LE DISCOUREUR

Numéro

0355

Titre(s)

Le Discoureur.

Titre indexé

DISCOUREUR

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

16 février 1762 – 7 décembre 1762. Un volume. Périodicité annoncée : bihebdomadaire, disponible le mardi et le samedi.

Description de la collection

Le seul exemplaire retrouvé est composé de 50 numéros, 568 p. Cahier de 8 p., 126 x 200.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Amsterdam et Paris chez Fournier, quai des Augustins. Souscription : 24 £ pour 100 numéros ; 12 £ pour 50 numéros.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Auteur : chevalier de BRUIX (voir D.P. 2). Bruix n'était pas le seul à rédiger Le Discoureur; il aurait été aidé par «plusieurs autres» que la F.L. ne précise pas (t. I, p. 536).

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Contenu réel : satire des mœurs («Originaux», n°  XLVIII, p. 529) ; satire philosophique (n°  XI, p. 114) ; théâtre ; opéra ; littérature. Deux romans y ont été publiés en feuilleton : Nancy ou la Nouvelle Paméla (n°  XXXVIII) et Fatmé et Salem ou On aime pour les autres (n°  L, p. 553).

Principaux auteurs étudiés : Mlle Clairon (n°  XXV, p. 263-264) ; Desforges-Maillard (n°  XXVI, p. 271) ; Helvétius (n°  XXXVII, p. 411) ; Le Fuel de Méricourt (n°  XXIV, p. 247-248) ; Prévost (n°  I, p. 5) ; Rousseau (n°  XXVI, p. 274).

Historique

Signalé par les Mémoires secrets de Bachaumont le 14 mars 1762, Le Discoureur est un périodique essentiellement littéraire et satirique. Dans l'Avant-Propos, Bruix prévient que «l'ironique, le sérieux, le plaisant, le sévère m'appartiennent». Ainsi, écrit-il, «j'en userai avec le public comme en use un discoureur dans une société : tout ce que je saurai, je le dirai. Si par hasard, il m'arrive de raisonner, je le déclare, ce sera de la prose que j'aurai faite sans le savoir : et alors, cessant de prendre ce mot Discoureur dans son acception ordinaire, le lecteur le considérera comme l'expression la plus simple pour désigner un homme qui fait, qui compare ses discours» (p. 4). Enfin, probablement pour varier l'ordinaire littéraire qu'il propose à ses abonnés, Bruix met à contribution ses lecteurs, appelés à participer à la rédaction du périodique : «J'invite les pères et les enfants, les femmes et les mères, les jeunes et les vieux, les gens à projets, les gens à talents, Paris et les provinces à concourir au succès du Discoureur par une correspondance dont la variété ne saurait produire que de l'agrément» (ibid.).

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.A.A., 432 T 2.

Bibliographie

Barbier, t. I, col. 999, C.

Date indexée

1762