AFFICHES DE LA BASSE NORMANDIE

Numéro

0013

Titre(s)

Affiches, Annonces et Avis divers de la Basse-Normandie.

Devient en 1787: Affiches de la Basse-Normandie; puis en 1788: Affiches ou Journal et Avis divers de la Basse-Normandie.

Devient en 1793: Echo politique. Annonces et Avis divers du Département, continué, au 1er thermidor an IV (19 juil. 1796), par le Journal général du Calvados.

Titre indexé

AFFICHES DE LA BASSE NORMANDIE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Hebdomadaire publié du 2 janvier 1786 au 19 juillet 1796. «Avec permission»: le permis d'imprimer se trouve généralement à la fin de la feuille et du volume annuel. Paraît le lundi, puis à la demande de nombreux lecteurs, le dimanche (Avis du 20 févr. 1786).

Description de la collection

Livraisons de 4 p. numérotées (de I à LII), non pag., imprimées sur deux colonnes; quelques rares suppléments (pour

1786, n° VII, n° XLV; pour 1788, discours de l'Intendant à l'Assemblée provinciale, en supplément au n° 1). Cahiers de 4 p. in-4°, 180 x 230 (1786) ou 200 x 260 (1788).

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

«A Caen, Chez Poisson, Imprimeur Libraire Rue Froide-rue».

«L'Abonnement de cette Feuille, qui paraît tous les Lundis, est de Six pour Caen, et de Sept 1. Dix s., franc de port pour les autres Villes. On souscrit chez le Sieur Peltier, Privilégié, à Caen, rue St-Jean, vis à vis la rue Guilbert».

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

MOYSANT, ancien professeur de rhétorique à l'Université de Caen, puis bibliothécaire de la ville à partir de 1786.

Contenu, rubriques, centres d’intérêt, tables

Au début de la publication, les annonces et avis sont publiés dans l'ordre de leur arrivée; peu à peu se distinguent les annonces, les affiches légales (conservation des hypothèques) et les variétés (distribution des prix à l'Université, séances de l'Académie des belles-lettres de Caen, souscriptions, inventions, etc.) auxquelles s'ajoutent les spectacles et les prix des denrées, parfois quelques poésies. Quelques textes législatifs, en particulier l'arrêt du 23 décembre 1785 sur la Gazette de France, dans le n° du 20 févr. 1786. En 1787, le journal s'enrichit d'anecdotes, d'extraits d'autres Affiches, en particulier du Journal de Saintonge. De février à avril sont publiées les «Lettres d'un Solitaire», sur les avantages du célibat, l'éducation des femmes, etc., qui suscitent plusieurs réponses de lecteurs (cf. lettre du chevalier de Limoges, le 11 mars 1787). La vie culturelle est mieux représentée, notamment par des annonces développées (cf. la Collection des meilleurs livres anglais, dans le n° du 6 mai 1787). La Société des belles-lettres, l'Université, la Bibliothèque universitaire de Caen (n° du 30 sept. 1787) bénéficient d'articles assez nombreux; la chronique de bienfaisance, les charades, les romances occupent une place grandissante. A partir d'avril 1787, comptes rendus de l'Assemblée provinciale.

Localisation(s), collections connues, exemplaires rares

B.N., 4° Lc9 108 (24); B.M. Caen, FN Per. anc. 73; A.D. Calvados, 13 TI, I à 38.

Bibliographie

Grall J., «Certains aspects du journalisme à Caen pendant la Révolution», Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, t. LVI, 1961-1962, p. 807-810.

Auteur

Additif

Dates, Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s): On lit dans le prospectus du Courier des cinq jours, ou nouveau journal de Caen, qui a commencé de paraître le 5 janvier 1790: «Monsieur Picquot, avocat, (place Saint Sauveur) qui a cessé de rédiger les Petites affiches depuis le n° 37 de l'année 1787, est chargé de la direction...». Ces Petites affiches sont une appellation courante pour les Affiches de Basse-Normandie. Les Mémoires secrets du 10 janvier 1786 rapportent: «On vient d'établir dans la Basse Normandie, qui comprend deux généralités, une feuille périodique de la nature de celles qui s'impriment dans les principales villes du royaume, sous le titre d'Affiches, annonces et avis divers. Elle paroît, à compter du commencement de ce mois, le lundi de chaque semaine: elle est rédigée avec soin, par Me Picquot, Avocat. C'est à Caen qu'elle s'imprime».

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s): Madeleine Fabre a clairement établi que Picquot, avocat de Caen, avait été le premier rédacteur des Affiches de Basse-Normandie jusqu’en août 1787, date à laquelle il est remplacé par Moysant (D.P. 1, n° 13 et D.P. 2, n° 598).

Historique: On lit dans le prospectus du Courier des cinq jours, ou nouveau journal de Caen qui a commencé de paraître le 5 janvier 1790 : «Monsieur Picquot, avocat, (place Saint Sauveur) qui a cessé de rédiger les Petites affiches depuis le n°37 de l'année 1787, est chargé de la direction...» Ces Petites affiches sont  une appellation courante pour les Affiches de Basse-Normandie. Les Mémoires secrets du 10 janvier 1786 rapportent : "On vient d'établir dans la Basse Normandie, qui comprend deux généralités, une feuille périodique de la nature de celles qui s'impriment dans les principales villes du royaume, sous le titre d'Affiches, annonces  et avis divers. Elle paroît, à compter du commencement de ce mois, le lundi de chaque semaine: elle est rédigée avec soin, par Me Picquot, Avocat. C'est à Caen qu'elle s'imprime". Madeleine Fabre a clairement établi que Picquot, avocat de Caen, avait été le premier rédacteur des Affiches de Basse-Normandie jusqu’en août 1787, date à laquelle il est remplacé par Moysant (DP1, n°13 et DP2, n°598).

On trouvera dans la notice des Affiches de Basse Normandie (1786-1797) du Dictionnaire de la presse française pendant la Révolution, sous la direction de G. Feyel, un complément d’information sur les débuts et sur les années révolutionnaires des Affiches. (J.S.)

Auteur additif

Date indexée

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