LE VRAI PATRIOTE HOLLANDAIS

1267
1747
1750

Titre(s)

Le Vrai Patriote hollandais ou Reflexions Sur les Affaires présentes de l'Europe Pour servir de suite à l'Avocat pour et contre.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

27 novembre 1747-1er septembre 1749. La collection B.N. comporte 5 tomes en 5 volumes mais l'indication de tomaison en fin du t. 5 prouve qu'elle est incomplète. Un 6e tome existe, connu par la contrefaçon La Cour: il va jusqu'au 19 janvier 1750.

Hebdomadaire paraissant le lundi (t. I, n° 1, Avertissement); d'assez fréquents Extraordinaires le jeudi.

Description de la collection

Tomes de 20 numéros à pagination continue: 164 p. (sauf le t. II de 172 p.). T. I: 27 nov. 1747 – 1er janv. 1748; t. II: 8 avril – 15 juil. 1748; t. III: 22 juil. – 25 nov. 1748; t. IV: 2 déc. 1748 – 14 avril 1749; t. V: 21 avril – 1er sept. 1749.

Cahier (1 livraison) de 8 p. in-12, 97 x 148.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Amsterdam, J. Ryckhoff junior, libraire. 1 florin le tome, 1 sol et demi le numéro (t. I, n° I, Avertissement).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Jean ROUSSET de MISSY (D.P. 2; voir l'Attestation, t. III, n° IV). Il réside dans son «hermitage de Chaufontaine» (t. VI, n° II, p. 15). Un correspondant à Paris (t. V).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Le Vrai Patriote est une suite de la série inaugurée par Le Magasin des événements (1741-1742). Journal politique à coloration violemment anti-française, favorable au Stadhouder et à la Réforme, informations politiques, nouveautés littéraires, philosophiques, réflexions morales, nouvelles diverses, lettres fictives au «Patriote hollandais».

Vers publiés: Pope, Voltaire; nombreuses pièces anonymes.

Auteurs cités: (t. II) Diderot (Pensées philosophiques), La Mettrie (Histoire naturelle de l'âme, L'Homme machine); (t. III) Voltaire, J.-B. Rousseau, Travenol; (t. IV) Algarotti; (t. V) Voltaire, Diderot, etc.

Rapports avec les autres journaux: polémique avec le Courrier d'Avignon (t. II, n° VI; t. III, n° IX et XII; t. IV, n° I et VI; t. V, n° IX); extraits du Craftsman (t. III-V).

Articles curieux: (t. V) réflexions sur le commerce; lettres de Paris.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., G 17310-17314 (maroquin aux armes royales); B.U. Halle.

Bibliographie

B.H.C., p. 89 ; H.G.P., t. I, p. 295; D.P. 2 ; G.H., p. 202.

Contrefaçon La Cour: Bayerische Staatsbibliotek, Munich, 8° H. misc. 230: Le Vrai Patriote hollandais, s.l, 1748-1750, 6 vol., 20 numéros par volume. T. I: 4 déc. 1747 – 8 avril 1748, 164 p. (manquent n° II, XIII); t. II: 15 avril – 22 juil. 1748, 171 p. (manque n° VII); t. III: 29 juil. – [2 déc] 1748, [160 p.] (manquent n° XIII, XVII-XVIII, XX); t. IV: 9 déc. 1748 – 21 avril 1749, 164 p. (n° I numéroté XXI par erreur; manquent n° II, X, XI, XIII, XIV, XVI, XVIII, XIX); t. V: 28 avril – 8 sept. 1749, 158 p. (manquent n° I-III, V, VIII, XVII); t. VI: [15 sept. 1749] – 19 janv. 1750, 158 p. (manque n°I).

7 p. par cahier et par livraison, format in-12, 92 x 160. Pas de nom d'éditeur; ni de lieu, mais très vraisemblablement: Francfort.

Reproduction de l'édition Ryckhoff faite au fur et à mesure de sa parution, d'où la numérotation identique des livraisons et leur postdatation d'une semaine.

Ajouts publicitaires de La Cour pour son Patriote anglais (t. II, n° VIII): N.B. «Le numéro VI de cette feuille ne nous étant pas encore parvenu, nous avons fait écrire en Hollande, pour qu'on nous l'envoie» (t. V, n° VII).

T. VI – Auteurs cités: Voltaire, Montesquieu (L'Esprit des lois). Articles curieux: compte rendu comique de fêtes dramatiques à Belœil; lettres sur la mort de Madame Du Châtelet. Une note en faveur de l'orthographe modernisée (oi passant à ai), qui facilite la lecture des étrangers, est peut-être de La Cour (n° II, p. 11, note b).

Mentions dans la presse: Courrier d'Avignon, 20 mai 1749, n° XL: désigne l'auteur du Le Vrai Patriote hollandais sous l'initiale: «R**». Réplique du V.P.H. (t. V, n° IX).

