GAZETTE D'AMSTERDAM 2

Numéro

0495

Titre(s)

Nouveau journal universel. Ou l'on voit tout ce qui se passe de considérable dans toutes les Cours de l'Europe, et contient en même temps une Relation des principaux Exploits des Armées qui sont présentement en Campagne (1688); devient en janvier 1690: Nouveau journal universel. Ou Relation exacte de ce qui se passe de considérable dans les Estats, dans les Armées, etc.

Devient en 1690: Gazette d'Amsterdam de Claude Jordan, puis Recueil des nouvelles du [...] de Jean Tronchin Dubreuil (1691-1693,) puis gazette d'Amsterdam sans titre Avec privilège de Nos-Seigneurs les Etats de Hollande et de West-Frise du [...] de J. Tronchin Dubreuil et P. Brunel (1693-1703); titre qui devient en 1703: Amsterdam. Avec privilège de Nos Seigneurs les Etats de Hollande et de West-Frise (suivi de la date).

Titre indexé

GAZETTE D'AMSTERDAM 2

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

18 novembre 1688-octobre 1795 (?). Comme la première gazette d'Amsterdam, la seconde, qui lui succède sans interruption, est une sorte d'institution couverte par un privilège unique et qui regroupe plusieurs journaux successifs. Selon l'avertissement du Nouveau journal universel du 18 novembre 1688, cette gazette est elle-même la suite des Nouvelles extraordinaires de divers endroits, c'est-à-dire de la gazette de Leyde fondée en 1680 par de Gelder et La Font mais cette gazette, qui continue de paraître, doit quand même être considérée comme un périodique distinct. Le Nouveau journal universel de Claude Jordan paraît du 16 novembre 1688 au 23 mars 1690 deux fois par semaine. Lui succède, le 27 mars 1690, chez le même imprimeur, mais sous la direction de Jean Tronchin Dubreuil, la Gazette d'Amsterdam, qui ne paraît sous ce titre que jusqu'au 25 décembre de la même année.

Après l'interdiction officielle et renouvelée par les Etats de Hollande du 18 janvier 1691, l'édition de la Gazette d'Amsterdam a dû s'arrêter. Claude Jordan qui avait collaboré jusque-là avec Tronchin Dubreuil, se décide alors de poursuivre la Gazette sous le titre de l'Histoire abrégée de l'Europe, édition pour laquelle il avait toujours un privilège (voir B.N., G 15717 bis, paru probablement jusqu'au 7 mai 1691). Un numéro a été conservé du 5 avril, qui a le même format que la Gazette et contient aussi quatre pages. Jordan a dû arrêter cette édition en mai 1691, lorsque de nouveau le pensionnaire de Hollande pria les Etats de prendre des mesures contre cette gazette. Jordan a quitté probablement autour de cette date Amsterdam pour s'établir en France.

Jean Tronchin Dubreuil réussit à obtenir de son côté, le 1er janvier 1691, le privilège de traduire et publier les gazettes hollandaises en langue française. Une annonce dans la gazette hollandaise d'Amsterdam du 30 août 1691 indique que la gazette en langue française paraît tous les lundi et jeudi chez A.D. Oossaen avec privilège des Etats de Holland et de Westfrise.

Tronchin obtient en même temps un nouveau privilège pour le Recueil des nouvelles,qui paraîtra d'août 1691 au 22 octobre 1693 le lundi et le jeudi. C'est le 26 octobre 1693 que commence à paraître, sous sa forme définitive, la gazette d'Amsterdam sans titre Avec privilège, qui restera dans la famille Tronchin Dubreuil jusqu'à sa vente en 1795 à Pierre Cotray. La gazette paraît le lundi et le jeudi; elle est accompagnée de suppléments intitulés Suite des Nouvelles d'Amsterdam (pour 1726-1755, voir Ars., 4° H 14122).

