LE JOURNAL ENCYCLOPÉDIQUE

Numéro

0730

Titre(s)

Le Journal encyclopédique.

Devient à partir du 1er octobre 1775 (t. VII, 1): Journal Encyclopédique ou Universel (et non au 1er janvier 1760, comme indiqué par Clément, sauf en cas de nouvelle édition).

Titre indexé

JOURNAL ENCYCLOPÉDIQUE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

1er janvier 1756-20 décembre 1793 (9 nov., selon Capitaine). Le journal parut sans discontinuer, à raison de 8 tomes par an soit au total 288 volumes (Clément). Le prospectus fut lancé en novembre 1755. La périodicité annoncée fut respectée: un numéro par quinzaine, soit 788 numéros (ou parties de chaque tome) en tout. D'autres comptages aboutissent à 295 vol. (Froidecourt) ou 302 vol. (Birn). Ces divergences naissent soit du caractère souvent incomplet des collections, soit du changement de rythme de parution à partir du 30 janv. 1791 (3 numéros par mois). Les journalistes, quant à eux, confondent volume et livraison et comptent 24 vol. par an en 24 tomes.

Description de la collection

Chaque volume est composé de 3 parties correspondant à une quinzaine. Ainsi, il faut attendre le dernier tome d'un semestre pour que le découpage en parties et en mois coïncide. Chaque livraison rassemble 144 p. au début, puis dès 1757, 167 p. Par la suite, une pagination continue s'étendra à l'ensemble d'un tome jusqu'à 566 p.

Les cahiers, au nombre de 7 puis de 9, sont de 6 p., format in-12, 85 x 135.

Sans devise au début, la page de titre laisse une grande place à la dédicace (J.Th. de Bavière) jusqu'au numéro d'octobre 1792. En 1793, une devise la remplace: Omnes tulis punctum qui miscuit utile dulci. Quelques illustrations (portrait, musique, planche, gravure) égaient les numéros des premières années. Mais P. Rousseau sera obligé d'y renoncer par souci d'économie.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

Publié d'abord à Liège sans privilège jusqu'au 15 décembre 1759, imprimé par E. Kintz jusqu'au 15 juillet 1757 puis à l'imprimerie du Bureau du journal, rue Saint-Thomas (Liège), avec privilège puis, à partir du 15 août 1757 avec privilège exclusif mais sans approbation, il sera publié à Bouillon et imprimé au journal avec privilège et approbation, du 1er janvier 1760 jusqu'à la fin; mais il perd et privilège et approbation le 10 janvier 1791.

La souscription «toujours ouverte» est de 20 florins de Liège ou 10 florins d'Allemagne pour une année. Le prix de 24 f de France «sans y comprendre le port qui doit être payé d'avance» ne sera indiqué que le 1er septembre 1757.

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Le fondateur fut Pierre ROUSSEAU (de Toulouse). Il fut aussi le rédacteur principal; même s'il s'entoura de nombreux collaborateurs, certains ne se maintinrent pas longtemps (à Liège, Deleyre et l'abbé Yvon, à Bouillon l'ex-oratorien Pascal, à Paris le chevalier Méhégan, Fr. H. Turpin, Panckoucke, l'abbé Prévost de La Caussade, Pierre de Morand). D'autres, plus dévoués et plus fidèles, restèrent auprès de lui de nombreuses années: J.-Louis Castilhon (1762-1773), Grundwald (à partir de décembre 1761), J.R. Robinet jusqu'en 1771; Charpentier et Maignard à partir de 1774, à Bouillon; à Paris, J. Castilhon fut son correspondant permanent de 1763 à 1771; il fut remplacé par Meusnier de Ouerlon. Quelques correspondants étrangers complétèrent l'équipe: Jean Deschamps à Londres (sans doute pas au-delà de 1761), et surtout Formey à Berlin. Bien d'autres noms pourraient être ajoutés et l'ont été par la plupart des chercheurs mais sans rigueur: ou bien ils réfèrent à des collaborateurs de la Société typographique ou bien ils renvoient à des auteurs, certes prestigieux (d'Alembert, Voltaire par exemple) mais sans activité réelle dans le journal.

