en province («en petite quantité sur papier superfin»), les figures séparées, à 36 s. chacune.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Michel René HILLIARD D'AUBERTEUIL : du n°  1 au n°  27 de la 1re année (22 déc. 1786) ; anonyme du n°  28 (4 janv. 1787) au n°  30 de la 2e année (20 janv. 1787) ; Le Vacher de Chamois à partir du n°  31 du 1er févr. 1787.

Directeurs : H. d'Auberteuil, puis Drouhin en mars 1789, puis Le Vacher, qui rachète le privilège en mai 1789. Au mois d'août 1786, difficultés avec les illustrateurs ; le n°  du 1er septembre dans un Avertissement (p.  16) annonce que «la partie gravée de cet ouvrage sera suspendue jusqu'au 15 octobre». Les artistes de cette période changent souvent, hormis Janinet.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé : notices sur les acteurs. Annonces relatives aux Théâtres. Réflexions littéraires sur les pièces ou sur les rôles.

Contenu réel : le même, plus quelques nouvelles des théâtres étrangers, ou des anecdotes sur les anciens théâtres de Paris. Analyses détaillées de rôles importants.

Intérêt : costumes, jeu des acteurs, Théâtre-Français, Théâtre-Italien (Opéra-comique).

Tous les 12 numéros : table des gravures, des débuts d'acteurs, des pièces nouvelles ; table des noms d'auteurs, des acteurs cités ; table des principales matières.

L'exemplaire des Estampes de la B.N. est suivi d'une table générale et d'une table des Recherches sur les costumes dressées par Seymour de Ricci (8°, 75 p. ms. ; Tb 24 A/4°).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., Estampes, Tb 24/4° (4 vol.) ; des notes ms. (commentaires courts) sont datées (1787 pour la plupart) au bas de nombreuses pages ; B.H.V.P., 102 962 à 102 968 (7 vol.) ; Ars. (coll. incomplète).

Contrefaçons : Un avis aux éditeurs du Journal politypé (n°  XXVIII, 4 janv. 1787, p.  4) se plaint de reproductions frauduleuses de gravures et articles.

Historique

En 1786, Hilliard d'Auberteuil obtient le privilège pour dix ans ; Drouhin en mars 1789, puis Le Vacher lui-même en mai de la même année, le rachètent successivement ; en novembre 1789, il suspend la livraison qui devait être poursuivie (pour l'année en cours) jusqu'en avril 1790, et promet de remplacer par des Recherches sur les Costumes décrites sommairement ci-après : Recherches sur les Costumes et sur les Théâtres de toutes les Nations, tant anciennes que modernes (1790), 2 vol. in-4° (210 x 280) ill. ; + pl. (113 x 160) protégées par un papier de soie.

T. I : costumes et accessoires de l'Andromaque de Racine (6 p.) ; costumes et accessoires de Esther de Racine (80 p.) ; + 8 p. de Table des matières et 6 errata.

T. II : costumes et accessoires de Britannicus de Racine (63 p.) ; costumes et accessoires de Bérénice de Racine (43 p.) ; costumes et accessoires Iphigénie de Racine (60 p.) ; + 7 p. de Table des matières ; ill. (120 x 165).

B.H.V.P., 102 969 ; Opéra, C 55 (1-2) ; B.N., G 7979-7980 ; l'exemplaire G 7979 (t. I, 2e éd., 1802) en tous points semblable à la première édition, comme les observations l'indiquent en effet, possède en plus : des Observations de l'Editeur (Drouhin) concernant la suspension de l'ouvrage précédent, la mort de Le Vacher de Chamois le 2 septembre 1792 à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; un portrait de Le Vacher de Chamois ; Violet (del), Alix (scu.). L'exemplaire de la Réserve des Estampes de la B.N., Tb 24 d Réserve, possède les dessins originaux.

Titre indexé

COSTUMES DES GRANDS THÉÂTRES DE PARIS

Date indexée

1786
1787
1788
1789

CALYPSO

0195
1784
1785

Titre(s)

Calypso, ou les Babillards, par une Société de gens du Monde et de Gens de Lettres.

Continuation de : Le Babillard (arrêté en avril 1779).

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

3 vol : 3 mai 1784-1785. Date du prospectus : février, puis avril 1784.

Périodicité annoncée et réelle, tous les lundis (voir t. II, p. 188).

Description de la collection

T. I, 18 numéros (432 p.) ; t. II, 35 (408 p.) ; t. III, 51 (384 p.)

Cahiers de 24 p., 105 x 123 (ou 129 x 198), in-8°.

La devise change avec chaque livraison. Il y a de rares culs-de-lampe.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, chez Regnault, librairie Saint-Jacques, vis-à-vis celle du Plâtre. Imprimeur : de Clousier, rue de Sorbonne.