Historique

Cinquième périodique de la série du Magasin des événements commencée en 1741 par Rousset de Missy, cet ultime avatar possède toutes les caractéristiques de ses prédécesseurs: esprit anti-français, soutien à la politique du Stadhouder et à la Réforme, haine vigilante contre Voltaire. Le Vrai Patriote hollandais soupçonne la France d'aspirer à la «monarchie universelle» (t. I, n° I); il oppose au magistrat, qui «réunit heureusement en soi la science et la piété» (ibid.), les «beaux esprits» courtisans (t. VI, n° XIII), dont l'archétype est Voltaire. Mais le périodique, peut-être à cause des sentiments refroidis de Rousset à l'égard du Stadhouder et de la paix revenue, se fait de moins en moins politique au fil des livraisons: il développe son aspect philosophique, moral et mondain. Pédant à l'occasion et goûtant la référence latine, Rousset n'en apprécie pas moins le plaisir, nécessaire au sage (t. VI, n° IV); il donne à la femme une place dans les actes patriotiques (t. I, n° IX), manifeste un philosémitisme militant (t. VI, n° III) et accorde aux philosophes modernes, fussent-ils soupçonnés de matérialisme, une attention remarquable: Pensées philosophiques (t. II, n° X) et Lettres sur les aveugles (t. V, n° XIX) d'un Diderot qui, pour «quelques réflexions trop libres» a été enfermé à Vincennes (ibid., p. 149); Histoire naturelle de l'âme et L'Homme machine de La Mettrie (t. II, n° X). Il juge L'Esprit des lois un «excellent ouvrage» (t. VI, n° II). Dans le domaine de la polémique où Rousset se signalait habituellement, outre la critique perpétuelle de Voltaire et de Mme Du Châtelet, même sur son lit de mort, et l'éloge parallèle de J.-B. Rousseau, on relèvera le combat assidu qu'il mène contre le Courrier d'Avignon alors dirigé par Alexandre Giroud (D.P. 2).

Obligé de quitter la Hollande au début de 1750 (D.P. 2), le journaliste abandonna Le Vrai Patriote hollandais qui mourut aussitôt. Pendant près de dix ans, Rousset de Missy s'était fait le forçat d'une entreprise hebdomadaire, où, à côté de lassantes haines et d'enthousiasmes frelatés, il avait manifesté une certaine indépendance d'esprit, sinon du style.

Auteur

Additif

Titre(s): L’Épilogueur hollandais du lundi 12 juillet 1751 annonce le Vrai patriote hollandais, qui lui succède. Une note précise: «Cette feuille, qui a commencé le 6 février 1741, a fourni jusqu’à présent 29 tom. de 20 numéros chacun, sous les titres de Magazin, Épilogueur, Démosthène moderne, Avocat Pour et Contre, Vrai Patriote hollandais, auquel a succédé celui d’Épilogueur moderne, le 9 janvier 1750. On peut avoir quelques exemplaires complets. Mais très peu.». Cet avis est conforme à la succession des journaux de Rousset de Missy:

Le Magasin des événements de toutes sortes, 6 février 1741-3 septembre 1742

L’Epilogueur politique, 6 août 1742-28 juin 1745

Le Démosthène moderne, 1745-14 février 1746

L’Avocat pour et contre, 21 février 1746-20 mars 1747

Le Vrai Patriote hollandais, 27 novembre 1747-1er septembre 1749

L’Epilogueur moderne, historique, galant et moral [nommé ici Epilogueur hollandais], 19 janvier 1750-28 juillet 1755 ?.

Auteur additif

Titre indexé

VRAI PATRIOTE HOLLANDAIS

Date indexée

1747
1748
1749
1750

LE SPECTATEUR EN PRUSSE *

1216
1767

Bibliographie

Le Spectateur en Prusse par M. de La Croix [Jacques-Vincent Delacroix]. La France littéraire de 1769 et un compte rendu de L'Année littéraire (1768, t. VI, p. 33-40) mentionnent cette édition, dont aucun exemplaire n'a été retrouvé; l'ouvrage a connu une réédition en 1768 (Berlin et Paris, Panckoucke) et une autre en 1771 (chez les libraires associés). Malgré le titre, il ne s'agit pas d'un périodique, mais d'un roman (cf. Martin A., Frautschi R. et Mylne V., Bibliographie du genre romanesque français. 1751-1800, London, Mansell, 1977, n° 76.27).

Auteur

Additif

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares: Un exemplaire de l’édition originale se trouve à la bibliothèque de l’Université du Michigan (A Paris, Chez les Libraires associés, MDCCLVII. Avec permission). Il se confirme que cet ouvrage n’est pas périodique.