De façon sûre, on peut ajouter en tant que collaborateurs-rédacteurs: l'abbé Guasco en 1767, l'académicien berlinois Mérian, le poète parisien Saint-Ange, le juriste Brissot de Warville et le noble normand C.G.T. (probablement Toustain de Richebourg).

Sans être totalement arbitraires, la plupart des listes sont soit excessives (par fierté nationale?) soit systématiquement différentes. L'incertitude règne.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Le prospectus annonce une recension de toutes les nouveautés bibliographiques et la présentation des événements politiques. Le journal en tient la promesse. Chaque livraison propose des séries de comptes rendus d'ouvrages récents; suivent des inédits sur toutes sortes de matières (poésie, science, nouvelles diverses), des comptes rendus de séances académiques et de multiples informations sur les provinces françaises et étrangères. La dernière rubrique est toujours celle des nouvelles politiques venues du monde entier.

Le journal ne favorise aucun auteur sur le plan quantitatif mais goûte particulièrement ceux qu'il appelle les «grands hommes»: Voltaire, Montesquieu, d'Alembert, Buffon, et la grande entreprise de l'Encyclopédie. Diderot, présent dans le premier numéro, n'apparaît plus qu'à propos de son drame, Le Fils naturel. Mais le rédacteur n'apprécie guère ce genre. Helvétius, probablement au nombre des amis personnels de Pierre Rousseau, fut, tout au long de sa carrière littéraire, soutenu dans le journal. Au contraire, J.-J. Rousseau, sans cesse examiné, fut constamment combattu. La plupart des auteurs religieux français, allemands, anglais ou italiens, la plupart des grands juristes, des grands économistes, des grands mathématiciens, physiciens, naturalistes et quelques métaphysiciens se retrouvent dans tous les numéros.

Aucune table générale n'a été intégrée à la collection. Seul existe un Index moderne (D. Lenardon, Genève, Slatkine, 1976).

Historique

Le Journal encyclopédique de Liège est né de la conjonction d'un tempérament, d'une occasion et d'un moment. D'un tempérament: P. Rousseau, tenté par la gloire littéraire, n'a pas réussi à percer dans le milieu parisien, malgré quelques heureux essais dans le roman et au théâtre entre 1740 et 1755, mais il n'a pas perdu courage. Peu créateur, il se fera entrepreneur culturel. D'une occasion: l'invitation, en 1755, de fonder un journal en Allemagne que lui adresse l'Electeur palatin dont il est le correspondant littéraire en France. D'un moment: la politique des monopoles fermement imposée par Malesherbes excluait la réalisation d'un projet de journal encyclopédique en France où régnaient en maîtres, le Journal des savants, le Mercure de France, les Mémoires de Trévoux et L'Année littéraire et, pour les nouvelles politiques, la Gazette de France. Plusieurs tentatives de journal encyclopédique avaient échoué. Par ailleurs, l'atmosphère idéologique française était, depuis 1752, passablement troublée par la parution des premiers volumes de Encyclopédie.

