AMUSEMENT PÉRIODIQUE

Numéro

009bis

Titre(s)

Amusement périodique pour le mois de janvier [-avril] 1751, «par le Chevalier d’Oliveyra», paru dans le tome I des Œuvres mêlées «ou Discours historiques, politiques, moraux, littéraires et critiques. Publiés dans les mois de janvier, février, mars et avril 1751, sous le titre d’Amusement périodique. Par le Chevalier d’Oliveyra», Londres 1751.

Titre indexé

AMUSEMENT PÉRIODIQUE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

L’exemplaire de la Bibliothèque de l’Université de Göttingen (consulté par Anne Saada) fait partie des Oeuvres mêlées (tome I, p. [1]-408]. La page de titre concerne ce volume, mais une seconde page de titre donne bien le titre du périodique pour janvier. On est amené à penser que le chevalier d’Oliveyra (voir la notice d’Uta Janssens, D.P. 2, n° 608) a projeté de publier l’Amusement périodique par trimestres durant l’année 1751, puis sous forme de volume annuel, en utilisant les invendus. Oliveyra, dans son avertissement, prévoit la publication «en trois volumes» à la fin de l’année, mais il a renoncé à la publication périodique à la fin d’avril. Aucun numéro séparé n’a jamais été signalé.

Description de la collection

Un volume in-12 (17 cm.) de 408 pages, pourvu d’une table et d’un index des matières, ainsi que d’un errata.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Londres, s.n., 1751. A partir de 1744 jusqu’à sa mort, Oliveyra a vécu à Londres.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

François-Xavier d’OLIVEYRA.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Le sous-titre, «Discours historiques, politiques, moraux, littéraires et critiques» définit le genre de cette revue. Il s’agit bien d’un journal en forme de «spectateur», dans lequel l’auteur s’exprime à la première personne et donne son jugement sur toutes sortes de sujets. Dans son adresse «Au Lecteur», Oliveyra souligne que son ouvrage «n’est pas méthodique» ; il a recueilli, au cours de ses lectures, de nombreux passages qu’il commente librement ; il prévoit de donner entre crochets ses observations personnelles, ce qu’il a rarement fait. Ses remarques peuvent prendre la forme d’un compte rendu, mais le plus souvent, il s’agit de commentaires à la manière de Prévost ou du marquis d’Argens.

Historique

Dans son avertissement, le chevalier d’Oliveyra, qui signe ses œuvres mêlées de son nom, évoque les circonstances de l’élaboration de son journal. Il a été autrefois catholique : «J’ai croupi dans cette erreur le long espace de trente-neuf ans ; il y a plus de dix ans que j’ai changé de sentiment» (p. VIII), et plus de seize ans qu’il voyage. Uta Janssens confirme qu’il s’est converti au protestantisme et a été baptisé le 22 juin 1746, mais que ses doutes avaient commencé dix ans plus tôt (D.P. 2, notice citée). Oliveyra affirme avoir voyagé pendant seize ans ; il s’est enfui de Madrid en 1740. C’est au cours de ces voyages qu’il dit avoir amassé des notes sur toutes sortes d’ouvrages ; la British Library contient effectivement, selon U. Janssens, 27 volumes de notes de lectures et de «mémoires historiques, littéraires, etc.».

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Bibliothèque universitaire de Göttingen, VII 5213. European Register of Microform and Digital Master, Göttingen, D-37073, Germany.

Bibliographie

Notice d’Uta Janssens, D.P. 2, n°  608.

Auteur

Date indexée

1751