LE BURLESQUE ON DE CE TEMPS

Numéro

0187

Titre(s)

Le Burlesque on de ce temps qui scait tout, qui fait tout et qui dit tout.

Titre indexé

BURLESQUE ON DE CE TEMPS

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Trois parties. Intervalle annoncé entre les deux premières: huit jours. S'arrête après la paix de Rueil (mars 1649) mais suggère une suite «quand on en saura davantage».

Description de la collection

Chaque partie comprend 6 p. in-4°, 165 x 215. Texte versifié en octosyllabes. Dans l'exemplaire consultée, elles ont été reliées avec d'autres écrits de la même année en un Recueil de pièces servant à l'histoire. La première partie est précédée d'un Prélude, la seconde d'un Envoy, la troisième d'un Passeport, en octosyllabes également.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris. Avec permission. 1649. Sans indication d'éditeur, d'imprimeur ni de libraire. Mais l'«Envoy» en tête de la seconde partie suggère une vente fructueuse.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Anonyme.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Du commencement de la conférence de Rueil jusqu'à la paix, prétend supplanter les courriers, les lettres et donner des nouvelles des «fanfarons de St Germain et des frondeurs de cette ville». La parole est à un «on», «qui scait tout et qui scait tout dire, et qui fait tout pareillement, sans dire par qui ni comment» («on dit qu'on va faire la guerre»). Tous les bruits qui courent, les «rogatons» y sont généreusement débités, sur un ton burlesque.

Le texte est intéressant comme témoignage de l'esprit de l'époque. L'hostilité à Mazarin est nette, mais l'expression burlesque, alliant formules pittoresques et grossièretés, vise à amuser plus qu'elle ne suggère la haine, et les négociateurs avec leurs hésitations n'échappent pas non plus à la raillerie. Mais le soulagement de voir arriver «le beau temps de la paix en France» est bien visible.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.M. Lyon, 310355-56.

Bibliographie

Moreau, n° 611: mentionne une suite en cinq parties, du 20 juin 1649 au 12 juillet 1649, sous le titre, Le Burlesque On de ce temps renouvelé qui scait, qui fait et qui dit tout ce qui s'est passé depuis la guerre, Paris, Étienne Hébert, 1649; signale aussi une mauvaise imitation anonyme en 1649, On du temps nouveau.

Date indexée

1649