Installé à Liège en 1755 pour des raisons géographiques (centre d'un réseau de routes franco-allemandes, proximité de la frontière française, de Sedan et de Metz, entre autres) et pour des raisons politiques (appui de Cobenzl – partisan d'un Etat libéral et laïque, opposé au conservatisme clérical dominant à Liège – à un projet représentatif des Lumières), Le Journal Encyclopédique est bien accueilli la première année à Liège, en Allemagne (en dépit de quelques critiques), en France (malgré l'interdiction de diffusion), et en Italie où il est traduit en langue nationale (J.E., juil. 1757, p. 143). Mais dès 1757, Légipond, curé à Liège, exprime des étonnements qui évoluent rapidement en accusations puis en dénonciations. La commune de Liège résilie son abonnement en 1758. Le synode de la ville fait appel aux théologiens de Louvain. L'affaire du Journal Encyclopédique liégeois commençait. Les Nouvelles ecclésiastiques diffusent la nouvelle dès le 4 novembre 1758 (p. 178) et dénoncent le lancement de l'édition italienne. Kaunitz à Bruxelles, le nonce du pape à Rome et à Vienne, Fréron à Paris, interviennent les uns pour éviter des troubles, les autres pour châtier le fauteur de troubles. Le pouvoir clérical l'emporte. Cobenzl ne parvient pas à faire accepter à Kaunitz le transfert du journal à Bruxelles, malgré la promesse de changer le titre en «journal littéraire» par souci d'apaiser les autorités. Le mercenaire M. de Gouvest lui fut préféré. Avec la complicité de Cobenzl, P. Rousseau réussit à quitter Liège avant la saisie de son matériel et se réfugie, malgré lui, à Bouillon. En France, les Nouvelles ecclésiastiques poursuivent leur œuvre de sape entamée contre Le Journal Encyclopédique en l'accusant d'être le prolongement direct d'une Encyclopédie récemment interdite pour l'article Genève (2 avril, p. 69); L'Année littéraire frémit d'indignation à la vue de cet «enfant des Ténèbres» (1760, t. VI, lettre n° 13, 27 sept., p. 291). Première crise, première victoire.

A Bouillon, la tempête calmée (arch. Bruxelles, lettre de P. Rousseau à Cobenzl, 9 déc. 1761), le journal prospère. Mais dès 1762, les signes d'une nouvelle crise s'annoncent. Pierre Rousseau supporte mal ces paysages «affreux» (lettre de Voltaire, 28 août 1762); il essaie de partir à Mannheim. Indisposé, le duc de Bouillon le menace et surtout ne déjoue pas la tentative d'un collaborateur parisien, le chevalier de Méhégan, de s'emparer de toute l'entreprise bouillonnaise, peut-être inspirée par Ch. J. Panckoucke qui, dès 1763, songeait à concentrer toute la presse française dans ses seules mains. P. Rousseau sauve son journal en multipliant le lancement de nouveaux titres et en établissant en 1768 une Société typographique à Bouillon qui le mettra à même de se croire l'égal d'un M.M. Rey et de résister victorieusement aux invites de fusion que souhaitait Ch.J. Panckoucke entre son Mercure et Le Journal Encyclopédique. Même si le journal ne fait pas encore partie du cénacle des grands journaux établis en France (en 1770, la Bibliographie parisienne, qui recueille les jugements que les journalistes ont portés sur les livres qu'elle recense, cite le Mercure de France, le Journal des savants, la Gazette universelle de littérature, L'Avant-coureur, Les Affiches de province et L'Année littéraire, mais pas le Journal encyclopédique), à la mort de son fondateur, le journal se maintint sans mal, grâce à l'intelligence jalouse de Ch. Weissenbruch, à qui P. Rousseau avait confié l'administration de toutes ses entreprises de presse en 1775 (A.E.A., dossier Cour souveraine 1776 A) et à qui le duc de Bouillon avait confirmé le privilège et la direction (contrat signé le 15 juillet 1788, arch. Musée ducal Bouillon, dossier 2, n° 10).

Dès 1775, la seconde crise, d'origine française, était passée. Le journal étend alors sa distribution à toute l'Europe. Les collaborations aléatoires ou malintentionnées dont P. Rousseau fut victime juqu'en 1773 font place à une équipe toujours réduite mais stable, d'orientation moins militante mais professionnellement plus sûre (Formey, Maignand, Mérian, Meusnier de Querlon, Grundwald) ou plus spécialisée (Saint-Ange, Brissot de Warville, Toustain-Richebourg).

