JOURNAL ÉTRANGER COMBINÉ AVEC L’ANNÉE LITTÉRAIRE

0733bis
1762
1764

Titre(s)

Journal étranger combiné avec l’Année littéraire

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Début août 1762 - mi-avril 1764. 5 tomes. Pas de privilège, prospectus non retrouvé. Périodicité annoncée et réelle, jusqu’en décembre 1762, «tous les mois»; ensuite irrégulière.

Description de la collection

Chaque tome comprend deux livraisons ou volumes, dont la pagination est continue. Les livraisons portent les noms des mois et sont numérotées 1 à 10.

Les tomes 1-4 comportant les mois de janvier jusqu’à septembre comptent entre 557 et 576 p. Le tome 5 comportant les mois de septembre et octobre-décembre compte 470 et xviii p.

72 x 128 in-12o, soit 24 p. par cahier.

Composition des livraisons: page de titre, Catalogue de livres nouveaux qui se trouvent chez E. van Harrevelt (7 fois sur 10), Avis ou Avertissement (nos 1, 7, 8, 10), Réimpression du Journal étranger (c. 200 p.), quelques articles de l’Année littéraire, sauf dans le no 10 (c. 51 p.: entre 13 et 81 p.), Additions de l’éditeur de Hollande, sauf dans les nos 6 et 10 (c. 20 p.: entre 3 et 54 p.), table, errata (nos 2, 3, 4), catalogue (6 fois sur 10). La dernière livraison consiste entièrement d’un choix de textes du Journal étranger d’octobre et novembre 1761, suivi par Prospectus de La Gazette littéraire de l’Europe donné par les éditeurs de Paris en 1763 (p. iii-xiv) et l’Avertissement des éditeurs de Hollande (p. [xv]-xviii).

Illustration: un frontispice en tête de chaque livraison. Sous la devise: «Quae robora cuique / Quis color, & quae sit rebus natura ferendis / Virgil. Georg. II.» on voit  un enfant assis devant un haut nid avec deux cygnes, et dans sa main gauche un petit cygne. A gauche une maison avec un oiseau sur le toit; à droite un arbre

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Amsterdam, chez E. van Harrevelt, 1762 [nos 1-7], 1763 [nos 8, 9], 1764 [no 10]

Aucune adresse ni mention d’imprimeur.

Chaque livraison «12 sols argent de Hollande» ; pour l’année: 7 florins et 4 sols (no 1 Avertissement).

En vente à: Arnhem (J. Nyhoff), Bois-le-Duc (Pallier), Dordrecht (Van Braam), Utrecht (Spruyt), Delft (E. van der Smout), Groningen (Barlinckhof), Harderwijk (Mooyen), Haarlem (J. Bosch), La Haye (Gosse & Pinet, veuve Van Duren, B. Gibert et D.  Aillaud), Leeuwarden (W. Wigeri), Leiden (Verbeek, Van der Eyck, De Pecker et S. et J. Luchtmans), Nijmegen (Van Kampen), Middelburg (L. Taillefert D. Zn.), Rotterdam (Beman et fils, Arrenberg et D. Vis jr.), Zwolle (Clemens) [annonce dans le Oprechte Haerlemse Courant, 5-8-62].

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Le rédacteur principal est Jean-Laurent Garcin (1733-81).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Le Journal étranger donne des extraits de livres publiés en Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Danemark, Suisse, Grèce etc., et des nouvelles littéraires de ces pays. Parmi les extraits repris de l’Année littéraire on trouve ceux de Querelles littéraires (1, 2), Traité de la véritable noblesse (2), Opuscules mathématiques de d’Alembert (4), Amélie, histoire anglaise de Fielding (5), L’Egypte ancienne, De L’Esprit, Le Rituel des esprits forts (6), L’Esprit de Julie ou extrait de la Nouvelle Héloïse par Formey (8), etc. Les Additions comprennent des comptes rendus du Contrat social de J.-J. Rousseau (1), Œuvres diverses de M. Thomas (2), Eloge historique de M. de Crébillon (4), repris du Mercure de France (juillet 1762), Institutions militaires de Vegece (5), A Dissertation on miracles by George Campbell (8, 9) et Le Noble (8), début littéraire de Mme de Charrière.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée: Tübingen, Bibliothèque universitaire, Kb 140.

Autres collections: Copenhague, Bibliothèque Royale (cote 185, 171, 9173-9175), Genève, Société de lecture (RC 84), New Haven, Yale University Library (A84 13v).

Bibliographie

Presse du temps: Nederlandsche letter-courant (VIII, no 77, p. 198); annonces dans la Bibliothèque des sciences et des beaux-arts (tomes XVIII-XX) de Pierre Gosse jr. et Daniel Pinet.

K. van Strien, Isabelle de Charrière (Belle de Zuylen) New material from Dutch archives, Peeters, Leuven 2005 (La république des lettres, 25). K. van Strien, «The publication history of Le Noble», Cahiers Isabelle de Charrière / Belle de Zuylen papers, 5 (2010), p. 27-34.

Historique

Le 13 et le 20 juillet 1762 la Gazette d’Amsterdam annonce «E. van Harrevelt, libraire à Amsterdam dans le Ste Lucie-steeg, [...] donne avis qu’il réimprime actuellement le Journal Etranger de M. l’abbé Arnaud, combiné avec L’Année littéraire de M. Fréron. Le mérite de ces deux journaux les recommande assez. La nouvelle édition ne coûtera guère que le quart de celle de Paris. Elle commence par le mois de janvier 1762; mais on réimprimera incessamment les deux années précédentes, ainsi qu’on le peut voir dans le prospectus qui se distribue gratis chez ledit Harrevelt et chez les principaux libraires de l’Europe». Le 26 l’annonce, en néerlandais cette fois, parait dans le Leydse Courant. Le 3 août la Gazette d’Amsterdam annonce «le Journal Etranger pour le mois de janvier 1762, augmenté de plusieurs articles qui ne se trouvent point dans l’édition de Paris. Les mois suivants paraîtront incessamment. Le prix est de 12 sols d’Hollande. On trouvera ce journal chez les principaux libraires de l’Europe».

Cette première livraison comporte un avertissement qui quant au début, s’inspire de l’Avertissement concernant le Journal étranger en tête du Journal étranger de janvier 1762 (p. 1-5): «Le Journal étranger, exécuté d’abord par des écrivains du premier ordre, tombé ensuite en des mains faibles ou négligeantes, affaibli peu à peu au point de se voir supprimé, a repris depuis l’an 1760 un éclat qu’il eut à peine dans ses commencements, et se soutient depuis ce temps-là avec la force que lui prêtent l’esprit et le zèle d’un savant éclairé, d’un écrivain poli, d’un critique philosophe.* [en bas de page: *M. l’abbé Arnaud]’. Le libraire envisage de diffuser sa réimpression «pas seulement en Hollande, mais en Angleterre, en Allemagne et ailleurs». Il va y ajouter des articles de L’Année littéraire sur des publications françaises. Mais «comme tout n’y est pas également bon, on a fait un choix des extraits les plus capables de piquer la curiosité des lecteurs, tant par le fond même des choses, que par la délicatesse et l’enjouement de la critique». Il y aura aussi des additions de l’éditeur de Hollande: soit «des analyses détaillées ou des notices succinctes».