Auteur additif

Titre indexé

SPECTATEUR EN PRUSSE *

Date indexée

1767

LA SEMAINE LITTÉRAIRE

1204
1759

Titre(s)

La Semaine littéraire.

En 1760, les 60 cahiers de la Semaine littéraire furent publiés de nouveau en quatre volumes sous le titre: Amusements d'un homme de lettres ou Jugements raisonnés et concis de tous les livres qui ont paru, tant en France que dans les pays étrangers, pendant l'année 1759, divisés en semaines.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Janvier 1759-décembre 1759 en 60 cahiers, réunis en 4 volumes datés de 1759. Hebdomadaire, tous les lundis.

Description de la collection

Chaque tome, en un volume, groupe 15 livraisons (5 cahiers par mois) et compte 360 p. Cahiers de 24 p. in-12, 95 x 164.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Mannheim [Paris]; Cailleau, quai des Augustins, près du pont Saint-Michel, à Saint-André. Libraire associé: Claude Hérissant, imprimeur-libraire, rue Notre-Dame. Imprimeur: Chaubert et Cailleau, quai des Augustins, Cuissart, quai de Gèvres.

Le prix de la souscription est de 10 £ par an à Paris, et de 13 £ en province, port franc.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Pierre Louis d'AQUIN et CAUX DE CAPPEVAL.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé: «précis impartial de toutes les nouveautés en littérature», «la fleur des productions de l'esprit», «une esquisse de critique».

Contenu réel: les livres de la semaine (histoire, philosophie, géographie, médecine, agriculture, musique), traductions, estampes, architecture, chansons, spectacles, arrêts du Parlement. La Semaine littéraire vaut surtout par sa critique littéraire et l'intérêt porté aux traductions de l'anglais et de l'italien.

Principaux auteurs cités: Voltaire, Rousseau, Marmontel, d'Alembert, Lesage, Piron, Lemierre, La Dixmerie.

Tables à la fin de chaque volume.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.U. Purdue University, West Lafayette, U.S.A.; B.N., Z 44920-44927; Ars., 8° Jo 18639H.

Bibliographie

B.H.C.; D.P. 2, art. «Aquin» et «Caux de Cappeval».

Historique

Ce journal littéraire fut lancé en 1759 par Pierre-Louis d'Aquin et le chevalier Nicolas Caux de Cappeval en collaboration avec une société de gens de lettres anonymes pour rendre compte de façon «impartiale» de toutes les nouveautés littéraires de France et de l'étranger. Il parut à Mannheim et à Paris sous forme de cahiers hebdomadaires pendant un an.

Les rédacteurs de La Semaine littéraire déclarèrent dès leur premier cahier se séparer de la foule des autres journalistes, et présenter au public une critique objective: «loin de nous toute adulation basse pour les auteurs, toute idolatrie folle pour les ouvrages! nous vivons dans un siècle éclairé: la critique fait son rapport au tribunal de la raison; c'est l'impartialité qui juge» (t. I, p. 5).

Cependant les articles de La Semaine littéraire révèlent une admiration excessive pour Voltaire que d'Aquin ne cesse de louer dans ses feuilles: «Pouvons-nous mieux ouvrir nos annales que par les ouvrages d'un homme dont l'Europe admire les talents universels et qui fait tant d'honneur à la France dans tous les genres d'écrire» (t. I, p. 3). «Rien ne résiste à sa plume féconde» (t. II, p. 241). Un léger reproche cependant, «M. de Voltaire n'aurait pas dû toucher aux Pensées de Pascal» (t. II, p. 245).

Par contre, nous y trouvons une attaque très violente contre les encyclopédistes, inspirée sans doute par A. Chaumeix, avec qui d'Aquin collaborera l'année suivante au Censeur hebdomadaire. La Semaine littéraire publia même en février 1759 l'arrêt du Parlement condamnant l'Encyclopédie, et en avril de la même année, l'arrêt du Conseil du Roi révoquant le privilège du dictionnaire.

Les collaborateurs de d'Aquin et Cappeval resteront anonymes pour que le mérite de l'ouvrage demeure intact: «nous ne jugeons pas à propos de les faire connaître; persuadés que des noms d'auteurs et tous les titres qui les accompagnent, pour décorer un frontispice important, peuvent bien prévenir en faveur du débit de l'ouvrage, mais qu'ils n'influent pas sur sa bonté... La Fontaine a dit dans sa fable des Abeilles en dispute avec les frelons: < A l'œuvre, on connaît l'ouvrier >» (t. III, p. 6-7).

Additif

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s): Le journal paraît avec deux adresses un peu différentes : à Mannheim et à Londres ; mais les libraires associés sont bien les mêmes : Hérissant, Cailleau et Chaubert et il s’agit bien de la même publication. Ce changement déguise peut-être un nouveau partage d’intérêts entre les libraires parisiens : dans la version «Mannheim», Cailleau est le principal libraire ; dans la version «Londres», Chaubert, Hérissant et Cailleau sont associés, mais c’est Hérissant qui recueille les souscriptions et les ouvrages à recenser.

