RECUEIL D'AIRS SÉRIEUX ET À BOIRE DE DIFFÉRENTS AUTEURS POUR L'ANNÉE
Numéro
Titre(s)
Recueil d'airs sérieux et à boire de différents auteurs pour l'année... Devient en 1725 : Meslanges de Musique latine, françoise et italienne ; diviséz par saisons. Suite du recueil de différents auteurs, donné au public de mois en mois, pendant trente Années Consécutives(voir ce titre).
Titre indexé
Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)
1695-1733. Privilège, 11 mai 1673. Volume annuel, relié de numéros mensuels ; 39 volumes.
Description de la collection
Cahiers de 22 p. ; vol. de 242 p. Cartouche à la page de titre de chaque mois : armes de France, flanquées de plantes et animaux. Elles disparaissent certaines années, puis reviennent. Reliure rouge aux armes de France, maroquin. In-folio.
Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)
Paris, Christian Ballard, rue Saint-Jean de Beauvais, au Mont-Parnasse.
Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)
Edité par C. BALLARD.
Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables
En 1696 Ballard affirme une bonne réception par le public et demande l'envoi d'airs pour les faire imprimer. Il y a une partie de chant avec basse continue. Ce sont des auteurs inconnus, dont quelques-uns contribuent régulièrement. D'abord des airs à boire ou sérieux, en français. Puis on ajoute 3-4 airs italiens par an, qui disparaissent vers 1711 pour revenir en 1722 et alors on trouve aussi des airs latins sacrés (motets). Au début du siècle nouveau apparaissent d'autres genres : vaudeville, comédie, opéra, cantates, ariettes, duettes, musettes, gavottes, brunettes, pastorales, madrigaux, menuets, rondeaux, rigaudons, canons, couplets, parodies, etc. Tout ceci sans nom d'auteur le plus souvent mais avec celui de la pièce ou les premiers mots de l'air. Parfois on remplace la basse continue par le violon.
Exemples : Air sérieux – «L'autre jour Colin sur l'herbette me jurant un parfait amour, me donna son chien, sa houlette, puis d'un air tendre, voulut me prendre, ma houlette et mon chien» (1720, p. 35). Air à boire – «Sous un feuillage épais, au frais, qu'il est doux de vider sa pinte ! Sous un feuillage épais, au frais, qu'il est doux de revoir Aminte» (1720, p. 134-135)
Tables chronologiques, fin du cahier ; alphabétiques, fin des volumes.
Localisation(s), collections connues, exemplaires rares
B.N., Vm7 584-591 ; Vm7 570 ; Vm7 596.
Date indexée
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