«Chaque volume aura au moins douze feuilles d’impression et ne coûtera que le prix modique de 12 sols argent de Hollande, ce qui fera pour l’année entière, à raison de douze volumes ƒ7:4. Le Journal étranger se vend 24 livres de France à Paris, et l’Année littéraire 32, faisant ensemble 56 livres. C’est-à-dire que le prix des deux journaux combinés n’est que guère le quart de ce qu’ils se vendent en France». Les volumes du Journal étranger de 1760 et 1761 seront réimprimés aussi et disponibles, «à un prix très inférieur à celui de l’année courante, afin que les particuliers aient le journal complet depuis l’époque de sa reprise». Le 24 septembre Elie Luzac signale dans son Nederlandsche letter-courant (VIII, no 77, p. 198): «Il y a quelque temps que Harrevelt a publié un prospectus et maintenant les livraisons de janvier et février 1762. Un bon complément au Journal des savants, combiné avec les Mémoires de Trévoux [Amsterdam, Marc-Michel Rey], bien que la plume de Fréron soit quelque peu mordante contre Voltaire et ses partisans», une référence aux extraits de Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la République des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours (1761) par Simon-Augustin Irail.

Jusqu’en novembre la publication des volumes se poursuit régulièrement: il y a des annonces dans la Gazette d’Amsterdam: février (GdA, 14-9-62), mars (GdA, 5-10-62), avril et mai (GdA, 5-11-62). Le volume de juin a dû suivre sans problème en décembre. Dans l’édition de Paris l’approbation est du 30 juillet. Par contre le volume de juillet (approbation 6-10-62) paraît avec du retard. Dans un Avis, l’éditeur s’excuse, mais il n’y peut rien, puisqu’il dépend de l’édition de Paris. A la demande des lecteurs il promet davantage d’extraits de l’Année littéraire et, pour les mois qui vont venir, pas d’additions. Malheureusement la livraison d’août (approbation 11-2-63) ne paraît qu’au mois de mai. Le 25 mai 1763 Samuel Luchtmans, libraire à Leyde, en vend deux exemplaires (Amsterdam, Bibliothèque universitaire, archives Luchtmans, boekverkopers, 1761-65, f. 324).

Le volume ouvre avec un Avertissement de M. l’abbé Arnaud, non daté, qui ne se trouve pas dans l’édition de Paris: «Il serait inutile d’exposer à nos lecteurs toutes les causes du long retardement dont ils ont tant de raison de se plaindre [...] Le nouveau travail que le ministère a daigné nous confier [Arnaud fut nommé censeur royal, MdF, octobre 1762, p. 192], a d’abord absorbé toute notre attention; nous nous sommes vus dans la nécessité d’augmenter le nombre de nos coopérateurs et de chercher des secours de toute espèce. Enfin les obstacles se trouvent heureusement levés; la Paix [Traité de Paris, 10-2-63] nous procure la facilité d’étendre et de multiplier nos correspondances; des gens de lettres déjà connus ou dignes de l’être s’engagent à partager nos travaux, et des citoyens respectables qui aiment véritablement la littérature et les arts, témoins de nos dispositions et convaincus de l’utilité de notre entreprise, nous ont offert d’eux-mêmes tous les moyens dont nous avions besoin pour donner au Journal étranger le degré de solidité qui lui manquait encore, et qui seul peut en assurer le succès».

Le volume de septembre (approbation 31-3-63) paraît en juillet 1763 (Luchtmans, 1761-1765: f. 57). Comme dans l’édition de Paris, il n’y a pas d’avertissement que ce sera le dernier, mais le prospectus de la Gazette littéraire de l’Europe avait déjà paru en juin (M. Fontius et al. (eds), Correspondance passive de Formey, Paris - Genève, Champion - Slatkine, 1996, p. 347; Trublet à Formey, 19-6-63). Le 17 février 1764 Harrevelt annonce dans le Leydse Courant «qu’il imprime et rendra incessamment La Gazette littéraire de l’Europe sous le titre de Journal étranger combiné avec l’Année littéraire et pour lui servir de continuation; l’objet de cette gazette étant absolument le même que celui du journal qu’elle remplace. Il y ajoutera des extraits neufs, comme il a fait ci-devant». Le 18 avril il annonce en néerlandais dans le même journal qu’il a en vente la dernière livraison du Journal étranger combiné avec l’Année littéraire, «c’est-à-dire octobre-décembre 1762 à 12 sols». Il sera suivi, «au début du mois prochain» et ensuite tous les mois, de la Gazette littéraire de l’Europe, augmentée suivant le prospectus, qui est aujourd’hui disponible gratuitement chez lui et chez les libraires suivants».

A la tête du dernier volume on trouve l’Avertissement suivant: «Après plus d’un an d’interruption, nous reprenons ce journal. Astreints par notre plan à suivre la marche des éditeurs de Paris, nous avons été forcés de nous arrêter avec eux. Si nous avions pu prévoir que la discontinuation aurait été prolongée à ce point, nous eussions pris des mesures pour y suppléer. Aujourd’hui que nous sommes sûrs que MM. Arnaud et Suard vont reprendre le Journal étranger sous le titre de Gazette littéraire de l’Europe, nous nous hâtons de terminer l’année 1762 en un seul volume qui comprend octobre, novembre et décembre. Nous fournirons l’année 1763 en deux volumes, le premier pour janvier-juin, et l’autre pour juillet-décembre. Par cette méthode nous regagnerons rapidement le temps dont nous sommes arriérés. Du reste le public ne doit plus craindre de nouvelle interruption. Quand même les éditeurs de Paris discontinueraient, les arrangements que nous avons pris nous mettraient en état de fournir malgré cet inconvénient la carrière où nous sommes entrés».

Le premier volume de la Gazette littéraire de l’Europe (mai 1764) paraît à Amsterdam fin mai 1764 (GdA, 1-6-64). Il s’agit d’une édition «augmentée de plusieurs articles qui ne se trouvent point dans l’édition de Paris. Ce journal est peut-être le plus complet et le plus universel qui ait paru jusqu’ici. Il se continuera exactement, et l’on en donnera chaque mois un volume au prix de 8 sols [...]. On le trouve aussi chez les principaux libraires de l’Europe».

JOURNAL ÉTRANGER COMBINÉ AVEC L'ANNÉE LITTÉRAIRE

0733bis
1762
1764

Titre(s)

JOURNAL ÉTRANGER COMBINÉ AVEC L'ANNÉE LITTÉRAIRE (1762-1764)

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Début août 1762 - mi-avril 1764. 5 tomes. Pas de privilège, prospectus non retrouvé.

Périodicité annoncée et réelle, jusqu’en décembre 1762, «tous les mois»; ensuite irrégulière.

Description de la collection

Chaque tome comprend deux livraisons ou volumes, dont la pagination est continue. Les livraisons portent les noms des mois et sont numérotées 1 à 10.

Les tomes 1-4 comportant les mois de janvier jusqu’à septembre comptent entre 557 et 576 p. Le tome 5 comportant les mois de septembre et octobre-décembre compte 470 et xviii p.

72 x 128 in-12o, soit 24 p. par cahier.

Composition des livraisons: page de titre, Catalogue de livres nouveaux qui se trouvent chez E. van Harrevelt (7 fois sur 10), Avis ou Avertissement (nos 1, 7, 8, 10), Réimpression du Journal étranger (c. 200 p.), quelques articles de l’Année littéraire, sauf dans le no 10 (c. 51 p.: entre 13 et 81 p.), Additions de l’éditeur de Hollande, sauf dans les nos 6 et 10 (c. 20 p.: entre 3 et 54 p.), table, errata (nos 2, 3, 4), catalogue (6 fois sur 10). La dernière livraison consiste entièrement d’un choix de textes du Journal étranger  d’octobre et novembre 1761, suivi par Prospectus de La Gazette littéraire de l’Europe donné par les éditeurs de Paris en 1763 (p. iii-xiv) et l’Avertissement des éditeurs de Hollande (p. [xv]-xviii).