Auteur additif

Titre indexé

SEMAINE LITTÉRAIRE

Date indexée

1759

LA REVUE DES FEUILLES *

1195
1756

Titre(s)

La Revue Des feuilles de Mr. Freron, «Des Académies d'Angers, de Montauban et de Nancy. Lettres à Madame De ***».

Modifié : Analyse de quelques bons ouvrages philosophiques, Précédée de Réflexions sur la critique. Seconde partie de la Revue des feuilles de M. Fréron, «des Académies d'Angers, de Montauban et de Nancy».

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Septembre 1756. Un volume.

Description de la collection

Deux parties (Lettres I-IV, puis V-X, suivies d'une «Lettre de M. le Comte de Tressan à M. d'Alembert», datée de «Commerci le 21 juillet 1754»). VIII + 406 p. numérotées (en fait 422). Cahiers de 24 p., 102 x 165, in-12.

Devise : Quam maledicendo voluntatem cepisti, eam vera audiendo amittas. Sallust.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Londres, lieu mentionné. Supposé : Paris ? Rouen ? Du moins les filigranes des exemplaires examinés, raisin, désignent une provenance française (voir notamment ex. B.M. Grenoble, E 20482, p. 48 : «De Rouen» ; p. 213 : «Dallncon»).

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

François LE PRÉVOST D'EXMES et Alexandre DELEYRE.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu annoncé au début de la seconde partie : «Un homme qui n'est pas auteur [...] a lu les feuilles de M. F., a marqué ses fautes, a porté son jugement sur ses ouvrages [...] ; il a fait plus, il s'est mis à la place du Périodiste pour essayer s'il était possible de tomber dans un aussi grand nombre d'absurdités en rendant compte de quelques bons ouvrages [...]. Les deux parties de cette brochure sont d'un genre bien différent. La première n'est qu'un tissu de critique et d'ironie [...]. La seconde partie n'est que philosophie, politique et raisonnement» (Paradoxe).

Contenu réel : après une lettre d'introduction où une jeune Anglaise charmante sert à «démasquer» Fréron, les lettres de la première partie sont destinées à montrer tour à tour que «le périodiste» méconnaît les trois exigences «essentielles de la critique» : «le goût, le savoir et l'impartialité». D'après la table des matières, le «détail emphatique de sa réception à l'Académie de Nancy» (Lettre III) représente «sans doute ce qu'il y a de plus saillant dans cette partie». La seconde partie qui commence par de nouvelles «Réflexions sur la critique», plus originales, comporte essentiellement de longs «extraits» des «ouvrages qui depuis deux ans ont mérité les éloges et les empressements du public». Ces comptes rendus sont mis brièvement en relations avec les «pitoyables» jugements de Fréron.

Centres d'intérêt : des «extraits» modèles, dont l'un débouche sur un examen philosophique «du système de M. Rousseau» (Lettre VIII) ; des points de vue sur la critique (notamment au début de la Lettre V), des plaisanteries sur Fréron, «le hibou de la critique», dont on raille les humeurs, les foucades, les «petites fureurs».

Auteurs étudiés : les quatre «extraits» de la seconde partie concernent successivement : Diderot, Pensées sur l'interprétation de la nature (Lettre V) ; l'abbé Terrasson, La Philosophie applicable... (Lettre VI) ; Rousseau, Discours sur l'origine de l'inégalité (Lettre VII et VIII) ; Condillac, Traité des sensations (Lettres IX et X). Dans un «post-scriptum» apparaît l'Analyse de la philosophie de Bacon, d'Alexandre Deleyre lui-même (p. 386-388). Dans la première partie défilent les auteurs détestés ou méconnus par Fréron : Lefranc de Pompignan, Roy, Mme de Graffigny (Lettre II) ; le peintre Vien, Mme du Boccage (Lettre III) ; Voltaire, Marmontel, les «Encyclopédistes», Rabener, le président Hénault (Lettre IV). Les mentions les plus intéressantes concernent Le Méchant de Gresset (II, p. 31), «les jolis romans de M. Crébillon fils» (II, p. 78), mais surtout le théâtre de Marivaux (IV, p. 134-135) et «M. Rousseau de Genève» (IV, p. 88, 136-137).

Table des matières contenues dans la première partie : p. 399-401 ; table des matières contenues dans la seconde partie : p. 401-404.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collection étudiée : B.M. Grenoble, P 2171 et E 20482. Notes manuscrites : exemplaire de Grenoble E 20482. Sur la page précédant le faux titre : «Attribué par Laharpe à l'abbé de la Porte, mais dont l'auteur véritable paraît François le Prévost d'Exmes».