Description de la collection

Les différentes gazettes ont gardé plus ou moins la présentation de la gazette de Leyde et du Nouveau journal universel de Jordan: une feuille in-4° de 4 p., 140 x 200 au maximum (130 x 180 pour le Recueil des nouvelles). Le Nouveau journal universel donne une certaine ampleur au titre (en lettres grotesques) et ne donne le lieu et la date qu'en colophon le Recueil des nouvelles, plus discret, donne la date avec le titre mais ne comporte pas d'indications de lieu et date. La gazette sans titre de 1693 met en relief son caractère de journal privilégié et quasi-officiel: les armes de la ville (lion dans un ovale couronné) sont au centre du titre, et la mention du privilège est étalée à droite et à gauche de la gravure. La présentation de la gazette d'Amsterdam des Tronchin restera très soignée, avec lettrine en début de bulletin, typographie aérée, sur deux colonnes, sauf pour les annonces en dernière page, qui sont disposées en lignes larges. Le colophon répète la date et mentionne l'adresse complète.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

A Amsterdam (1688-1689); A Amsterdam chez Claude Jordan, puis chez C. Jordan, dans le Berg-Straat, «et se vendent sur le Dam, chez A.D. Oossaan» (1690); s.l. (1691-1693); «Amsterdam, chez le Sr. J.T. Dubreuil, et se vendent chez la Veuve A.D. Oossaan, sur le Dam, Et chez Pierre Brunel, près la Bourse, et à La Haye, chez Meyndert, Uytwerf dans l'Hostraat» (à partir de janvier 1694); puis à Amsterdam, chez C.T. Dubreuil, J.P.T. Dubreuil, etc.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Directeurs successifs: Claude JORDAN (1659-1691), Jean TRONCHIN DUBREUIL (1641-1721), César TRONCHIN DUBREUIL (1683-1740), Charles TRONCHIN DUBREUIL (1684-1727), Louise de ROUSSILLON (1690?-1763), Jean-Pierre TRONCHIN DUBREUIL (1720-1789), Eléonore TRONCHIN DUBREUIL (1729-1797), Pierre COTRAY (1739-1799). Les rédacteurs de la gazette d'Amsterdam, eux, sont pour la plupart inconnus on trouve dans un avis du Recueil des nouvelles du 27 octobre 1692, mention de M. MANSSY en qualité d'auteur. I.H. Van Eeghen a identifié également, d'après le testament de Louise de Roussillon, «l'auteur, Mustel de Candosse», qui devait travailler à la gazette vers 1767, et qui mourut en 1771 (De Amsterdamse Boekhandelt, t. IV, p. 145); d'après le même ouvrage, Johannes Fredrick Kuhl reçut de J.P. Tronchin 400 florins à titre d'auteur de la gazette avant 1791.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Le Nouveau journal universel se montre plus ambitieux que la gazette de Leyde: chaque numéro est pourvu d'un petit discours introductif les bulletins des différentes villes d'Europe sont rédigés comme des articles et sont accompagnés de documents. Claude Jordan tient visiblement à profiter de la révolution de 1688 en Grande-Bretagne (annoncée dans le numéro du 18 nov.) pour développer son journal, qui comporte désormais de longues relations des événements d'Angleterre. Le Recueil des nouvelles se flatte, lui aussi, de donner très rapidement les nouvelles de Londres on a pu croire que cette gazette n'était plus imprimée en Hollande, mais en France le rédacteur répond, le 27 octobre 1692: «s'il y a encore des incrédules sur ce fait, qu'ils adressent leurs mémoires à M. Manssy à Amsterdam, en affranchissant le port, et ils les y trouveront sans faute l'ordinaire suivant, pourvu qu'ils ne blessent point le respect dû aux Têtes Couronnées». Cet avis, qui confirme à sa manière le titre du journal, laisse à penser que le Recueil des nouvelles donne une grande place aux lettres des lecteurs. La gazette des Tronchin Dubreuil, beaucoup mieux organisée, donne des bulletins détaillés des grandes capitales européennes, des Cours du Nord, de Turquie, etc. Les sources sont nombreuses et souvent citées l'information est prudente, les rectificatifs sont rapides en cas d'erreur. Les nouvelles qui intéressent le commerce (troubles sur les mers et dans les colonies), arrivées de bateaux, cours des actions, etc. sont particulièrement abondantes, mais les commentaires politiques sont nombreux la gazette d'Amsterdam donne également d'assez nombreux faits divers de Londres et de Paris. On trouve en fin de numéro des annonces des grands libraires d'Amsterdam (J.F. Bernard, M.M. Rey, etc.) et de La Haye, ainsi que des annonces commerciales et publicitaires.

