LE SECRÉTAIRE DU PARNASSE

Numéro

1202

Titre(s)

Le Secrétaire du Parnasse, au sujet de la tragédie d'Inès de Castro. Et souscription désintéressée par le P[oète] S[ans] F[ard]. Brochure in-octavo, 23 sols.

Continué par la Suite du Secrétaire du Parnasse (1724).

Titre indexé

SECRÉTAIRE DU PARNASSE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Un seul numéro paru en 1723 ; un premier projet de journal en 1698 semble avoir échoué. Date du privilège : 12 novembre 1723. Approbation du 19 septembre 1723. La Suite du Secrétaire du Parnasse «par le Poète sans Fard» (Paris, 1724, 48 p.) est moins une «suite» qu'un pamphlet nouveau de Gacon (voir ce titre).

Description de la collection

Le numéro est divisé en «lettres». Pagination : 1 f° d'approbation + 54 p. + 2 f° d'errata et de privilège. Cahier de 111 x 180, in-8°.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Paris, chez François Fournier, rue Saint-Jacques, aux Armes de la Ville.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

François GACON (Quérard, t. III, p. 231).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Littérature ; théâtre, poésie ; pièces de poésie ; querelle des Anciens et des Modernes.

Principaux auteurs mentionnés : La Motte (Inès de Castro) ; Boileau.

Historique

Un arrêt du Conseil privé du Roi du 26 mars 1698 a annulé le privilège du Secrétaire du Parnasse et en a interdit l'entrée en France car de Laulne, en obtenant le privilège, n'avait pas dit qu'il s'agissait d'un périodique. Dans son Approbation de 1723, l'abbé Richard, censeur du Secrétaire du Parnasse,fait le commentaire suivant : «Je ne trouve pas moins de vivacité dans ce premier essai du secrétaire du Parnasse sur la tragédie d'Inès de Castro que dans les autres critiques ; cependant l'auteur y paraît toujours plein d'estime et de vénération pour M. de La Motte ; il n'attaque que ses vers, mais encore avec beaucoup de délicatesse et sans aigreur. S'il y avait moins de feu la lecture en serait insipide».

Le Secrétaire du Parnasse est en fait une violente attaque contre les Modernes et une critique générale d'Inès de Houdart de La Motte : «Il n'y a dans son Inès aucune utilité morale», écrit Gacon, et «cette pièce est plus propre à corrompre les mœurs qu'à les régler» (p. 31). A l'occasion, Gacon ne dédaigne pas non plus de faire des vers sur La Motte : «Houdart en vers fades et pesants / Et dont le style est déplaisant, / A pourtant composé des fables : / Or bien qu'elles soient misérables, / Il en a par souscriptions / Fait au moins cinq éditions» (p. 43).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., Yf 6495. Autres exemplaires : B.M. Grenoble, E 11486 ; B.N., Yf 9413 ; Yf 11590.

Bibliographie

Contrefaçon hollandaise : La Haye, M. Roguet, 1724, in-8°, 54 p. (B.N., Rés. Z Beuchot 1151 [3]). – Lachèvre F., «Bibliographie des ouvrages de Gacon», Bulletin du bibliophile, 1927, n° IV, p. 139.

Date indexée

1723