Historique

On peut sans doute considérer ce texte comme un journal en raison de sa nature et de son titre, mais aussi parce qu'il semble avoir été publié en deux livraisons au moins. C'est ce que tendent à montrer différentes anomalies des exemplaires examinés :

Les trois premières lettres représentent six cahiers, mais le dernier de ceux-ci (signature F) a été réduit à 20 p., ce qui peut permettre de supposer que ce premier ensemble a été publié séparément. D'autre part, dans un des exemplaires examinés (B.M. Grenoble, E 20482), le faux titre et le titre de la seconde partie sont glissés après la Lettre III, alors qu'ils auraient dû figurer après la quatrième. A la même place, l'autre exemplaire (P 1271) comporte quatre pages blanches. Enfin, au début de la Lettre IV, la numérotation reprend à 125 au lieu de 141, comme le signale une note de la table des matières : «Cette méprise ne saurait nuire dès qu'on est averti : il n'y a rien de double ni de supprimé». Le texte de quatre pages, intitulé «Paradoxe», qui annonce les deux parties, a probablement été ajouté après coup, pour la publication en volume, les signatures ne commençant qu'à la première page de la Lettre I (A III). Il est précédé par un Avertissement dont le rédacteur déclare : «J'apprends qu'on a fait jouer des ressorts honteux pour intercepter nos lettres».

La Revue des feuilles de M. Fréron parut, ou finit de paraître, vers le milieu de septembre 1756 : un compte rendu en figure dans le numéro du 1er octobre du Journal encyclopédique, et dans une lettre du même jour, Grimm soupçonne «M. Deleyre d'en être le commissaire» (C.L., t. III, p. 287, citée par Jean Balcou, Fréron contre les philosophes, p. 115). Cette publication est certainement liée à la bataille qui opposait alors les Encyclopédistes à l'auteur de L'Année littéraire :  le mois précédent, Deleyre venait de supplanter Fréron comme rédacteur du Journal étranger (Leigh 423 ; lettre du 17 août 1756). Le Journal encyclopédique note discrètement cette coïncidence en soulignant que la première partie, «raillerie [...] trop sanglante», vise un homme auquel «on ôte le Journal étranger», et dont on a suspendu les feuilles.

La tradition attribue la Revue des feuilles tantôt à Alexandre Deleyre, tantôt à François Le Prévost d'Exmes, parfois encore à l'abbé de La Porte ; d'après Quérard (t. II, p. 450) elle aurait été composée par Deleyre, «avec Prévost Saint-Lucien et autres». A peu près toute la seconde partie a certainement été rédigée par lui : on reconnaît aisément sa présence aux remarques sur le caractère «nécessairement républicain» du «gouvernement littéraire» (p. 177), «le fanatisme, cruel tyran de la religion» (p. 249) ou les «principes tout admirables» des Lumières (p. 255). Ses «extraits» avaient dû paraître indispensables pour donner du corps à l'ouvrage. Seuls les deux premiers sont annoncés au début de la seconde partie.

En revanche Deleyre, qui avait horreur de la «Satyre» (lettre du 23 septembre 1756 ; Leigh 444), semble étranger à l'esprit d'ironie papillonnante qui anime la première partie. Toute cette partie, comme l'Avertissement piquant qui figure au verso de la page de titre, porte, semble-t-il, la marque de François Le Prévost d'Exmes (transformation de Fréron en personnage comique ; «anecdote» du jeune Parisien de la rue Saint-Honoré face à la Madeleine de Marie Germain...). C'est lui qui a dû lancer La Revue des feuilles de M. Fréron. Quant à celui-ci, cette publication lui a permis de mettre en cause le parti des philosophes : «des gens, dit-il, qui ont répondu aux critiques que j'ai faites de leurs ouvrages par un gros volume d'injures qu'ils ont dictées à un quidam que personne ne connaît» (B.N., nouv. acq. fr. 22191, f° 141 ; texte cité par J. Balcou).

Auteur

Additif

Bibliographie: François Moureau a consacré à la Revue des feuilles de M. Fréron un chapitre de La Plume et le plomb («Censurer les censeurs. La polémique de presse», PUPS, 2006, p. 285-303), qui développe les fines analyses de Michel Gilot dans sa notice. F. Moureau rappelle les conditions de la permission tacite et de la tolérance attachée aux «brochures», et montre comment la revue de Le Prévost d’Exmes et de Deleyre attaque obliquement Fréron. La Revue des feuilles de M. Fréron, imprimée à Paris sous adresse de Londres, adopte la forme épistolaire pour suggérer une simple correspondance privée, mais prend la forme de la «dissimulation éclatante» pour accabler Fréron et faire l’éloge des collaborateurs de l’Encyclopédie. Si Le Prévost d’Exmes choisit le ton de la satire, Deleyre adopte celui de la réflexion, habile stratégie qui bénéficie, dans le cas présent, de la tolérance du pouvoir.