Illustration: un frontispice en tête de chaque livraison. Sous la devise: «Quae robora cuique / Quis color, & quae sit rebus natura ferendis / Virgil. Georg. II.» on voit  un enfant assis devant un haut nid avec deux cygnes, et dans sa main gauche un petit cygne. A gauche une maison avec un oiseau sur le toit; à droite un arbre.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Amsterdam, chez E. van Harrevelt, 1762 [nos 1-7], 1763 [nos 8, 9], 1764 [no 10]

Aucune adresse ni mention d’imprimeur.

Chaque livraison «12 sols argent de Hollande» ; pour l’année: 7 florins et 4 sols (no 1 Avertissement).

En vente à: Arnhem (J. Nyhoff), Bois-le-Duc (Pallier), Dordrecht (Van Braam), Utrecht (Spruyt), Delft (E. van der Smout), Groningen (Barlinckhof), Harderwijk (Mooyen), Haarlem (J. Bosch), La Haye (Gosse & Pinet, veuve Van Duren, B. Gibert et D.  Aillaud), Leeuwarden (W. Wigeri), Leiden (Verbeek, Van der Eyck, De Pecker et S. et J. Luchtmans), Nijmegen (Van Kampen), Middelburg (L. Taillefert D. Zn.), Rotterdam (Beman et fils, Arrenberg et D. Vis jr.), Zwolle (Clemens) [annonce dans le Oprechte Haerlemse Courant, 5-8-62].

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Le rédacteur principal est Jean-Laurent Garcin (1733-81).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Le Journal étranger donne des extraits de livres publiés en Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Danemark, Suisse, Grèce etc., et des nouvelles littéraires de ces pays. Parmi les extraits repris de l’Année littéraire on trouve ceux de Querelles littéraires (1, 2), Traité de la véritable noblesse (2), Opuscules mathématiques de d’Alembert (4), Amélie, histoire anglaise de Fielding (5), L’Egypte ancienne, De L’Esprit, Le Rituel des esprits forts (6), L’Esprit de Julie ou extrait de la Nouvelle Héloïse par Formey (8), etc. Les Additions comprennent des comptes rendus du Contrat social de J.-J. Rousseau (1), Œuvres diverses de M. Thomas (2), Eloge historique de M. de Crébillon (4), repris du Mercure de France (juillet 1762), Institutions militaires de Vegece (5), A Dissertation on miracles by George Campbell (8, 9) et Le Noble (8), début littéraire de Mme de Charrière.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée: Tübingen, Bibliothèque universitaire, Kb 140.

Autres collections: Copenhague, Bibliothèque Royale (cote 185, 171, 9173-9175), Genève, Société de lecture (RC 84), New Haven, Yale University Library (A84 13v).

Bibliographie

Presse du temps: Nederlandsche letter-courant (VIII, no 77, p. 198); annonces dans la Bibliothèque des sciences et des beaux-arts (tomes XVIII-XX) de Pierre Gosse jr. et Daniel Pinet.

K. van Strien, Isabelle de Charrière (Belle de Zuylen) New material from Dutch archives, Peeters, Leuven 2005 (La république des lettres, 25). K. van Strien, «The publication history of Le Noble», Cahiers Isabelle de Charrière / Belle de Zuylen papers, 5 (2010), p. 27-34.

Historique

Le 13 et le 20 juillet 1762 la Gazette d’Amsterdam annonce «E. van Harrevelt, libraire à Amsterdam dans le Ste Lucie-steeg, [...] donne avis qu’il réimprime actuellement le Journal étranger de M. l’abbé Arnaud, combiné avec L’Année littéraire de M. Fréron. Le mérite de ces deux journaux les recommande assez. La nouvelle édition ne coûtera guère que le quart de celle de Paris. Elle commence par le mois de janvier 1762; mais on réimprimera incessamment les deux années précédentes, ainsi qu’on le peut voir dans le prospectus qui se distribue gratis chez ledit Harrevelt et chez les principaux libraires de l’Europe». Le 26 l’annonce, en néerlandais cette fois, parait dans le Leydse Courant. Le 3 août la Gazette d’Amsterdam annonce «le Journal Etranger pour le mois de janvier 1762, augmenté de plusieurs articles qui ne se trouvent point dans l’édition de Paris. Les mois suivants paraîtront incessamment. Le prix est de 12 sols d’Hollande. On trouvera ce journal chez les principaux libraires de l’Europe». 

Cette première livraison comporte un avertissement qui quant au début, s’inspire de l’Avertissement concernant le Journal étranger en tête du Journal étranger de janvier 1762 (p. 1-5): «Le Journal étranger, exécuté d’abord par des écrivains du premier ordre, tombé ensuite en des mains faibles ou négligeantes, affaibli peu à peu au point de se voir supprimé, a repris depuis l’an 1760 un éclat qu’il eut à peine dans ses commencements, et se soutient depuis ce temps-là avec la force que lui prêtent l’esprit et le zèle d’un savant éclairé, d’un écrivain poli, d’un critique philosophe.* [en bas de page: *M. l’abbé Arnaud]’. Le libraire envisage de diffuser sa réimpression «pas seulement en Hollande, mais en Angleterre, en Allemagne et ailleurs». Il va y ajouter des articles de l’Année littéraire sur des publications françaises. Mais «comme tout n’y est pas également bon, on a fait un choix des extraits les plus capables de piquer la curiosité des lecteurs, tant par le fond même des choses, que par la délicatesse et l’enjouement de la critique». Il y aura aussi des additions de l’éditeur de Hollande: soit «des analyses détaillées ou des notices succinctes».

«Chaque volume aura au moins douze feuilles d’impression et ne coûtera que le prix modique de 12 sols argent de Hollande, ce qui fera pour l’année entière, à raison de douze volumes ƒ7:4. Le Journal étranger se vend 24 livres de France à Paris, et l’Année littéraire 32, faisant ensemble 56 livres. C’est-à-dire que le prix des deux journaux combinés n’est que guère le quart de ce qu’ils se vendent en France». Les volumes du Journal étranger de 1760 et 1761 seront réimprimés aussi et disponibles, «à un prix très inférieur à celui de l’année courante, afin que les particuliers aient le journal complet depuis l’époque de sa reprise». Le 24 septembre Elie Luzac signale dans son Nederlandsche letter-courant (VIII, no 77, p. 198): «Il y a quelque temps que Harrevelt a publié un prospectus et maintenant les livraisons de janvier et février 1762. Un bon complément au Journal des savants, combiné avec les Mémoires de Trévoux [Amsterdam, Marc-Michel Rey], bien que la plume de Fréron soit quelque peu mordante contre Voltaire et ses partisans», une référence aux extraits de Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la République des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours (1761) par Simon-Augustin Irail.