Historique

Claude Jordan, déclaré citoyen de Leyde le 7 janvier 1686 et imprimeur le 12 novembre, s'était associé à La Font pour la publication de la gazette de Leyde. Un avis de cette gazette (Nouvelles extraordinaires de divers endroits, 16 nov. 1688) annonce: «Comme nous avons résolu de donner un autre titre à nos Nouvelles, en changeant un peu l'ordre de l'Ouvrage, pour l'utilité du Public, nous faisons sçavoir que nos Nouvelles paroîtront à l'avenir sous le titre de Nouveau Journal Universel. Cependant comme nous venons d'apprendre qu'il y a des gens qui n'attendent seulement que nous n'ayons quitté notre vieux titre, pour s'en servir à débiter quelques nouvelles de Cabaret, nous avons cru devoir avertir le Public que tout ce qui paraîtra à l'avenir sous le titre de Nouvelles extraordinaires de Divers Endroits, ne vient point de nous, laissant à chacun la liberté d'en juger ce qu'il lui plaira». En fait, Claude Jordan, installé à Amsterdam depuis novembre 1688, semble avoir souhaité emmener avec lui la gazette de Leyde et son réseau d'abonnés. A son arrivée à Amsterdam, il fonde le Nouveau journal universel (Avertissement, n° I, 18 nov. 1688), qu'il poursuit jusqu'au 23 mars 1690. Le dernier numéro donne l'avertissement suivant: «Claude Jordan ayant pendant plusieurs années fait imprimer avec succès la Gazette intitulée Nouvelles extraordinaires de divers endroits, et depuis quelque temps, Nouveau Journal universel, donne avis au Public, que Messeigneurs les Magistrats d'Amsterdam, l'ayant autorisé pour faire imprimer, lui seul, la Gazette françoise dans leur Ville, il commencera, la semaine prochaine, de donner ses nouvelles au Public, sous le titre de Gazette d'Amsterdam». Le premier numéro paraît le 27 mars 1690; mais un contrat retrouvé par I.H. Van Eeghen prouve que Jean Tronchin Dubreuil était considéré comme principal rédacteur de la gazette, Jordan n'étant mentionné qu'en qualité d'associé, pour son réseau de diffusion. Il essaie dès lors de prendre la direction de la gazette française, en excipant d'un privilège obtenu le 10 juillet 1686 pour l'Histoire abrégée de l'Europe, journal qui avait cessé à la fin de 1688. La Gazette d'Amsterdam lancée en mars 1690 prend fin le 25 décembre de la même année, et Jordan tente de lui substituer l'Histoire abrégée de l'Europe en janvier 1691, mais il est interdit le 8 mai, et le numéro du 7 mai sera le dernier à paraître. Jordan, supplanté par J. Tronchin, prendra le parti de rentrer en France. Resté maître du terrain, Jean Tronchin Dubreuil, qui venait d'obtenir un privilège, le 1er août, pour le Recueil des nouvelles, s'emploie à en faire discrètement l'unique gazette française d'Amsterdam: le journal paraît le lundi et le jeudi à partir du mois d'août 1691 (annonce dans Amsterdamse courant,30 août 1691); il est, à cette époque, rédigé, comme on l'a vu, par un nommé Manssy et Tronchin s'efforce à la discrétion pour ne pas s'aliéner les autorités hollandaises et françaises. Le Recueil cesse le 22 octobre 1693 (n° 86?); il est aussitôt remplacé, le 26 