Auteur additif

Titre indexé

REVUE DES FEUILLES *

Date indexée

1756

LE RECUEIL TROYEN

1182
1699

Bibliographie

Signalé par Feyel, p. 157-158 : Le Recueil troyen, dédié aux beaux-esprits, un numéro de 40 p. paru en 1699. Non retrouvé.

Auteur

Additif

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s): Gilles Feyel, dans La Gazette en province à travers ses réimpressions. 1631-1752, cite l’annonce de publication d’un Recueil troyen : «On a résolu de donner tous les mois au public, un recueil de prose et de vers, où l’on insérera tour à tour les ouvrages des particuliers, pourvu qu’ils soient bons, et qu’il n’y ait rien de satirique et de désobligeant. Ce livre sera diversifié par des devises, épigrammes, sonnets, rondeaux, anagrammes, madrigaux, histoire nouvelle, et par des emblèmes et énigmes que l’on proposera à deviner. Ceux qui en auront trouvé le vrai mot seront nommés dans le recueil du mois suivant...» etc. (p. 157). Ce recueil n’eut qu’un numéro, connu par deux exemplaires : Recueil troyen dédié aux beaux-esprits, Troyes, P. Garnier, sans date (1699), 40 pages : BnF YE 31872 et Ars. 8° BL 9060.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s): L’auteur, Jean Maugard, est mentionné par Grosley, qui cite également deux contributeurs bénévoles : «M. Regnier, conseiller en prévôté ; M. Perille, avocat, qui ont, l’un et l’autre, fourni au Recueil troyen de Maugard». Selon lui, «Troyes avait alors une pléiade de poètes français» (Œuvres inédites de J.P. Grosley, p. 370). La Revue de Champagne et de Brie consacre en 1881 une brève notice de Jean Maugard : «Né à Troyes le 25 janvier 1672, mort au même lieu le 19 août 1716, poète satirique, Recueil troyen de pièces collectives».

Auteur additif

Titre indexé

RECUEIL TROYEN

Date indexée

1699

RECUEIL DES HARANGUES *

1175
1714
1789

Titre(s)

Recueil des harangues prononcées par Messrs de l'Académie française dans leurs réceptions, et en d'autres occasions, depuis l'établissement de l'Académie jusqu'à présent.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1713-1789. Privilège du 3 octobre 1713. Collection publiée très irrégulièrement.

Description de la collection

Onze volumes de 460 à 640 p. Frontispice: cartouche sur la page de titre des volumes. Cartouche: deux anges aux trompettes avec bannières fleurdelysées, tenant une devise, «à l'immortalité». Dédicace au Roi. Format in-16.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

J.-B. Coignard, rue Saint-Jacques, à la Bible d'Or, Paris (vol. I-IV). B. Brunet, Grand'Salle du Palais et rue basse des Ursins, Paris (V). Regnard, même adresse (VI). Denouville, rue Christine, Paris (VII).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

L'éditeur promet de recueillir dans son ouvrage tous les discours prononcés à l'Académie française, dès son début. Mais ceci ne se réalisera pas, puisque les séances ne furent ouvertes au public qu'après l'établissement au Louvre, en 1671. Ce seront essentiellement des louanges du Roi, leur protecteur. En effet, il s'agit surtout des discours de réception. Ils font l'éloge du prédécesseur seulement après 1690. Mais il y a aussi des réponses, des compliments au Roi et à la famille royale, etc.

Quelques discours de réception d'hommes de lettres connus: I: Bossuet, 1671, p. 266-274; Bussy-Rabutin, 1665, p. 155-156; Benserade, 1674, p. 409; Corneille, 1647, p. 17-23; Quinault, 1670, p. 175-180; Scudéry, s.d., p. 27-31. II: Boileau, 1684, p. 115-123; La Bruyère, 1693, p. 413-443; T. Corneille, 1685, p. 134-146; Fénelon, 1683, p. 386-396 (1er éloge du prédécesseur); Racine, s.d., p. 157-169, éloge de P. Corneille. III: Choisy, s.d., p. 313-327, éloge de Bossuet; Houdar de La Mothe, s.d. 1710, p. 428-439, éloge de T. Corneille; Tallemant, 1704, p. 271-284, éloge de Perrault. IV: abbé Du Bos, 1720, p. 164-174; Destouches de Néricault, 1723, p. 288-298; Hénault, 1723, p. 335-340; Richelieu, 1720, p. 191-195, éloge de Dangeau. V: Bernis, 1744, p. 481-489; Nivelle de La Chaussée, 1736, p. 217-226; Crébillon, 1731, p. 1-6, poème-éloge; Marivaux, 1743, p. 365-372; Maupertuis, 1743, p. 434-443. VI: d'Alembert, 1754, p. 219-229; Batteux, 1761, p. 448-463; Bougainville, 1754, p. 89-99, éloge de Nivelle de La Chaussée; Buffon, 1753, p. 164-179, discours sur le style, pas d'éloge; Duclos, 1747, p. 52-69; Lefranc de Pompignan, 1760, p. 353-379, éloge de Maupertuis; Gresset, 1748, p. 90-102. VII: Condillac, 1768, p. 98-115; Delille, 1774, p. 313-354; Malesherbes, 1775, p. 427-444; Marmontel, 1763, p. 44-57, éloge de Bougainville; Saint-Lambert, 1770, p. 132-150; Suard, 1774, p. 365-407; Thomas, 1767, p. 62-87. VIII: Chamfort, 1781, p. 348-388; Condorcet, 1782, p. 413-449; Ducis, 1779, p. 190-250, éloge de Voltaire; La Harpe, 1776, éloge de Colardeau.

