GAZETTE GÉNÉRALE

Numéro

0568

Titre(s)

Gazette générale ou Nouvelles générales1.

Titre indexé

GAZETTE GÉNÉRALE

Dates, périodicité, privilège(s), approbation(s)

Un ou plusieurs numéros de ce périodique ont dû paraître peu avant le 19 mars 1687, date de son interdiction par le Petit Conseil de Genève2.

Description de la collection

Aucun numéro n'a été retrouvé.

Édition(s), abonnement(s), souscription(s), tirage(s)

[Genève, Jean-Louis Dufour].

Fondateur(s), directeur(s), collaborateur(s), contributeur(s)

Il se pourrait bien que Jean-Louis DUFOUR3 ait rédigé, ou du moins compilé lui-même cette gazette.

Bibliographie

Vaucher G., «Historique de la Feuille d'avis officielle ». Feuille d'avis officielle du canton de Genève, 15 nov. 1952, p. 578. – Blaser F., Bibliographie der Schweizer Presse, Basel, Birkhäuser, 1956, t. I, p. 433.

Date indexée

1687

Notes

1. On ignore le titre exact de cette gazette. Les termes de «gazette generale» et de «nouvelles generales» employés dans le registre du Conseil de Genève (voir la note 2) désignent le contenu du périodique, sans prétendre en reproduire littéralement l'intitulé.

2. «Sr Jean Louys Dufour, Marchand Libraire, appellé et oui au sujet de la gazette generale qu'il a entrepris de faire imprimer sans permission et distribue en forme de journal, luy ont esté faites deffences de continuer» (Archives d'Etat, Genève, RC 187, f° 71v). Le 4 avril suivant, Dufour présenta une demande en bonne et due forme pour obtenir la permission «d'imprimer les nouvelles générales», mais le Petit Conseil s'en tint à l'interdiction prononcée le mois précédent (f° 75r). Les dates sont celles du calendrier genevois qui retardait de dix jours sur celui des pays où la réforme grégorienne avait été adoptée (voir A. Giry, Manuel de diplomatique, Paris, Hachette, 1894, p. 167).

3. Né en 1656, cinquième des six fils du pasteur Charles Dufour et de Marguerite de Normendie, appartenant donc doublement au patriciat genevois et comptant plusieurs syndics dans sa parenté, Jean-Louis Dufour fit des études de théologie en 1675 et épousa Françoise Clerc en 1682. On ignore à quelle date et dans quelles circonstances il devint marchand libraire, mais dès 1681 on trouve des livres imprimés à Genève à son adresse. Il fit faillite en 1683, mais son fonds ne fut racheté par quatre des principaux libraires-imprimeurs genevois d'alors qu'en 1688. Il mourut hors de Genève, apparemment sans postérité et à une date inconnue. Voir John R. Kleinschmidt, Les Imprimeurs et libraires de la République de Genève, 1700-1798, Genève, A. Jullien, 1948, p. 102, note 2 ; et Suzanne Stelling-Michaud, Le Livre du recteur de l'Académie de Genève, Notices biographiques des étudiants, Genève, Droz, 1972, t. III, p. 163, n° 4275, qui parlent du même personnage sans s'en douter.