Jusqu’en novembre la publication des volumes se poursuit régulièrement: il y a des annonces dans la Gazette d’Amsterdam: février (GdA, 14-9-62), mars (GdA, 5-10-62), avril et mai (GdA, 5-11-62). Le volume de juin a dû suivre sans problème en décembre. Dans l’édition de Paris l’approbation est du 30 juillet. Par contre le volume de juillet (approbation 6-10-62) paraît avec du retard. Dans un Avis, l’éditeur s’excuse, mais il n’y peut rien, puisqu’il dépend de l’édition de Paris. A la demande des lecteurs il promet davantage d’extraits de l’Année littéraire et, pour les mois qui vont venir, pas d’additions. Malheureusement la livraison d’août (approbation 11-2-63) ne paraît qu’au mois de mai. Le 25 mai 1763 Samuel Luchtmans, libraire à Leyde, en vend deux exemplaires (Amsterdam, Bibliothèque universitaire, archives Luchtmans, boekverkopers, 1761-65, f. 324).

Le volume ouvre avec un Avertissement de M. l’abbé Arnaud, non daté, qui ne se trouve pas dans l’édition de Paris: «Il serait inutile d’exposer à nos lecteurs toutes les causes du long retardement dont ils ont tant de raison de se plaindre [...] Le nouveau travail que le ministère a daigné nous confier [Arnaud fut nommé censeur royal, MdF, octobre 1762, p. 192], a d’abord absorbé toute notre attention; nous nous sommes vus dans la nécessité d’augmenter le nombre de nos coopérateurs et de chercher des secours de toute espèce. Enfin les obstacles se trouvent heureusement levés; la Paix [Traité de Paris, 10-2-63] nous procure la facilité d’étendre et de multiplier nos correspondances; des gens de lettres déjà connus ou dignes de l’être s’engagent à partager nos travaux, et des citoyens respectables qui aiment véritablement la littérature et les arts, témoins de nos dispositions et convaincus de l’utilité de notre entreprise, nous ont offert d’eux-mêmes tous les moyens dont nous avions besoin pour donner au Journal étranger le degré de solidité qui lui manquait encore, et qui seul peut en assurer le succès».

Le volume de septembre (approbation 31-3-63) paraît en juillet 1763 (Luchtmans, 1761-1765: f. 57). Comme dans l’édition de Paris, il n’y a pas d’avertissement que ce sera le dernier, mais le prospectus de la Gazette littéraire de l’Europe avait déjà paru en juin (M. Fontius et al. (eds), Correspondance passive de Formey, Paris - Genève, Champion - Slatkine, 1996, p. 347; Trublet à Formey, 19-6-63). Le 17 février 1764 Harrevelt annonce dans le Leydse Courant «qu’il imprime et rendra incessamment La Gazette littéraire de l’Europe sous le titre de Journal étranger combiné avec l’Année littéraire et pour lui servir de continuation; l’objet de cette gazette étant absolument le même que celui du journal qu’elle remplace. Il y ajoutera des extraits neufs, comme il a fait ci-devant». Le 18 avril il annonce en néerlandais dans le même journal qu’il a en vente la dernière livraison du Journal étranger combiné avec l’Année littéraire, «c’est-à-dire octobre-décembre 1762 à 12 sols». Il sera suivi, «au début du mois prochain» et ensuite tous les mois, de la Gazette littéraire de l’Europe, augmentée suivant le prospectus, qui est aujourd’hui disponible gratuitement chez lui et chez les libraires suivants».

A la tête du dernier volume on trouve l’Avertissement suivant: «Après plus d’un an d’interruption, nous reprenons ce journal. Astreints par notre plan à suivre la marche des éditeurs de Paris, nous avons été forcés de nous arrêter avec eux. Si nous avions pu prévoir que la discontinuation aurait été prolongée à ce point, nous eussions pris des mesures pour y suppléer. Aujourd’hui que nous sommes sûrs que MM. Arnaud et Suard vont reprendre le Journal étranger sous le titre de Gazette littéraire de l’Europe, nous nous hâtons de terminer l’année 1762 en un seul volume qui comprend octobre, novembre et décembre. Nous fournirons l’année 1763 en deux volumes, le premier pour janvier-juin, et l’autre pour juillet-décembre. Par cette méthode nous regagnerons rapidement le temps dont nous sommes arriérés. Du reste le public ne doit plus craindre de nouvelle interruption. Quand même les éditeurs de Paris discontinueraient, les arrangements que nous avons pris nous mettraient en état de fournir malgré cet inconvénient la carrière où nous sommes entrés».

Le premier volume de la Gazette littéraire de l’Europe (mai 1764) paraît à Amsterdam fin mai 1764 (GdA, 1-6-64). Il s’agit d’une édition «augmentée de plusieurs articles qui ne se trouvent point dans l’édition de Paris. Ce journal est peut-être le plus complet et le plus universel qui ait paru jusqu’ici. Il se continuera exactement, et l’on en donnera chaque mois un volume au prix de 8 sols [...]. On le trouve aussi chez les principaux libraires de l’Europe».

LE CITOYEN

0213a
1756

Titre(s)

LE CITOYEN, ouvrage de politique et de commerce

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Non retrouvé. Annonce dans le ’s-Gravenhaagsche Courant, 12 mai 1756: “LE CITOYEN, ouvrage de politique et de commerce, par M. Des Essarts: La première feuille qui traite des alliances nationales et de la neutralité, paraîtra jeudi prochain 13 de mai, et la suite régulièrement tous les jeudis. On la distribuera à La Haye chez J. Constapel dans le Houtstraet; à Amsterdam chez Jacques La Caze; à Rotterdam chez Beman, à Utrecht chez Spruyt, à Leyden chez Luchtmans; et dans les villes éloignées aux bureaux des postes”. Ce journal ne doit pas être confondu avec le Citoyen de 1755, publié à Berlin.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

L’auteur serait un “Des Essarts”; mais il ne s’agit pas des frères jansénistes, Jean-Baptiste et Marc-Antoine D., ni du “’citoyen” Nicolas Toussaint Lemoyne D. (né en 1744) .

Titre indexé

CITOYEN

Date indexée

1756

L’OBSERVATEUR HOLLANDAIS

1077a
1750
1751

Titre(s)

L’Observateur hollandois. Où l’on traite de divers sujets qui ont rapport aux sciences, et particulièrement à la morale.

Sur les pages de titre: «Des Livres, Lecteur avisé, / Le Bon te doit être admirable, / Le Médiocre être louable, / Et le Mauvais être excusé».

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

La collection compte 100 livraisons numérotées, chacune de 8 pages de pagination continue, mais non datées. Pourtant une datation assez précise est possible. Le n° 2 traite des vœux de nouvel an et le n° 13 parut dans la semaine du «jeûne solennelle», qui en 1750 tomba le mercredi 25 mars (Voir N.C. Kist, Neêrland's bededagen en biddagsbrieven, Leiden, S. and J. Luchtmans, 1848-1849, II, p. 358-360). Le n° 1 parut donc dans la semaine du lundi 29 décembre 1749 au samedi 3 janvier 1750 et le dernier numéro en décembre 1751.

 

Description de la collection

Trois tomes: I, première partie (page de titre, table, nos 1-34, p. 1-272), I, seconde partie (page de titre, table, nos 35-68, p. 273-544) et nos 69-100 (p. 545-800; p. 800 marquée FIN). La collection de la BU d’Utrecht (sans tables) est brochée en 2 volumes. Le volume I, avec la page de titre du tome I, 1, comprend les nos 1-49 (p. 1-392); le volume II, avec la page de titre du tome I, 2, les nos 50-100 (p. 393-800). La collection de Leeuwarden est reliée en un volume.

Cahier de 8 p., 136-140 x 206-214, grand in-8° (Utrecht BU); 129-134 x 213 (Leeuwarden).