Tables alphabétiques au début des volumes.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., X 19015-19025; Inst., 8° AA 54A.

Bibliographie

Les tomes I-III, publiés en 1714, ont été réédités en 1735 (coll. Inst.).

Auteur

Additif

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s): Il ne s’agit pas à proprement parler d’un périodique. Jean-Baptiste Coignard obtient, le 6 juillet 1693, un privilège pour imprimer «tous les discours prononcés par Messieurs de l’Académie française» ; mais à cette date, et depuis 1671, comme le dit l’Avertissement du premier volume de 1714, onze recueils de ce genre ont été publiés, et Coignard se flatte seulement d’être plus complet. Des rééditions augmentées paraîtront avec des distributions différentes, sans périodicité aucune.

Auteur additif

Titre indexé

RECUEIL DES HARANGUES *

Date indexée

1714
1715
1716
1717
1718
1719
1720
1721
1722
1723
1724
1725
1726
1727
1728
1729
1730
1731
1732
1733
1734
1735
1736
1737
1738
1739
1740
1741
1742
1743
1744
1745
1746
1747
1748
1749
1750
1751
1752
1753
1754
1755
1756
1757
1758
1759
1760
1761
1762
1763
1764
1765
1766
1767
1768
1769
1770
1771
1772
1773
1774
1775
1776
1777
1778
1779
1780
1781
1782
1783
1784
1785
1786
1787
1788
1789

LE POSTILLON FRANÇAIS

1134
1739

Titre(s)

Le Postillon françois. Premier ordinaire [Second Courrier].

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Deux numéros ou «ordinaires», datés de mai et juin 1739.

Description de la collection

Deux fascicules de 48 p.; cahiers de 16 p. in-8°, 100 x 175.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Bruxelles, sans nom d'éditeur.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Joseph Du Fresne de FRANCHEVILLE (d'après F.L., 1769).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Dans le premier numéro, lettres de différentes provenances françaises racontant des anecdotes, des faits divers, des nouvelles «curieuses», voire des contes. Dans le second, des nouvelles et critiques littéraires, des épîtres et poèmes satiriques. Les nouvelles sont datées de leur lieu d'origine, comme dans une gazette (de Paris, Bordeaux, Toulouse, Pontoise, etc.), lieux et dates étant probablement imaginaires.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 8° Lc2 65 bis; Ars., 8° H 26705B; B.M. Lyon, B 509028.

Bibliographie

B.H.C, p. 58; D.P.2, art. «Francheville».

Historique

Il s'agit d'une sorte de «spectateur» lancé par Francheville seul, sur une inspiration très vague, et qui n'a pas abouti. Le deuxième numéro cite une lettre critiquant le premier dans ces termes: «j'ai été fort surpris de n'y voir régner qu'une fade uniformité; de n'y trouver qu'un assemblage de quelques contes froids, ou de quelques prétendus bons mots». L'auteur propose en conséquence de transformer sa feuille en «une espèce de journal historique et critique des théâtres de Paris»; il affirme avoir obtenu l'accord de ses nombreux correspondants, sans doute fictifs. Ce numéro donne effectivement des nouvelles littéraires, surtout théâtrales (Mahomet II, L'Ecole de la raison, etc.), de Paris, et quelques poèmes, mais le Postillon n'en disparaît pas moins avec ce second «ordinaire».

Additif

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s): Dans les Lettres sur les affaires du temps, Jacques Elie Gastelier consacre deux comptes rendus détaillés aux deux livraisons du Postillon français. Le premier considère cette revue comme une rapsodie insignifiante de faits divers; le second est d’un ton différent: «Une seconde partie qui vient d’être imprimée et dont on saisit hier les exemplaires chez le libraire, et qui est aussi jolie que la première était maussade comprend une critique, mordante à la vérité, des ouvrages qui paraissent journellement, tant imprimés que sur nos théâtres» (juin 1739, p. 245-246; août 1739, p. 270-272). Gastelier semble supposer deux auteurs différents, mais ne donne aucun nom d’auteur.