Abonnement : 18 £ pour Paris ; 21 £ pour la province, franco de port ; chez Regnault. Dans le n°  XLIX du lundi 11 avril 1785, p. 336 : «L'ouvrage ne se distribuera plus que par volumes qui se payeront à mesure qu'ils sortiront des presses». Avis répété le lundi 18 avril 1785, p. 360. On promet un volume par semestre pour 4 £ dans le n°  LI du lundi 25 avril 1785, p. 381.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Jean-Jacques RUTLIDGE. Sept collaborateurs supposés, signant chacun d'une lettre du titre. En réalité, Rutlidge seul.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé : Théâtre, Discours, Droit, Sciences, Commerce, Politique. Contenu réel : Discussions, changements de politique étrangère ou de commerce extérieur, Théâtre. Rutlidge recopie lui-même des passages de son feu Babillard ou des Essais politiques. Les principaux centres d'intérêt sont : Dissertations d'esthétique théâtrale. Esclavage. États-Unis, Canada. Commerce du blé, des vins ; culture de la vigne. Pêche. Voyages aériens.

Principaux auteurs étudiés : La Harpe, Beaumarchais, Shakespeare, Frédéric II, Necker, Messmer, Harrington.

A la fin du troisième volume, 18 p. de tables.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., Z 29084-29086 ; B.H.V.P., 9470 (double, 17321) ; Opéra, Pi 683 (t. II, 2 prospectus à part).

Bibliographie

B.H.C., p. 57, H.G.P., D.P. 2, art. «Rutlidge». – Gallois, Histoire des journaux et des journalistes de la Révolution française, Paris, Société de l'industrie fraternelle, 1845. – Las Vergnas R., Le Chevalier Rutlidge, Paris, Champion, 1932. – Peyronnet P., «Les Comédiens ou le Foyer» de J.J. Rutlidge, thèse dact., Paris, 1989.

Titre indexé

CALYPSO

Date indexée

1784
1785

LE BABILLARD 2

0138
1778
1779

Titre(s)

Le Babillard, ouvrage périodique dans un genre nouveau.

Continué par Calypso ou les Babillards en 1784.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

5 janvier 1778 – 30 avril 1779, 4 vol. («un article extraordinaire» du 22 sept. 1779). Privilège : 20 janvier 1778. Prospectus : 5 janvier 1778.

Périodicité annoncée : tous les dix jours, puis tous les cinq jours.

Datation : t. I: 5 janv. – 30 avril 1778 ; t. II : 5 mai – 30 août 1778 ; t. III : 5 sept. – 25 déc. 1778 ; t. IV : 5 janv. – 27 sept. 1779.

Description de la collection

95 numéros. T. I : 400 p. ; t. II : 384 p. ; t. III : 368 p. ; t. IV : 384 p. Cahiers de 16 p., 122 x 194 (ou 125 x 198 selon les coll.), in-8°.

Devise : Dicere, dicere et dicere. Puis une devise nouvelle d'un auteur ancien à chaque numéro. T. III : quelques culs-de-lampe.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris. Lacombe, libraire, rue de Tournon près du Luxembourg. Puis : Bastien, Esprit, Lesclapart à Paris ; Le Boucher à Rouen ; Fantin à Dijon (1er janv. 1779).

Imprimeur : L. Jorry, rue de la Huchette, 1778. Chez Lacombe, libraire, chez J.F. Bastien, libraire, rue du petit Lion, fg Saint-Germain, 24 £ franco de port, Paris ; 30 £ pour la province. Puis (15 mai 1778) chez le chevalier Rutlidge, rue des Noyers, maison de M. Bernard, marchand-orfèvre près de Saint-Yves. Des scellés sont placés chez Lacombe : voir Avis en fin du n°  XXXVIII du 10 juil. 1778, t. II, p. 223-224, et n°  LI, 15 sept. 1778, t. III, p. 48. Le 15 déc. 1778, n°  LXVIII, p. 320 : M. Belle et chez l'auteur.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Jean-Jacques RUTLIDGE (dit James), chevalier baronnet.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé : Tout sur tout ; «Ouvrage littéraire, politique et moral».

Contenu réel : contes, bavardages sur les nouvelles littéraires, nouveautés des théâtres (une fois par mois) à partir de janvier 1779, lettres d'un (pseudo-) voyageur anglais en France, guerre d'Amérique, dissertations politiques, économiques, scientifiques, d'esthétique théâtrale, de linguistique.

Centres d'intérêt : Opéra, Comédie-Française, bals, théâtres de société, théâtre anglais et français ; commerce extérieur ; politique de la France et de l'Angleterre, surtout par rapport à l'Amérique ; économie politique.

Auteurs étudiés : Gluck, Cailhava, Rousseau, Voltaire, La Harpe, Parmentier, Addison, Shakespeare, Steele.

Tables : fin du t. I, 1778 : p. 369-386. A signaler p. 381 du t. IV un «article extraordinaire du 27 septembre» (1779), 4 violentes pages contre Le Vacher de Chamois.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° Lc2 89 (4 vol.) ; B.H.V.P., 17378 (4 vol.) ; Ars., 8° H 26222. A la B.H.V.P. et à l'Ars. en plus des incomplets.

Bibliographie

B.H.C.p. 56 ; H.G.P., t. I, p. 254. – Couperus. – Gallois, Histoire des journaux et des journalistes de la Révolution française, 1845, 2 vol. – Dictionary of national biography, Londres, 1897 (avec des erreurs). – Las Vergnas R., Le chevalier Rutlidge, Paris, Champion, 1932. – Peyronnet P., «Les Comédiens ou le Foyer» de J.J. Rutlidge, thèse dact., Paris, 1989.

Titre indexé

BABILLARD 2

Date indexée

1778
1779