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Publié à Leeuwaerde [Leeuwarden] chez Abraham Ferwerda (page de titre I, 1). «L’Observateur hollandois paraîtra régulièrement toutes les semaines et se trouvera chez les principaux libraires, dans toutes les villes des Provinces-Unies» (A la fin de la plupart des nos). Dans le n° 100 Ferwerda annonce la fin de L’Observateur hollandois. Pour fin février-début mars 1752, il espère publier une autre feuille en français et en hollandais, de 5 à 7 feuilles, qui paraîtra tous les deux ou trois mois et dont les articles seront en grande partie traduits de l’anglais. «Les éditeurs ou traducteurs de ce nouveau genre d’ouvrage périodique embrasseront toutes les sciences excepté la controverse théologique» (p. 799).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

«Une société de gens de lettres, d’amateurs de la vertu et de bons patriotes» (p. 1). «Nous sommes tous de profession différente [...]. Que l’on ne se donne aucune peine pour connaître le lieu de notre séjour [p. 5]. Il y a parmi nous un théologien [...], un seigneur revêtu des premiers emplois [...], une dame d’une très grande naissance [p. 6], [...] un officier [...] un médecin et un avocat [...]. Il ne nous manque qu’un poète [p. 7]». Les avantages de l’anonymat des auteurs sont exposés à la page 152 (n° 19).

Il est possible que les collaborateurs aient été liés à la cour du stathouder, qui avant de déménager à La Haye en 1747 fut établie à Leeuwarden. Dans le n° 2, des vœux de nouvel an sont adressés au stathouder, à son épouse et à leur fille, et le n° 3 se termine par un portrait très élogieux de la Princesse d’Orange.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Plan de l’ouvrage, N.1, p. 1: «Un ouvrage qui tend à rendre plus universelle la connaissance des bons livres, à rectifier les mœurs de leurs semblables, en travaillant à perfectionner les leurs, et à intéresser un zèle éclairé et actif au bien de la religion et de la patrie». Ce journal ne sera pas «une espèce de Spectateur, de Vendangeur, de Bigarrure etc.». Les rédacteurs s’occuperont des Sept Provinces-Unies et des «mœurs de nos compatriotes», pas toujours sur un ton grave: «Notre société comprend deux originaux qui sont les images vivantes de Héraclite et Démocrite» (p. 4-5). «Notre feuille n’est point un journal; [...] l’esprit dans tous nos discours [...] est de faire aimer et pratiquer la vertu, de porter les hommes à se conduire par la raison, et de persuader que la religion est une raison perfectionnée, et qu’elle en renferme le plus excellent usage» (n° 31, p. 245).

Ce périodique s’adresse à un public cultivé, qui ne connaît pas seulement les auteurs français du 17e et 18e siècles, fréquemment cités (Jean-Baptiste Rousseau, Madame Deshoulières, Madame Du Boccage, Destouches, Boileau, Molière, Marmontel, Voltaire), mais aussi les auteurs latins, dont on trouve quelquefois des citations. Il se place dans la tradition des journaux de Justus van Effen, dont Le Misanthrope, La Bagatelle et Le Nouveau Spectateur français furent réimprimés en 1742. Parmi les sujets traités on trouve: Le faux dévôt (nos 15, 34, 61), Les premières années des études académiques (32, 56, 98, 99), La bienséance (37, 47, 71), La lecture (7, 19, 38, 49, 63, 92, 93, 95), La curiosité (53, 60, 68, 94) etc. Ces traités comportent aussi des commentaires sur quelques publications récentes (4: Examen impartial du pouvoir des princes et des peuples (texte hollandais); 9, 43: Jean-Bernard Le Blanc, Lettres d’un François, 1745; 31: Gabriel Dumont, Sermons, 1750; 74: De Prémontval, La Monogamie, ou l’Unité dans le mariage, 1751). On trouve aussi une controverse avec la Bibliothèque raisonnée (62, 65, 77).

L’Observateur hollandois comporte beaucoup de lettres envoyées aux rédacteurs. Ces lettres proviennent exclusivement des Provinces-Unies et leurs dates s’échelonnent entre mars 1750 (n° 14) et 1 octobre 1751 (n° 96). La participation des lecteurs était sollicitée dans le numéro 1, mais sans doute pour le leur rappeler, la note suivante fut imprimée à la fin du n° 13: «NB. Ceux qui voudront nous faire tenir quelques pièces, pour que nous les insérions dans notre feuille sont priés de les envoyer franco à M. Gosse, libraire de S.A. Royale Madame de [sic] la Princesse d’Orange, suivant l’avertissement que nous en avons donné dans le N° 1». Parmi ces contributions on trouve des textes traduits de l’anglais (n° 8: Elizabeth Rowe; 73: Gentleman’s Magazine; 74: London Magazine; 83: The Rambler, Les regrets inutiles ou l’Histoire de l’infortunée Camille. Le n° 87 comporte des portraits littéraires de personnages de la cour de Louis XIV. Ces contributions sont si fréquentes que la rédaction se voit quelquefois obligé de préciser: «par un des membres de L’Observateur Hollandois» (37, 59, 79).

A deux reprises Ferwerda se sert de L’Observateur Hollandois pour faire de la publicité à ses autres publications: «Neerlands criticus, feuille périodique» [= De Nederlandsche criticus; STCN] (n° 51) et un «ouvrage périodique qui s’imprime en hollandais, intitulé «La Sagesse de Salomon» [= De Wysheit Salomons; pas dans le STCN] (n° 74). On trouve en outre une recommandation pour «une gazette littéraire que le libraire Rey à Amsterdam est dans le dessein d’imprimer par voie de souscription» [= Nouvelles littéraires de toute l’Europe; voir Sgard 1042] (n° 56).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Utrecht, BU, rariora oct. 643-644 (nos 1-100); Leeuwarden, Tresoar, C17595 (nos 1-100).

Bibliographie

Annonce dans La Bigarrure, II, n° 25 (jeudi, 8 janvier 1750), p. 48: «Avertissement., feuille hebdomadaire in-8, dont la suite paraîtra régulièrement toutes les semaines, se trouve à La Haye dans la boutique de Pierre Gosse junior [...]. P.S. Les personnes dans les pays étrangers qui souhaitent recevoir cette feuille régulièrement peuvent s’adresser à Pierre Gosse junior, à La Haye, en affranchissant leurs lettres et en lui faisant tenir ou payer la somme d’un ducat d’Hollande [5 florins et 5 sols] pour paiement d’une année d’avance». Annonce plus courte dans La Bigarrure, III, n° 15 (21 mai 1750), p. 120 et mention dans le Catalogue de livres nouveaux, à la suite de ce tome.

Titre indexé

OBSERVATEUR HOLLANDAIS

Date indexée

1750
1751

L’OBSERVATEUR DES SPECTACLES

1073a
1780

Titre(s)

L’Observateur des spectacles.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

7-21 avril 1780. Trois livraisons. Hebdomadaire (vendredi).

Description de la collection

Chaque livraison comprend 8 pages. Livraisons 1 et 2 numérotés [1]-8 ; numéro 3 numéroté [17]-24.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Nrs. 1 et 2, p. 8 : «NB Cette feuille se distribuera exactement tous les vendredis chez les libraires Vlam à Amsterdam, B. Wild à Utrecht, les frères Murray à Leyden, D. Vis à Rotterdam et C. Plaat, libraire à La Haye sur le Kalvermarkt. Ceux qui désireroient faire insérer quelque avis dans l’Observateur, ou qui voudroient l’enrichir de quelque morceau de poésie ou de littérature auront la bonté de faire parvenir leurs pacquets francs de port à C. Plaat, libraire à La Haye».