octobre, par la gazette sans titre, Avec privilège de Nos-Seigneurs, etc., n° 87, qui paraîtra sans interruption jusqu'en novembre 1703; le nom de J. Tronchin y paraît en 1694 et s'impose à partir de 1696. Il est possible que Tronchin ait eu encore à se débarrasser de quelques rivaux: le recueil de la Mazarine 16300 et le recueil G 4291 bis de la B.N. contiennent des feuilles des Nouvelles extraordinaires pour 1700-1703. Ce bihebdomadaire dut paraître le 1er janvier 1700, car on trouve à la Mazarine un n° XCIX du 13 décembre 1700, imprimé sur une seule feuille de 2 p. à ligne large, vendue «à Amsterdam chez la veuve A.D. Oossaan sur le Dam». Or la veuve Oossaan distribuait déjà en 1696 la gazette d'Amsterdam pour le compte de Tronchin, et son nom apparaît encore dans la gazette de Tronchin en décembre 1700. Celui-ci dut l'éliminer à son tour: on perd la trace des Nouvelles extraordinaires en 1703, et le 13 novembre de la même année paraît le premier numéro d'Amsterdam, la gazette sans titre de Tronchin sous sa forme définitive. Désormais, la gazette restera la propriété de la famille Tronchin jusqu'en 1795. A la mort de Jean Tronchin, le 17 octobre 1721, la gazette passe à ses fils César et Charles, qui y travaillaient depuis environ cinq ans; Charles meurt le 23 novembre 1727, et César reste seul directeur jusqu'en mars 1740. La veuve de César T., Louise de Roussillon, réussit à racheter à sa fille les droits de la gazette en 1746 pour 10 000 florins (Van Eeghen, t. IV, p. 145 et suiv.) et fait renouveler son privilège en 1751. Elle meurt le 12 février 1763, ayant légué la gazette à son fils Jean-Pierre T. et à sa fille Eléonore, qui lui succédera à son tour en 1789, selon les termes d'un testament établi le 13 février 1789. Eléonore T. (mariée Rutgers) garde la direction de la gazette jusqu'en 1795, époque où elle la vend à Pierre Cotray; elle meurt en 1797. Selon I.H. Van Eeghen, le dernier numéro connu de la gazette se trouve aux Archives municipales d'Amsterdam; il est intitulé Gazette d'Amsterdam et daté du 2 octobre 1795.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., M 11708-11709 (Nouveau journal universel de janv.-mars 1690 et Gazette d'Amsterdam de mars-déc. 1690); Maz., 16300 (Nouveau journal universel de 1688-1689, avec lacunes; Recueil des nouvelles de 1692-1693; Avec privilège de 1696 et 1700 avec grandes lacunes); Ars., 4° H 14122 (Amsterdam et Suite des nouvelles d'Amsterdam de 1726, 1730-1739, avec lacunes, 1739, 1740, 1755); 4° H 8929-8930 (1726-1773, avec suites, en 55 vol. annuels); B.M. Grenoble, F 18910 (1727-1790, sans les années 1731-1732, 1771-1773. 1785-1786); B.P.U. Genève, Gd 522 (réimpression genevoise). La collection de la Mazarine (16300) se présente comme un recueil de «gazettes de Hollande» qui donne dans un ordre plus ou moins chronologique des numéros de différentes gazettes (d'Amsterdam, Leyde et Rotterdam); ce recueil montre assez bien quelles difficultés connurent les libraires français pour acquérir et identifier les différentes gazettes françaises des Pays-Bas.

