LA GAZETTE DES ENFERS
Titre(s)
Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)
Juillet 1708
Description de la collection
Une brochure in-12 de 24 p.
Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)
Paris, Veuve Séraphin l’aîné ou Rouen, Ruault, 1708
Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)
Monsieur de S***: inconnu. L’attribution à Eustache Le Noble est vraisemblable. La Veuve Séraphin l’aîné, active depuis 1697 au moins (Quatre Discours de la componction par saint Ephrem) a été éditeur de La Guinguette, 1707, que le catalogue Dincourt d’Hangard, Paris, 1812, n° 1085, attribue à Eustache Le Noble, mais qui reste inconnu de Philippe Hourcade, Entre Pic et Rétif, Eustache Le Noble, Paris, 1990 et de toutes les sources bibliographiques consultées. Mais elle publiera de Le Noble les Nouvelles africaines, n° 1-4 et les numéros LXXXI à LXXXIII des Nouveaux Entretiens politiques, janvier-mars 1709. Par ailleurs, la fable « Le Berger menteur » (p. 16-18) de la Gazette figure dans les Contes et fables de Le Noble, la même année 1708, p. 152-154: « Du berger qui crie à faux. Le menteur ».
Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables
Entretien entre Démocrite, Héraclite et Esope sur les affaires du temps
Localisation(s), collections connues, exemplaires rares
Veuve Séraphin l’aîné : BnF, ZP 1965 ; BM Dijon, 4589. Ruault : Cat. Jean-Claude Carrière, Vente Paris, Drouot, 21 novembre 2014 (ex. Gustave Mouravit) ; ex. de l’auteur.
Historique
Livraison unique; une «suite» est annoncée. Approbation parisienne du lieutenant de Police, signée Passart, 8 janvier 1708. Permission de Rouen, signée Le Pesant, le 12 juillet 1708 pour l’émission normande. Impression parisienne, avec bizarre numérotation des cahiers. La distance entre l’approbation parisienne et la permission rouennaise prouve les difficultés administratives d’un périodique qui parut d’abord à Paris sous l’adresse de la Veuve Séraphin l’aîné (inconnue du Répertoire d’imprimeurs/libraires, Paris, 2004 de J.-D. Mellot) et qui le fut ensuite sous adresse de rattrapage rouennaise de «Ruault, rue Saint-Lo, derrière le Palais, à l’Occasion» (adresse réelle de Pierre-Nicolas Ruault, libraire-relieur, déchu le 3 décembre 1708, embastillé en 1713 et 1725 selon J.-D. Mellot, L’Edition rouennaise, Paris, 1998, p. 575-576).
Petite feuille bien écrite procurant quelques anecdotes salées, contre les journalistes (p. 6-7) et les nouvellistes (p. 10-11) en particulier dans une «Gazette de Paris» insérée. Contient la Fable «Le Berger menteur» (p. 16-18).
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