Prix : «1½ sous pour chaque numéro d’une demie feuille d’impression» (annonces G.C., 7 avril 1780).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Attribué par J.-M. Quérard à Samuel-François L’HONORÉ (La France littéraire, V, Paris, Firmin Didot frères, 1833, p. 294). Nous n’avons pas trouvé de preuves pour cette attribution. Par contre il est tout à fait possible que L’Honoré ait été responsable pour L’Observateur des spectacles ou l’Iris de la Hollande, ouvrage périodique dédié au bon goût, dont le prospectus, daté «A La Haye, ce 24 mai 1777», se trouve à la BU d’Amsterdam (port ton. 5-3). Voici le début de cette feuille de 8 pages : «Un écrivain connu dans la république des lettres par quelques succès, et qui vient décidément se fixer à La Haye, a formé le projet de ressusciter L’Observateur des spectacles enterré dans la tombe de M. Chevrier». L’Honoré termina ses études à Leiden en avril 1777 et en mai ses parents et lui retournèrent à La Haye. Cet Iris de la Hollande qui n’a jamais vu le jour, devait paraître chez H. Constapel «le premier et le 15 de chaque mois dans un cahier de 64 pages in-8°». «Le prix de l’abonnement sera de six florins argent courant de Hollande dans l’année pour 24 cahiers [...] chaque cahier se vendra huit sols à ceux qui n’auront pas souscrit» (p. 8). Il est possible que L’Honoré ait repris en 1780 un projet abandonné en 1777, mais on n’en a pas la preuve.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Dans l’annonce de la première livraison il est dit : «Cette feuille, la première en son genre, contiendra des extraits raisonnés de toutes les pièces de théâtre qui paraîtront à Paris et ailleurs, une analyse complète de l’histoire dramatique depuis son origine jusqu’à nos jours, des réflexions impartiales sur les principaux acteurs, et généralement tout ce qui regarde les spectacles». «On y trouve un abrégé historique de l’art dramatique, l’annonce et l’extrait des pièces nouvelles, des remarques impartiales sur les acteurs du théâtre de La Haye, et en général tout ce qui concerne les spectacles» (sGC, 14 avril 1780), «de nouveaux détails sur les comédiens de La Haye etc. etc.» (sGC, 21 avril 1780).

Chaque livraison commence par une citation en latin (1, 3) ou en français (2). Dans les livraisons 1 et 2 on trouve beaucoup d’informations sur l’histoire des spectacles chez les Romains et les Grecs. Il y a aussi un plaidoyer contre le mauvais goût dans beaucoup de pièces et contre les conversations pendant les représentations. Dans la troisième livraison l’auteur avoue qu’il ne peut pas tenir tous ses promesses. Il se rend compte que le public veut surtout des commentaires sur les acteurs de la troupe de La Haye. Ce sujet occupe une page dans le n° 1, deux pages dans le n° 2 et cinq pages dans le n° 3. D’autres commentaires sont promis pour la feuille suivante, qui n’a jamais paru.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Amsterdam, BU, port. ton. 6-3.

Bibliographie

Annonces dans le ’s-Gravenhaagsche Courant du 7, 14 et 21 avril 1780.

Titre indexé

OBSERVATEUR DES SPECTACLES

Date indexée

1780

LE NOUVELLISTE POLITIQUE, GALANT ET SAVANT

1067a
1727 ?

Titre(s)

Le Nouvelliste politique, galant et savant, La Haye, Guillaume de Voys (libraire à La Haye, 1702-1730).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Comporte les rubriques : Nouvelles politiques (p. 1-2), Nouvelles galantes et savantes (p. 2, 5 lignes), Lettre à l’auteur de cette feuille (p. 2-3 signée : La société des dames curieuses de La Haye ), Réponse de l’auteur (p. 3-4).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

La Haye, Koninklijke Bibliotheek, 346 F 33, exemplaire du 24 décembre 1727.

G.H., p. 194.

Titre indexé

NOUVELLISTE POLITIQUE, GALANT ET SAVANT

Date indexée

1727

NOUVELLE ÉCONOMIE

1010a
1765

Titre(s)

Nouvelle oeconomie.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Annonces dans le Middelburgsche courant: 8 avril 1760; 6 ,10 et 13 mai1760; 12 juin 1760; 5 et 19 juille1760; 28 octobre 1760; 29 novembre 1760. Non retrouvé.

Titre indexé

NOUVELLE ÉCONOMIE

Date indexée

1765

NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE BELGIQUE

1001a
1781
1784

Titre(s)

Nouvelle Bibliothèque Belgique.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Juillet-septembre 1781–avril-juin 1784. Trimestriel. Douze parties en six tomes. Prospectus dans L’Esprit des journaux, français et étrangers, X, xi (novembre 1781), p. 403-408. Indication de la publication réelle dans les comptes du libraire Samuel Luchtmans de Leiden avec Christiaan Plaat (Amsterdam, BU, Luchtmansarchief, boekverkopers, 1781-1787; disponible sur microfiches), et dans les annonces des ’s-Gravenhaagsche Courant, Rotterdamsche Courant et Leydse Courant. Luchtmans commande d’abord 12 exemplaires (I-i, I-ii, II-i), puis 3 (II-ii et III-i) et ensuite jusqu’à la fin, 4, à raison de 15 stuivers (sols) par livraison.

I-i, Luchtmans, 8-10-1781; sGC, 10/12-10-1781; LC, 17-10-1781

I-ii, Luchtmans, 29-12-1781; sGC, 9/16-1-1782; RC, 31-1-1782; LC, 1-2-1782

II-i, Luchtmans, 15-4 1782; sGC, 17-4-1782; RC, 27-4-1782; LC, 29-4-1782

II-ii, Luchtmans, 24-7-1782; sGC, 26/31-7-1782

III-i, Luchtmans, 21-10-1782; sGC, 1-11-1782

III-ii, Luchtmans, 5-2-1783

IV-i, Luchtmans, 2-8-1783; sGC, 11-8-1783

IV-ii, Luchtmans, 21-10-1783; sGC, 3-11-1783; LC, 7/10-11-1783

V-i, Luchtmans, 16-12-1783; sGC, 17/22-12-1783

V-ii, Luchtmans, 16-2-1784

VI-i, Luchtmans, 11-6-1784; sGC, LC, 21/25-6-1784

VI-ii, Luchtmans, 24-12-1784

Des retards de publication sont souvent mentionnés dans les Avis du libraire ou les Avertissements. La partie II-ii a quinze jours de retard (Avis, p. ii), III-ii un mois et demi et IV-i plus de quatre mois. A la publication de IV-i, la prochaine livraison est promise «dans peu de semaines»; ce furent deux mois. Dans le même Avis le libraire assure au public: «Les deux parties du tome V paraîtront exactement à leur temps, savoir à la fin des mois de septembre et décembre prochains.». Ce ne fut pas le cas. D’après l’Avis de V-ii «l’exacte publication de chaque trimestre» aurait été retardée par «des circonstances étrangères à nos lecteurs», et quand fin décembre 1784, VI-ii parut avec un retard de six mois, le «très petit nombre de nos lecteurs» furent priés «d’excuser toutes les irrégularités qui ont défiguré ce journal. En voilà donc un de moins en Europe! sur les six cents qui l’ennuient périodiquement.». Ces avis confirment que la Nouvelle Bibliothèque belgique est bien périodique (contrairement à ce qu’affirme la notice de S. L’Honoré, D.P. 2, n° 519).