Auteur additif

Titre indexé

POSTILLON FRANÇAIS

Date indexée

1739

LE POINT DU JOUR

1125
1789
1791

Titre(s)

Le Point du jour, ou Résultat de ce qui s'est passé la veille à l'Assemblée Nationale.

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

19 juin 1789–1er octobre 1791. Quotidien. Permis de police pour l'expédition en province, en date du 27 juillet 1789. Publié le lendemain des séances de l'Assemblée, le journal ne paraît pas en l'absence de session.

Description de la collection

815 numéros rassemblés en 27 tomes ou volumes; pagination continue par tome. Cahiers de 4 à 16 p., en général de 8 ou 12 p., format in-8°, 120 x 190.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, Cussac, libraire au Palais-Royal. Imprimeur: Laporte ou Ballard, selon les livraisons.

Abonnement à 6 £ pour 30 numéros pour Paris, à 7 £ 10 s. pour la province.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Bertrand BARÈRE DE VIEUZAC, député de Bigorre.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Compte rendu des séances de l'Assemblée nationale, avec, en intertitre, «Séance du...». Une courte introduction précède le compte rendu impersonnel des débats.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.M. Lyon, 377521; B.N., 8° Lc2 142; Bibliothèque de l'Assemblée Nationale, EL 629, 167 II; A.N., AD XXa 485.

Bibliographie

Plusieurs contrefaçons (voir Rétat, p. 213-214). – Rétat P., Les Journaux de 1789 : bibliographie critique, C.N.R.S., 1988, n°149.

Auteur

Additif

Historique: Barère de Vieuzac fonde Le Point du jour le 19 juin 1789 et le poursuivra jusqu’au 31 septembre 1791 (Voir DP1 1125 et DP2 32). Ce journal connaît un grand succès ; il aura de nombreux imitateurs et plusieurs rééditions. L’exemplaire de Lausanne est une réédition en volumes, chez Cussac à Paris, sous la forme d’une histoire continue. La collection complète compte 27 tomes ou volumes. C’est pour donner un état complet de sa chronique révolutionnaire que Barère y a joint un résumé des événements survenus entre le 4 mai et le 17 juin ; il avait lancé le 4 mai un premier journal, la Correspondance nationale. États généraux (Voir DP1, n° 237), petit quotidien qui portait sur l’ouverture des États généraux, le discours du Roi et celui de Necker, journal qu’il a conduit jusqu’au 17 juin. On note que dans l’édition Cussac de la B.C.U. de Lausanne, les quatre premiers numéros portent le titre : Correspondance nationale. États généraux. On ne connaît pas de feuilles séparées.

Auteur additif

Titre indexé

POINT DU JOUR

Date indexée

1789
1790
1791

LE PETIT VOYAGEUR

1116
1785
1786

Titre(s)

Le Petit voyageur, «suite du Mentor universel», Paris, l'Auteur, Théoph. Barrois le jeune, 1785-1786, 4 ou 5 numéros in-18 (Quérard).

Bibliographie

Le prospectus a été publié dans le Mentor universel (t. II, n° 8, 1785), avec une sortie prévue pour le 8 janvier 1785. Non retrouvé.

Auteur

Additif

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares : Deux exemplaires du Petit Voyageur, par l’abbé Jean Roy, Paris, 1786, Bureau royal de la Correspondance nationale et étrangère, l’un à Universitäts-und-Landesbibliothek Sachsen-Anhalt à Halle, l’autre à Universitätsbibliothek Augsburg.

Auteur additif

Titre indexé

PETIT VOYAGEUR

Date indexée

1785
1786

LE PATRIOTE HOLLANDAIS

1111
1781

Bibliographie

Annoncé par le Courrier d'Avignon du 15 mai 1781 ; non retrouvé.

Auteur

Additif

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s): Le Courrier d’Avignon du mardi 15 mai 1781 n’annonce pas un Patriote hollandais mais un Politique hollandais : «Il paraît depuis quelque temps en Hollande une nouvelle feuille périodique, intitulée le Politique hollandais, écrite avec autant de patriotisme que d’énergie : on y donne pour unique conseil aux Hollandais, de faire les plus prompts efforts pour sortir de l’état d’oppression où ils ont été réduits par l’Angleterre...» Il s’agit très probablement du Politique hollandais de Cerisier, qui a commencé à paraître fin 1780 (Voir D.P. 1, n° 1127).

Auteur additif

Titre indexé

PATRIOTE HOLLANDAIS

Date indexée

1781