Depuis 1775, Le Journal Encyclopédique a atteint culturellement et idéologiquement son rythme de croisière. Il unifie son discours autour d'un souhait (désolidariser le pouvoir et la société civile de l'Eglise) et d'un refus (exclure toute philosophie antireligieuse et en particulier le matérialisme). De la sorte se constitue un espace médian, entre le conservatisme clérical et le modernisme matérialiste ou vitaliste, dans lequel Le Journal Encyclopédique dresse le portrait d'un honnête homme conforme au régime classique de l'esprit et adapté à la nécessité d'évoluer tout à la fois.

Ainsi installé sur un socle culturel large, au carrefour de l'ancien et du nouveau et assis sur une puissance matérielle et financière considérable, le Journal Encyclopédique traverse les années quatre-vingt sans mal. Les souscripteurs semblent nombreux (lettre de P.R., vers 1780; arch. Weissenbruch, 10, n° 8) et séduits. Un Milanais, J. Consigliachi, commande deux collections du J.E. (220 tomes), le 17 juin 1783 (arch. W., 7, n° 18).

Ces qualités feront, après 1789, ses défauts. Malgré la sensibilité populaire qu'il partage avec les membres de son équipe (P. Rousseau d'origine humble, adorait le théâtre de foire, les frères Castilhon récrirent les romans de chevalerie et la famille Weissenbruch ne se rangea pas du côté aristocratique en 1789; Ch. Auguste Weissenbruch et son fils furent même, semble-t-il, membres du Comité de surveillance et de la Société populaire de Bouillon, d'après un Mémoire, publié à Liège, 1794 [an III], 40, 22 p., rédigé par le neveu de P. Rousseau; «Mon père et moi fûmes les seuls de ceux qui composaient la < Société > [gens riches et cultivés de Bouillon] qui nous trouvâmes à cette réunion fraternelle», p. 7), le journal aura de la peine à s'adapter à la nouvelle sensibilité culturelle née au cours de la Révolution.

Expression exemplaire de l'esprit classique du XVIIIe siècle, il fut englouti au moment où disparaît l'ancien régime. La troisième crise lui fut fatale.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

Collections rares et souvent incomplètes: B.N., G 4489; Opéra, 729; Musée ducal de Bouillon.