Description de la collection

Chaque tome comprend deux livraisons ou parties. Le libraire promet 15 feuilles (Prospectus), «mais [...] selon l’importance des matières il les portera à 16 et même à 18 feuilles» (I-ii, Au lecteur). Les livraisons varient de 234 (V-i) à 324 (II-ii) pages: 236 (V-ii), 240 (5 fois), 256 (VI-ii), 288 (II-i), 272 (III-ii), 280 (IV-ii); cahiers de 16 p., format in-8°, 153 x 99. Chaque livraison a sa propre page de titre, mais la pagination est continue du début à la fin de chaque tome. Les tomes I et II sont suivis d’une table des matières.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A La Haye, chez C. Plaat, libraire dans le Hofstraat. Dans les annonces de janvier-février 1782, il est dit: «Ce journal [...] se trouve à Amsterdam chez Changuion, Guerin et Vlam, à Rotterdam Beman, Bennet et Hake et Bronkhorst, à Leide Luchtmans, Luzac et Van Damme et les frères Murray, à Dordrecht Blussé et Van Braam, à Haarlem Walré, à Utrecht Wild, Spruyt et A. van Paddenburg et généralement chez les principaux libraires des Provinces Unies». Le prospectus était aussi disponible chez De Groot à Delft, Palier à Bois-le-Duc, Oukoop à Breda, Nyhoff à Arnhem, Van Bulderen à Zutphen, Van Goor à Nimègue, Tresling et Cahais à Leeuwarden, Romar à Franeker, Huising et Dikema à Groningen, Boheemer à Middelburg, Dufour à Maastricht, Jacquez à Lille, veuve Somers à Gand, Grangé à Anvers, Philippart à Liège, Delalain l’aîné à Paris, Elmsly à Londres, A.F. Böhme à Leipzig, Van den Hoek à Göttingen, Virschaux et veuve Herold à Hambourg, Helwing à Duisburg et Röder à Wesel etc. etc. Les noms des libraires à Londres, Paris et en Allemagne figurent aussi sur les couvertures des six tomes. En juin 1784, les libraires d’Amsterdam étaient Harrevelt, Changuion, Guerin, veuve H. Merkus, Dusaulchoi et A. Mens; ceux de Rotterdam D. Vis, Bennet et Hake; pas de changements pour Leiden, Dordrecht et Utrecht.

Prix: Dans les annonces d’octobre 1781 et dans le prospectus, les lecteurs furent invités à souscrire pour un an (4 livraisons à 1 florin pièce). Si au mois de janvier 1782, il n’y avait pas assez de lecteurs, ce serait la fin du journal.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

«Nous nous sommes associés plusieurs gens de lettres, pour les diverses branches des arts et des sciences. Chacun de nous a, pour ainsi dire, son département» (Prospectus, p. 405-406). «Nous avons des correspondants dans chacune des Provinces-Unies, ce ne sont donc pas les gens de lettres de La Haye que l’on a voulu désigner exclusivement» (I-i, Avertissement, p. v-vi). Mme de La Fite, ancien rédacteur de la Bibliothèque des sciences et des beaux-arts (1754-1778), écrit le 31 août 1781 à Rijklof Michael van Goens, à propos du nouveau rédacteur: «On m’a prié, Monsieur, de mettre sous votre protection le journal dont voici le prospectus. Je m’intéresse à l’un des auteurs, c’est un jeune homme qui a de bons principes, des talents et de l’activité» (La Haye, Koninklijke Bibliotheek, 130 D 14, n° 54). Le 13 février (1782) Paul Henry Maty (1745-1787), bibliothécaire du British Museum et en 1782-1786 auteur du journal A New Review with literary curiosities and literary intelligence, écrit à Laurens van Santen, poète neo-latin dont les Carmina furent l’objet d’un long extrait (V-ii, p. 260-293): «Je vous avoue que je n’ai guère été content de la Nouvelle Bibliothèque Belgique, dont j’ai vu une échantillon; il faudrait que le jeune homme eût fait bien des progrès pour que je décidasse de voir son ouvrage». (Leiden, BU, BPL 244).

Il est donc fort possible que ce jeune homme ait été, comme l’affirme Quérard (La France littéraire, V, p. 294, Paris, 1833), Samuel-François L’Honoré (15 août 1756–14 janvier 1794), avocat à la Cour de Hollande et fils du pasteur wallon Henri-François L’Honoré et d’Anne Wilhelmine Caroline de Joncourt (1754-1831). En 1779 il publia La Hollande au dix-huitième siècle, dont le dernier chapitre a pour titre: «Réflections sur l’état des arts et des sciences en Hollande, et en particulier sur la poésie hollandaise». Dans l’Avertissement (p. xi) il écrit: «On ignore par exemple que la Hollande a produit des poètes dont le génie et la sublimité égalent souvent Corneille et les auteurs les plus fameux. Pour les faire connaître nous avons essayé de donner une idée de quelques-uns de leurs poèmes et d’en traduire quelques endroits». En avril 1780, il publia anonymement quelques livraisons de L’Observateur des spectacles, petite feuille hebdomadaire chez Plaat à La Haye (Amsterdam, BU, port. ton. 6-3, nos. 1-3). La N.B.B. serait donc une suite logique de ses activités littéraires.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

D’après le prospectus, le but du journal était de faire connaître «le mérite littéraire de nos compatriotes», handicapés par «l’idiome hollandais [qui] s’oppose à la célébrité que méritent nos bons auteurs». Le journal serait le premier à s’occuper exclusivement des livres publiés dans les Provinces-Unies, tant en hollandais qu’en français et latin, mais sous certaines limites. Comme le regretté auteur principal [Jean-Daniel de La Fite] de la Bibliothèque des sciences et des beaux-arts, qui avait peut-être songé à créer un journal comme la N.B.B., «nous ne parlerons jamais de ces ouvrages obscurs et licencieux, où l’on frappe les grands principes de la morale et de la révélation. [...] Nous ne parlerons des livres polémiques [...] que lorsqu’ils ne blesseront point le respect dû au souverain et les égards de la société. Nous ne prendrons parti dans aucune querelle, mais nous nous bornerons à en tracer un tableau fidèle».

Après la page de titre, on trouve parfois un Avertissement, Avis ou Au Lecteur suivi par une Table des articles, et ensuite les extraits de 8-13 livres, avec souvent quelques textes littéraires. Des 109 extraits dans les six tomes, 26 se rapportent à l’histoire, 19 à la théologie, et 14 aux mémoires de la plupart des sociétés savantes des Provinces-Unies. Ensuite il y a la médecine (10), la littérature (9), les sciences exactes (8), l’économie et la politique (7), l’histoire naturelle (5) et sujets divers (11).

Figurent aussi cinq extraits d’Antoine-Marie Cerisier, Tableau de l’Histoire générale des Provinces-Unies, 1777-1784, et deux extraits d’une Description d’un planétaire artificiel complet, inventé et construit par Eise Eisinga, par Jan Hendrik van Swinden, professeur de philosophie à Franeker. En ce qui concerne la littérature on trouve des commentaires sur Entretiens, drames et contes moraux de Madame de La Fite, et sur le célèbre roman de A. Deken et E. Wolff-Bekker: Histoire de Mlle Sara Francœur [Historie van mejuffrouw Sara Burgerhart, 1782]. On trouve aussi un extrait du roman sentimental Julia (1783) de Rhijnvis Feith et des Poésies latines [Carmina, 1780] de Laurens van Santen. Parmi les textes littéraires, il y a quelques poèmes en français, mais plus souvent des poésies latines, en grande partie signées J.H. Hoeufft, avocat à La Haye. La section Nouvelles littéraires, qui dans le tome II comporte 60-70 pages, est réduite à environ 30 pages dans chacun des tomes III-VI.