Bibliographie

B.H.C.; H.G.P.; G.H., p. 158-164; D.P. 2, art. «Jordan» et «Tronchin Dubreuil».

Nombreuses réimpressions, notamment à Genève, chez Miège, Fabri puis Barillot, de 1703 à 1771 (70 vol.,) à Avignon par Giroud de 1715 à 1750 environ, à Bordeaux par la veuve Calamy de 1740 à 1759.

Van Eeghem I.H., De Amsterdamse boekhandel (1680-1725), Amsterdam, 1960-1967.

Auteur

Additif

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s): Les deux notices de la gazette d’Amsterdam dans D.P. 1 (n° 494 et 495) rassemblaient en deux groupes tout un ensemble de gazettes de titres différents parues sous privilège d’Amsterdam depuis les Nouvelles ordinaires de Smient et la Gazette d’Amsterdam de Van Swoll jusqu’à la Gazette d’Amsterdam publiée pendant tout le XVIIIe siècle par les Tronchin Dubreuil; celle-ci est encore attestée au 3 juin 1796, selon les derniers numéros retrouvés à l’Archivio Stato Napoli par P. Rétat (R.G.E., p. 29). Pierre Rétat a identifié en outre dans cette nébuleuse plusieurs autres gazettes, notamment les feuilles publiées par Commelin en 1690-1691 environ, puis des Nouvelles extraordinaires et des Suites de la Gazette d’Amsterdam, qui n’appartiennent ni à la Gazette d’Amsterdam de Van Swoll, ni aux nouvelles de Jordan (R.G.E., p. 29). Otto Lankhorst a dressé en même temps un tableau très précis des conditions de publication des diverses gazettes d’Amsterdam durant cette période intermédiaire. De 1673 à 1688 les autorités d’Amsterdam sont contraintes par le pouvoir français de procéder à une série d’interdictions, notamment en 1679 et en 1683, mais les gazettes hollandaises subsistent et obtiennent finalement un droit de traduction en français; à ces traductions peuvent s’ajouter des suppléments pour les nouvelles de France. C’est ainsi que Gaspar Commelin, gazetier hollandais, rédacteur du courant amstellodamois Amsterdamsche courant, peut publier, par un privilège daté du 15 décembre 1689, une gazette française; les numéros sont datés de février et mars 1690 et portent en colophon: «A Amsterdam, chez Gaspar Commelin, et se vendent sur le Dam, chez A.D. Ossaan» («De la concurrence au monopole», dans La ‘Gazette d’Amsterdam’ miroir de l’Europe au XVIIIe siècle, p. 15 et suiv.). La grande Gazette d’Amsterdam ne se détache de cet ensemble qu’à partir du 27 août 1691, date à laquelle Jean Tronchin-Dubreuil commence à exploiter le privilège acquis le 1er août précédent, privilège dont Otto Lankhorst donne le texte et la traduction (art. cité, p. 26): il ne s’agit encore que de résumés des gazettes hollandaises, augmentés de suppléments pour les nouvelles françaises, mais le privilège obtenu par Jean Tronchin Dubreuil lui assure un «certain statut officiel» que les Tronchin Dubreuil sauront exploiter. Entre la première Gazette d’Amsterdam de Smient, La Font et Van Swoll, et la gazette régulière des Tronchin Dubreuil s’intercalent toutes sortes de tentatives concurrentes, qui n’ont parfois d’autre rapport entre elles que le caprice des collectionneurs. On sait en effet qu’au XVIIIe siècle, l’habitude a été prise de regrouper sous la même reliure des gazettes de toutes origines, sous l’appellation de «Gazette de Hollande» ou «d’Hollande». Voir à ce sujet P. Rétat, «Les collections, la diffusion», dans La ‘Gazette d’Amsterdam’ miroir de l’Europe au XVIIIe siècle, p. 121 et suiv.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables: On trouve également dans cet ouvrage entièrement consacré à la Gazette d’Amsterdam de nombreuses études sur la Gazette des Tronchin Dubreuil: de J. Sgard sur le statut des auteurs (2), de P. Rétat et O. Lankhorst sur l’environnement politique de la gazette (3, 4), de P. Rétat sur sa forme éditoriale (5), de G. Feyel sur le poids des annonces et des annonceurs (6), de P. Rétat, J.D. Candaux et G. Feyel sur les collections et la diffusion (7, 8, 9), de P. Rétat, A. Rivara, C. Labrosse, et C. Cave sur les affaires politiques les plus longuement traitées (10, 11, 12, 13), de D. Reynaud, C. Thomas, A. Mercier-Faivre sur les grandes rubriques de politique étrangère (14, 15, 16). Une bibliographie très complète donne l’état des recherches sur les gazettes en général et sur la Gazette d’Amsterdam en particulier.

Bibliographie: La Gazette d’Amsterdam miroir de l’Europe au XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation, SVEC 2001-06. — (R.G.E.) Rétat P., Les Gazettes européennes de langue française, BnF., p. 27. — Le Centre d’études du XVIIIe siècle de Lyon (UMR LIRE), a donné une édition électronique en mode image de la Gazette d’Amsterdam de 1691 à 1796 (collection du Ministère des Affaires étrangères) en 12 volumes ou cédéroms, diffusés à Oxford par la Voltaire Foundation (2000).

Auteur additif

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