Bibliographie

Archives de l'Etat d'Arlon, dossier Cour souveraine; archives privées de Bouillon (Weissenbruch): Musée ducal; archives générales du Royaume à Bruxelles; Koninklijk Huisarchief, La Haye; archives de l'Etat de Liège, fonds Ghisels surtout; B.N., fonds Anisson- Duperron; B.M. Sedan, fonds Fleury; B.P.U. Genève, dossier Panckoucke; B.U. Liège, fonds Fabry; Staatsbibliothek, Berlin, fonds Formey. – Légipont G. de, Vérité de la religion avec une réfutation du «Journal encyclopédique», Liège, 1758. – Ransonnet, Anecdote prophétique de Matthieu Lansberg, auteur immémorial de l'Almanach de Liège, traduite fidèlement du gaulois par un Liégeois pour résister aux fureurs posthumes du «Journal encyclopédique» contre Liège, Liège, 1759. – Garrigues de Froment, Eloge historique du «Journal encyclopédique» et de P. Rousseau, son imprimeur, Paris, 1760. – Malebranche P.B., Le Microscope bibliographique, Amsterdam, 1770. – Mellinet, notice sur le J. E., dans Esprit des journaux, mai 1817, t. II – Warzée A., Essai historique et critique sur les journaux belges, Gent, 1845. – Capitaine U., Recherches historiques et bibliographiques sur les journaux et les journaux périodiques liégeois, Liège, 1850. – Francotte H., Essai historique sur la propagande des encyclopédistes français dans la principauté de Liège, Bruxelles, 1880. – Kuntziger J., Essai historique sur la propagande des encyclopédistes français en Belgique dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Bruxelles, 1880. – Halkin L.E., «Contribution à l'histoire du Journal encyclopédique d'après les archives diplomatiques du Saint-Siège», Bulletin de l'Institut belge de Rome, s.l., 1930, p. 225-245. – Idem, «Note sur P. Rousseau», ibid., t. XII, 1932. – Charlier G. et Mortier R., Une suite de l'«Encyclopédie»; le «Journal encyclopédique», Paris, Nizet, 1952. – Froidcourt G., «P. Rousseau et le Journal encyclopédique à Liège», La Vie wallonne, t. XXVII, 1953, et rééd. (Liège, 1954). – Clément F., Le «Journal encyclopédique» et la Société typographique; exposition en l'hommage de P. Rousseau et Ch. A. Weissenbruch, Musée ducal, Bouillon, 1955. – Birn R., «The Journal encyclopédique and the old régime», Studies on Voltaire, t. XXIV, 1963, p. 219-240. – Idem, Pierre Rousseau and the philosophes of Bouillon, Studies on Voltaire, t. XXIX, 1964. – Schroeder W., «Zur Geschichte des Journal encyclopédique», Neue Beiträge zur Literatur der Aufklärung, t. XXI, Berlin, 1964. – Roegiers J., «L'intervention des autorités ecclésiastiques contre le Journal encyclopédique. La correspondance du nonce apostolique à Bruxelles avec le secrétaire d'Etat à Rome à ce sujet», Lias, t. I, 1974. – Van Hoecke W., «Les théologiens de Louvain et la cabale contre le Journal encyclopédique», Lias, t. I, 1974. – Wagner J., «Les images de l'Amérique dans le Journal encyclopédique», dans L'Amérique des Lumières, Droz, 1977, p. 117-131. – Tucco-Chala S., Ch. J. Panckoucke et la librairie française (1736-1798), Touzot, Paris, 1977. – Wagner J., «L'année 1778 dans le Journal encyclopédique», Dix-huitième siècle, 1979. – Idem, «Una pratica culturale nel 18 seculo; la bibliografia comentata», dans Sociologia délia litteratura, 1979, n° 4-5. – Idem, «<Comme l'eau le sucre> ou anthropologie et histoire dans le Journal encyclopédique», Studies on Voltaire, t. CLXXXIII, 1980. – Idem, «P. Rousseau à Liège», dans Livres et Lumières au pays de Liège, Liège, 1980. – Idem, «Le rôle du Journal encyclopédique dans la diffusion de la culture», Studies on Voltaire, t. CXCIII, 1980. – Idem, «L'écriture du temps; une difficulté pour la presse périodique ancienne», dans Le Journalisme d'ancien régime, P.U.L., 1982. – Idem, «Le discours sur la poésie dans le Journal encyclopédique», dans Œuvres et critiques, VII, 1982. – Blandin Y. M., «Aspects d'une bibliothèque privée à Beauvais au XVIIIe siècle», dans Groupe d'études des monuments et œuvres d'art du Beauvaisis, 1982, n° 2. – Biart G., «P. Rousseau, chef d'une maison d'édition au siècle des Lumières», Archives et bibliothèques de Belgique, 54, 1983, n° 1-4. – Clément F., «P. Rousseau et les journaux de Bouillon», Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, Arlon, 1985, t. 112-113, 1981-1982. – Wagner J., Lecture et société dans le «Journal encyclopédique» de P. Rousseau (1756-1785), thèse d'Etat, Clermont-Ferrand, 1987. – Idem, «Espace rhétorique et enregistrement de l'actualité dans la presse périodique au début de la Révolution, 1789-1790», dans La Révolution du journal, 1788-1794, éd. P. Rétat, C.N.R.S., 1989. – Idem, «Images de la Bretagne dans le J.E. entre 1780 et 1789», Revue archéologique de Bretagne, 1989.

Additif

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s): Le J.E. a fait l’objet d’une demande de permission tacite en France en décembre 1774, demande refusée (ms. fr. 21933, f° 60).

Date indexée

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