Fin juillet 1782 (II, ii) les journaux annonçent en détail le contenu de la N.B.B., qui comprenait aussi une «Lettre au rédacteur de ce journal sur quelques livres allemands nouveaux». «On attend les traductions [...] Je ne ferai donc ici qu’anticiper sur les extraits que nous donnerons dans le temps des traductions». La promesse de s’en tenir exclusivement aux publications parues dans les Provinces-Unies n’a donc pas été suivie à la lettre: une autre preuve en est l’inclusion du prospectus d’une publication envisagée à Paris, pour laquelle Christiaan Plaat recueillait les souscriptions en Hollande (III, i). Dans cette même livraison, le rédacteur annonçait plus de variété: «des pièces de vers, des anecdotes remarquables etc. etc. En un mot tout ce qui peut rendre un journal amusant et utile». Il y avait même un «problème algébrique».

En février 1783 (III-ii), on annonça qu’on allait réimprimer «les plus piquants articles du Journal Helvétique [et de] la Correspondance littéraire secrète, comme le faisait Marc-Michel Rey dans son édition du Mercure de France. [...] Le prix restera toujours à ƒ 4-0-0; ainsi pour cet argent on aura trois journaux dont le dernier seul coûte plus de douze florins aux abonnés». Il fut aussi question d’inclure une «liste des souscripteurs» (IV-i, Avis du libraire), mais on ne la trouve nulle part dans les séries étudiées. Les extraits du Journal Helvétique se terminent avec le tome V. Ceux de la Correspondance littéraire secrète continuent jusqu’à la fin du tome VI.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collections étudiées: Leiden, BU (660 E 11-16), La Haye, Koninklijke Bibliotheek (458 K 2), Gent [Gand], BU, en ligne. Autres collections: Utrecht, BU (A oct. 67-72), Leeuwarden, Tresoar (70 AW), Göttingen, BU, Erfurt, BU.

Bibliographie

Le prospectus dans L’Esprit des journaux et une seule allusion dans la Nieuwe Nederlandsche bibliotheek, IV, i (1784), p. 570, où on mentionne une lettre dans laquelle la voyelle A n’est pas utilisée (N.N.B., III-i, p. 179-180). Les correspondances contemporaines nous ont fourni une mention. Le 25 octobre 1782, le physicien Jan Hendrik van Swinden, assure à son correspondant Meuron de Neuchâtel au sujet des Suites des Œuvres de Charles Bonnet «J’ai envoyé le prospectus [...] aux auteurs de la Bibliothèque Belgique. Ils l’inséreront certainement dans leur journal» (Leiden, BU, BPL 755). En effet l’Avis de Samuel Fauche, libraire du roi de Prusse à Neuchâtel, daté le 1er janvier 1782, parut dans la N.B.B., II-ii, p. 506-508.

Titre indexé

NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE BELGIQUE

Date indexée

1781
1782
1783
1784

LE NÉCESSAIRE HOLLANDAIS

0973a
1781

Titre(s)

Le Nécessaire hollandois.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

La collection compte 3 numéros, datés des 4, 11 et 18 janvier 1781.

Description de la collection

Chaque numéro comporte 16 pages. Pagination continue 1-48. Cahier de 16 pages, 138 x 218, in-8°.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Numéro I, p. 16 : «Cette feuille se débite à 2 sols et demi à Amsterdam chez J.F. Rosart, imprimeur dans le Warmoesstraat, à Arnhem chez Moeleman, à Bois-le-Duc chez Palier, à Delft chez E. van der Smout, à Dord chez Blussé, à Franeker chez Romar, à Groningue chez Huyzing, à Haarlem chez van der Aa, à Harderwijk chez Lunterbosch, à La Haye chez C. Plaat dans le Hofstraat, à Leeuwarden chez Tresling, à Leide chez Luzac et van Damme, à Middelbourg chez W. Abrahams, à Nimègue chez van Goor, à Rotterdam chez D. Visch sur le Blaak, à Utrecht chez G.T. van Paddenburg et B. de Wild. Les souscriptions sont ouvertes chez les susdits libraires». Numéros II, p. 32 et III, p. 48 : «Cette feuille se débite à 2 sols et demi tous les jeudis à Amsterdam chez J.F. Rosart, imprimeur dans le Warmoesstraat, chez qui on trouve aussi tous les lundis la Correspondance des médecins de l’Europe».

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Chaque livraison est divisée en rubriques, parmi lesquelles des faits divers (Effet du tonnerre : p. 16 et Avis important : p. 32) et des comptes rendus de livres récents (Physique : p. 14-15, 28-29 ; Agriculture : p. 15-16 ; Arts et métiers : p. 29-32 ; Métaphysique : p. 48). Une rubrique Législation (p. 14 ; 20-27 ; 46-48) concerne une traduction de la loi du 28 décembre 1779 du roi de Prusse prévoyant «l’administration d’une justice prompte, solide et impartiale à tous ses sujets». La plus grande partie de ce journal traite, à la suite de la déclaration de guerre de l’Angleterre contre la Hollande (20 décembre 1780), de la politique internationale sous les titres de «Précis de l’état actuel de l’Europe» (p. 13-14) et «Politique» (p. 1-13 ; 17-20 ; 33-46). Cette dernière rubrique comporte un «Précis des justes plaintes de la Cour de France contre celle d’Angleterre» (p. 33-46) et surtout (p. 1-13 ; 17-20) une version abrégée d’un pamphlet anonyme intitulé Système politique de la régence d’Amsterdam et sa conduite justifiée avec décence contre l’accusation du chevalier Yorke [...], [La Haye, KB, pamflet 19740], Amsterdam, Jean Doll, 1781. Ce texte, daté d’Amsterdam, 2 décembre 1780, est la traduction d’un pamphlet écrit par Hendrik Calkoen (1742-1818), avocat et fonctionnaire de la ville d’Amsterdam.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

La Haye, Koninklijke Bibliotheek, 3172 C 53.

Titre indexé

NÉCESSAIRE HOLLANDAIS

Date indexée

1781

MAGAZIN DES NOUVELLES ANGLAISES

0860a
1742

Titre(s)

Le Magazin des nouvelles angloises est probablement une suite de The English magazine annoncé par Alexander Johnson, libraire à La Haye, le 30 octobre 1742.

Annonces dans la G.A. des 30 octobre et 6 novembre 1742, pour une publication bi-hebdomadaire. La gazette de La Haye du 8 avril 1743 ajoute: «Le Magazin des nouvelles angloises, qui se publie à La Haye régulièrement et avec succès, contiendra à l’avenir pour le rendre encore plus intéressant, des traductions de toutes les bonnes brochures qui paraissent à Londres. On a déjà commencé par le n° S 30, qui contient la première partie d’une pièce écrite par M. Walpole [...]. On trouve Le Magazin partout chez les libraires et aux bureaux des postes». Seuls quelques rares exemplaires ont été conservés (à Leeuwarden, Tresoar).

Titre indexé

MAGAZIN DES NOUVELLES ANGLAISES

Date indexée

1742